C’est ce que pense le président sortant de la RDC qui s’est exprimé dans les colonnes du quotidien belge « Le Soir ».
Joseph Kabila a profité de cette espace qu’il a accordé à nos confrères pour dresser le bilan de ses dix-sept années à la tête de la République démocratique du Congo. Le chef de l’Etat a d’ailleurs souligné que les élections en RDC ont été organisées souverainement.
Joseph kabila a tout de même déploré l’ingérence de certains pays tels que la Belgique dans la vie politique de son pays. Le président congolais pour lui estime que la République démocratique du Congo n’a pas de « comptes à rendre » au ministre belge des Affaires étrangères. La Belgique n’avait par exemple aucun droit de donner des conseils au Congo pour l’organisation des élections du 23 décembre, ou de soutenir une opposition qu’il estime en quelque sorte « organisée à l’étranger ». Pour Joseph Kabila, il n’appartient pas à la Belgique de faire le choix des dirigeants congolais, de les inviter, de leur « offrir des chocolats ».
Il rassure tout de même que les des observateurs internationaux seront présents lors des scrutins du 23 décembre prochain, notamment l’Union africaine, de la Communauté des États d’Afrique centrale ou encore d’Afrique australe.
Kabila a expliqué que même si l’UE ou les Etats-Unis regrettent que leurs observateurs ne soient pas conviés, leurs rapports n’auraient pas de valeur selon le président congolais car ces rapports sont déjà écrits à l’avance pour critiquer la RDC.
Le président congolais pense aussi que ses années à la présidence de la RDC, ont apporté stabilisation, réformes et modernisation à la RDC. Il a d’ailleurs bien l’intention après les élections de rester au Congo, où il sera sénateur de droit, où il a ses exploitations agricoles et où il rappelle qu’il est toujours militaire de réserve.