Le ministre de l’Economie nationale, s’est exprimé pendant une conférence de presse qu’il a organisé à Kinshasa.
Les conducteurs de transport en commun doivent reprendre le service ce mardi 22 mai 2018. C’est du moins une recommandation de Joseph Kapika, ministre Le ministre de l’Economie nationale. Il a lancé cet appel lors d’un point de presse qu’il a organisé à Kinshasa, et a indiqué que les revendications des chauffeurs seront étudiées.
« Je lance un appel à tous les chauffeurs, pour qu’ils reprennent le travail. Je ne suis pas aussi d’accord avec les présidents des parkings, qui ont exercé des pressions sur les chauffeurs », recommande le ministre Kapika.
Ce mardi matin à Kinshasa, les Kinois ont été surpris par la grève des chauffeurs des taxi et taxi bus. Ces conducteurs protestent contre les tracasseries dont ils sont victimes de la part des hommes en uniforme et des agents des différents services urbains commis au transport.
Ils dénoncent également la nouvelle tarification du transport par l’hôtel de ville, estimant être lésés. Le prix du transport est passé de 500 (0,31 USD) à 700 Francs congolais (0, 43 USD). Et ils demandent aussi la baisse du prix du carburant.
Pour ce qui est du prix du carburant, le ministre de Joseph Kapika fait remarquer qu’un réajustement s’est effectué « au regard du prix observé sur le marché mondial où le pétrole et le carburant sont en ébullition ».
Il a aussi profité de l’occasion pour fustiger le comportement de la population qui détruit les véhicules de l’Etat et des privés.
« Nous pouvons avoir la joie de casser un véhicule, mais nous augmentons nos peines. Nous privons l’Etat de ce moyen de transport que nous prenons tous à un prix abordable. Mettez-vous aussi à la place d’un particulier qui investit dans un bus. Vous le détruisez. Vous lui privez de moyens de substance, mais aussi toute sa famille », interpelle-t-il.
Lle président provincial de l’Association des chauffeurs du Congo (ACCO), appelle la population à l’apaisement et indique qu’avec le gouvernement, ils sont en train de travailler « pour que la situation redevienne à la normale. »
Depuis la matinée de lundi 21 mai, la ville de Kinshasa a été paralysée à cause de la grève des taxi et bus.
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