Le président de l’Assemblée nationale pense que cela permettra à l’État congolais d’être un exemple de répression des crimes qui violentent la conscience universelle.
Dans le cadre de sa thèse de doctorat soutenu samedi 23 décembre 2017, le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku Ndjalandjoko, a proposé la création d’une cour spéciale en RDC pour réprimer les crimes internationaux commis. D’après lui, cela permettra à l’État congolais d’être un exemple de répression des crimes qui violentent la conscience universelle.
«Il nous faut devenir un État pilote en matière de répression des crimes internationaux en Afrique dans le monde. Raison pour laquelle, je suggère la création d’une cour spéciale congolaise pour réprimer les crimes internationaux. Nous garantissons la souveraineté judiciaire. Une cour spéciale qui devra être mise en place par une loi congolaise. Mais une loi qui sera précédée par un accord négocié avec les Nations Unies et l’Union Africaine », a déclaré Aubin Minaku ajoutant que l’objectif poursuivi dans sa proposition c’est de lutter contre l’impunité face aux crimes de guerre, entre autres.
A l’issue de sa soutenance, Aubin Minaku a été proclamé docteur en droit international.
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