Donald Trump a affirmé lundi ne pas attiser les « tensions raciales » aux Etats-Unis avec ses attaques répétées contre des élues démocrates issues des minorités, alors que se multiplient les menaces contre les quatre femmes.
« Non, il n’y a pas de tension raciale », a assuré le président américain à la presse, en accusant à nouveau ces élues de « ne pas aimer » les Etats-Unis.
Alexandria Ocasio-Cortez (New York), Ilhan Omar (Minnesota), Ayanna Pressley (Massachusetts) et Rashida Tlaib (Michigan) font l’objet depuis une dizaine de jours d’attaques quotidiennes de Donald Trump, qui les a appelées à « retourner » d’où « elles viennent ».
Les démocrates ont dénoncé des propos « racistes » et plusieurs dirigeants étrangers, dont la chancelière allemande Angela Merkel, les ont réprouvés.
Mercredi, un meeting du milliardaire –qui brigue sa réélection en 2020– avait suscité un nouveau tollé: ses partisans ont scandé « Renvoyez-la! Renvoyez-la! » à l’encontre spécifiquement d’Ilhan Omar, la seule des quatre à être née à l’étranger, en Somalie.
D’autres incidents ont été enregistrés depuis.