La Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO), était invité lundi 27 dernier par le président du conseil de la sécurité de l’ONU à New-York aux Etats-Unis.
Devant les membres du conseil de sécurité de l’ONU, la CENCO a fait un état de lieu de l’évolution du processus électoral en cours en République Démocratique du Congo.
Tout en prenant acte du pas significatif accompli dans le processus électoral notamment par la désignation du candidat de la majorité présidentielle, et du dépôt des candidatures, les prélats Catholique ont rappelé aux membres du conseil de sécurité, que tous n’ont pas pu déposer leur candidature.
« à l’exception du cas de Moïse Katumbi pour lequel, nous rappelons au gouvernement le respect de l’Accord de la Saint Sylvestre », a indiqué la CENCO.
Pour les princes de l’Eglise catholiques, il faut tout mettre en œuvre pour aboutir à des élections crédibles, transparentes, inclusives et apaisées, car les élections biaisées maintiendront la crise au pays.
Aux membres du conseil de sécurité de l’ONU, la CENCO, a réitéré ses recommandations pour un aboutissement heureux du processus notamment : la publication aussitôt des listes provisoires de personnes enrôlées afin de rassurer le peuple congolais de l’effectivité des personnes réellement enrôlées sans empreintes digitales ; la recherche d’un consensus sur l’utilisation de la machine à voter, en favorisant les concertations tripartites entre la CENI, la Majorité et l’opposition autour des experts ; le parachèvement de la mise en œuvre de l’Accord de la Saint Sylvestre, notamment en appliquant le reste des mesures de décrispation.
« Que l’on évite de forcer l’interprétation des lois et de manipuler la justice dans le but d’exclure de façon arbitraire certains candidats de la compétition électorale. Les élections non inclusives constitueront un préjudice au processus de la pacification du pays », souligne les prélats.
La Conférence Épiscopale Nationale du Congo dit compter sur l’implication et l’engagement de la communauté internationale, en particulier la SADC et la CIRGL, pour aider la RDC à sortir de la crise en respectant les clauses de l’accord du 31 décembre 2016.