L’inspecteur Didi Kelekelo président de la commission nationale de censure, a réagi aux propos du chanteur congolais Koffi Olomidé, concernant cette commission qui, selon le Grand Mopao, « n’a pas de raison d’être dans un pays comme la RDC ».
Très indigné de ces propos, Didi Kelekelo a indiqué que « la Commission nationale de censure n’a pas été créée pour des motivations politiques . C’est plutôt pour protéger les consommateurs contre des chansons ou œuvres immorales.
Le patron de la commission nationale de censure, a rappelé que cette structure a vu le jour le 21 février 1996, par la volonté du Premier ministre Léon Kengo Wa Dondo encore vivant et du ministre de la Justice Joseph Singa. « Le président Mobutu n’avait rien à voir là-dedans. Sinon, il l’aurait créée depuis longtemps, plutôt qu’à une année de sa chute ».
Il précise par ailleurs que, « même dans les pays de vieille démocratie, la censure des œuvres existe pour nettoyer les œuvres de paroles ou images choquantes ».
S’agissant du paiement des frais, « nous ne percevons pas de liquidité. Le paiement se fait à la Rawbank, moyennant 20$ la chanson, et non 300$ comme l’a soutenu Koffi Olomode ».
Didi Kelekelo a néanmoins déclaré regretter les dérapages des agents de l’ordre constatés lors de l’interpellation de Koffi Olomide.