C’est vers 23h que le régulier français a atterri sur le tarmac de l’aéroport international de N’Djili avec la dépouille de l’artiste musicien Meridjo décédé en Belgique, le 27 août dernier à l’âge de 67 ans.
Présents, Jossart Nioka Longo et les autorités de la ville de Kinshasa qui se sont rassurés de toutes les formalités d’usage, afin que le corps sans vie de Jean-Marie Belobi Ng’Ekerme dit Meridjo (Mary Jo) quitte l’aéroport et soit conservé à la morgue de l’hôpital du cinquantaine.
Jeudi 8 octobre aux premières heures de la matinée, pour accueillir le défunt, Madame la commissaire en charge de la culture et NTIC de la ville de Kinshasa, Yvette Tabu, la conseillère du gouverneur en matière socioculturelle Yolande Elebe Ma Ndembo y compris le conseiller culturel du chef de l’Etat. Jossart Nyoka Longo, président du Conseil d’administration de la Société congolaise des droits d’auteurs et des droits voisins (Socoda) est doublement touché d’abord en tant qu’un des gestionnaires des droits d’auteurs et coéquipier de l’illustre disparu.
Car, rappelons-le, le regretté a été un ancien batteur de l’orchestre Zaïko Langa Langa. L’on pouvait voir les chaudes larmes traversant les joues de ces membres qui composent le comité d’organisation des obsèques de l’un de ceux qui ont écrit l’histoire de la musique congolaise contemporaine. A l’instar des obsèques du musicien Raja Kula, deux mois plus tôt, ce comité parait serein.
Créateur du rythme « Cavacha », Meridjo est parmi les premiers artistes qui ont intégré le groupe musical populaire Zaïko Langa Langa, lors de sa création par Vital Moanda-di- Veta (DV Moanda). C’était en 1969. L’annonce de sa disparition a sensiblement affecté les connaisseurs de la bonne musique congolaise. Et les autorités de la ville de Kinshasa vont lui rendre des hommages vibrants avant son enterrement.