Dans un communiqué signé par Dr Mwanda Nlenda et Dr Way Kembala, respectivement Secrétaire Général et Secrétaire Général Adjoint chargé de l’administration du SYMECO, les médecins de services publics disent avoir pris en compte les efforts consentis par le gouvernement.
Le Syndicat des Médecins de la République Démocratique du Congo (SYMECO) avait décidé le 29 avril 2018 de renoncer à la grève. Les médecins considèrent que « des initiatives courageuses ont été prises autour de leurs préoccupations majeures portant notamment sur la promotion en grades, l’application de l’augmentation à 100% de la prime de risque professionnel dans le cadre du budget 2018 et l’alignement progressif à la prime de risque professionnel de nombreux médecins non payés ». Pour sa part, l’Association de Droit des Patients (ADP) se félicite de l’accord trouvé entre le gouvernement congolais et Syndicat National des Médecins (SYNAMED). L’Association de défense des droits de patients (ADP) a été lancée officiellement vendredi 19 décembre 2014 à Kinshasa. Elle a comme objectif de lutter contre les inégalités constatées dans l’accès aux soins de santé de qualité.
Pour Elodie Nsimire Muzigirwa, la présidente de l’ADP les deux parties à savoir le Gouvernement et le Synamed, doivent tous s’engager à la mise en application de l’accord trouvé car en situation de grève ce sont toujours les patients qui sont victimes. Elle appelle le gouvernement et le Syndicat des médecins à privilégier le dialogue afin de trouver une solution durable à cette question. « Nous félicitons le gouvernement et les médecins pour l’accord qui a été trouvé. Les dernières grèves ont porté préjudice à plusieurs patients et il y a eu de nombreux morts. Nous demandons aux deux parties de s’engager dans la mise en application de cet accord. Nous insistons sur les points de discordes comme le cas des médecins qui ne recevaient pas leurs primes et aussi la question liée au barème. Nous ne voulons pas qu’on retombe dans la même situation de grève après cet accord. » Elle espére aussi qu’à chaque fois qu’il y aura un désaccord, les deux parties se mettront autour d’une table pour que les patients ne puissent pas en pâtir encore une fois.