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Législatives : des candidatures invalidées font polémique

Polémique sur les candidatures des législatives rejetées

15 222 ont été retenues sur les 15 505 dossiers déposés. Principal motif d’exclusion, une centaine de candidats s’étaient présentés sous différentes étiquettes politiques et dans différentes circonscriptions.

Comme pour les candidatures à la présidentielle, l’opposition dénonce un tri à la tête du client, quand la majorité se félicite que la CENI ait appliqué la loi dans toute sa rigueur. Le premier exemple soulevé par l’opposition est celui de Fidèle Babala, coaccusé de Jean-Pierre Bemba devant la CPI. Il voit sa candidature à Kinshasa, invalidée pour « subornation de témoins », comme son patron. Le MLC, son parti, s’étonne alors de la validation d’une autre candidature, celle d’Aimé Kilolo comme suppléant à la députation provinciale à Lubumbashi ville. Ancien avocat de Jean-Pierre Bemba passé ensuite dans la majorité présidentielle, il a pourtant été condamné exactement pour les mêmes faits.

L’opposition dénonce également un deux poids, deux mesures sur l’invalidation pour défaut de nationalité. Sur les 13 recalés par la CENI, on trouve essentiellement des figures de l’opposition ou d’anciens proches du pouvoir. Alex Kandé l’ancien gouverneur du Kasaï central au début de l’insurrection Kamuina Nsapu ou l’ancien vice-ministre Willy Mishiki, par exemple. Dans le même temps plusieurs ministres ou députés de la majorité n’ont eu pas été dénoncés pour défaut de nationalité, pointe l’opposition. Autre enseignement de cette liste provisoire, le dauphin « surprise » du président Kabila Emmanuel Ramazani Shadary n’apparait pas sur la liste des députés dans son fief du Maniema. Alors que ses rivaux, dont les noms étaient le plus souvent cités comme candidat de la majorité pour la présidentielle, ont tous bien pris le soin de déposer leur candidature aux législatives. Les  exclusions pour défaut de paiements ne concernent que des candidats d’une seule province, le Sud Ubangi.

D’après le code électoral, la démarche de recours n’est pas la même selon que l’on soit candidat à la présidentielle ou aux législatives. Les six candidats retoqués à la présidentielle ont jusqu’à mardi minuit pour saisir la Cour constitutionnelle. Les candidats aux législatives, en revanche, ont cinq jours ouvrés pour déposer leur recours. Les décisions de la Cour devront intervenir dans les dix jours ouvrables, alors que les listes définitives sont  attendues le 19 septembre.



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