Le président de l’Assemblée nationale de la RDC, Christophe Mboso a obtenu la condamnation par la SADC de l’agression rwandaise grâce au plaidoyer qu’il a mené lors d’un colloque par visioconférence, ayant regroupé tous les présidents des Assemblées nationales de la Communauté de développement de l’Afrique australe.
Les travaux ont permis à Christophe Mboso d’obtenir la condamnation ouverte du Rwanda pour son occupation d’une partie du territoire congolais, à travers la rébellion du M23.
En outre, le speaker de la Chambre basse du Parlement congolais a demandé à ses pairs de mener un plaidoyer auprès de leurs chefs d’Etat et de gouvernement respectifs pour obtenir également la condamnation sans équivoque de l’agression rwandaise ; d’exiger le respect de l’intangibilité des frontières de la RDC, le retrait, sans délai et sans conditions, des troupes rwandaises, et leurs alliés du sol congolais.
« Depuis plus de deux décennies, mon pays fait face à des agressions répétées du Rwanda. Et cela, au mépris de la politique de bon voisinage et du rapprochement menée par Kinshasa, depuis l’avènement de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, président de la République et chef de l’Etat. (…). L’agression actuelle de la RDC par le Rwanda sous le label du M23 est couronnée par l’occupation illégale de Bunagana avec la complicité et l’implication de l’Ouganda », a rappelé Mboso.
Il a, par ailleurs, ajouté que l’Assemblée nationale du Congo-Kinshasa a récemment rejeté la ratification de l’accord économique conclu avec l’Ouganda, de même que tous les accords avec le Rwanda, y compris l’interdiction de survol de sa société Rwandair de l’espace congolais. Selon lui, les différentes agressions de la RDC par le Rwanda violent impunément tous les traités internationaux et régionaux.