L’augmentation du prix du transport commun serait à l’origine de la rareté des petites coupures dans la capitale congolaise.
Justine quitte son domicile à Massina cet après-midi, pour se rendre à Gombé en taxi faire une course. A destination, la jeune femme donne au chauffeur un billet de 1000 FC. Le conducteur de taxi reproche à Justine de ne lui avoir pas prévenue qu’elle y aurait un besoin de remboursement. C’est le début d’une discorde entre Justine et le chauffeur de taxi. La situation est légion depuis l’augmentation du prix du transport à commun.
Les billets de 50, 100 et 200 francs congolais (FC) se font rares dans la ville de Kinshasa.
Les chauffeurs de taxi font face à une absence de petites coupures à remettre à leurs clients, en guise de reliquat. «Il nous faut de nouvelles petites coupures en urgence pour nous faciliter le change. Sinon, il y aura à tout moment des discussions inutiles avec les clients», suggère un chauffeur.
Pour faire à cette rareté de petites coupures, les chauffeurs recourent à l’achat des petites coupures auprès des particuliers. Ces derniers occupent les différentes artères de la capitale pour troquer les grandes coupures contre des petites coupures avec 30% d’intérêt.