Le front Commun pour le Congo (FCC), saisi la justice pour que les coupables répondent de leurs actes.
Le FCC Kasaï-Oriental dénoncé les actes de violence et d’agression dont ont été victimes ses sympathisants par les membres du parti de Félix Tshisekedi le 1er décembre dernier lors du lancer officiellement de la campagne électorale de son candidat à la présidentielle.
Selon Vincent Ngoyi Ngoyi, chargé de communication du FCC/Kasaï-Oriental, au moment où le cortège passait sur l’avenue Kalonji à son croisement avec l’avenue Odia David, un groupe des jeunes qui se trouvaient à la permanence de l’UDPS ont lancé des projectiles à bout portant, avant de s’attaquer violemment à la dernière rangée des sympathisants du FCC constituée majoritairement des femmes.
« Le bilan fait état de 35 blessés graves et des fractures dans le camp des participants à la marche. Comme si cela ne suffisait pas, ces jeunes ont procédé, au pillage simultané de la résidence de Madame Félicité Ngalula, présidente fédérale du parti politique ACDD, membre du FCC et le siège dudit parti sis avenue Inga. Des vitres cassées, des biens de valeur et des sommes d’argent ont été emportés », a indiqué Vincent Ngoyi Ngoyi.
Le FCC a saisi la justice pour que les coupables répondent de leurs actes.
« Le FCC Kasaï-Oriental prend l’opinion tant nationale qu’internationale à témoins et saisit les instances compétentes pour que justice soit faite. La province du Kasaï-Oriental ne veut pas revivre les tristes événements du 28 novembre 2011 », a-t-il conclu.
Le regroupement politique du chef de l’État condamne avec la dernière énergie ces actes qu’il qualifie de « jalousie te de provocation ».