Lors de son allocution du 25 septembre dernier à la tribune de l’ONU, Kabila n’a pas oublié les problèmes liés au climat.
Le chef de l’Etat a mis engarde certains puissances occidentales sur le regard que celles-ci portent sur la conservation des forêts et de la biodiversité.
Le pays de Joseph Kabila, la République Démocratique du Congo (RDC), figure parmi les nations qui détiennent les plus grands massifs forestiers de la planète.
Devant les nations réunies en plénière, le président congolais Joseph Kabila, a fustigé les «considérations de certaines puissances économiques sur la question du climat ainsi que le regard que celles-ci portent sur la conservation des forêts et de la biodiversité ».
« Nous ne pouvons faire, enfin, de l’ONU, une organisation pour tous au profit des sociétés durables tant que la faune et la flore des pays détenteurs des grands massifs forestiers ne serviront que d’ornement, sous le prétexte bien choisi de constituer le poumon de l’humanité, sinon de réparateurs des dégâts environnementaux causés par les industries du Nord, si en même temps aucune volonté réelle d’allouer des contreparties conséquentes à nos populations, ne cristallise des engagements maintes fois souscrits mais jamais tenus », a-t-il déclaré.
Il faut noter que le pays de Joseph Kabila la République démocratique du Congo est l’un des grands pays dont les massifs forestiers jouent un rôle important dans la régulation du climat. Cependant, le pays ne tire pas profit de son potentiel forestier pour des raisons diverses.