L’agence de l’Organisation des nations Unies affirme que les 150 000 déplacés, qui sont rentrés à Djugu, vivent dans des conditions déplorables
Le Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR), rapporte que la situation dans cette partie de la République, demeure « déplorable » après des violences communautaires qui ont occasionné le déplacement massif de la population.
D’après le HCR, les violences communautaires à Djugu auraient causé plus de 350 000 déplaces. Les retournés manquent, entre autres, des logements, les nourritures etc.
«La situation sur place est déplorable. Au total, environ 350 000 personnes auraient fui la violence. Beaucoup parmi ceux qui sont revenus constatent que leurs villages et leurs maisons ont été réduits en cendres, ce qui les oblige à se déplacer à nouveau», a expliqué Charlie Yaxley, porte-parole du HCR vendredi 13 juillet 2018 à Genève.
«Les défis humanitaires sont vastes. Les hôpitaux, les écoles et autres infrastructures ayant été complètement détruits. Le HCR est vivement préoccupé par le nombre d’enfants souffrant de malnutrition aiguë et qui ont besoin de soins médicaux urgents », a-t-il ajouté.
Le HCR craint le risque de propagation des maladies notamment le choléra dans les sites des personnes déplacées de Djugu près de l’hôpital général de Bunia, suite au manque d’eau et des installations hygiéniques appropriées.