Un malade est mort et plusieurs autres sont abandonnés à leur sort suite à cette manifestation déclenchée depuis le 18 juillet.
Hôpital général d’Aketi, il 11h, aucune ombre des infirmiers dans les parages. Les malades sont abandonnés à eux même. Mais qu’est ce qui justifie cette situation ? une seule réponse à cette question, les infirmiers sont en grèves. Cet hôpital est donc paralysé.
Le nombre très réduit de médecins ne permet pas de faire face à la prise en charge des patients à l’hôpital général de référence d’Aketi. Le médecin chef de zone d’Aketi, Willy Amali déplore la situation.
« A l’hôpital général, on avait au moins vingt-deux malades. Ils sont allés maintenant dans les structures de santé privées, là où les soins ne se font pas correctement. Et on vient aussi d’apprendre qu’un malade vient de décéder. On est en train de se débrouiller avec les médecins. Parce qu’ici à Aketi nous sommes au nombre de trois. », a dit Willy Amali.
Sur les trois médecins que compte cet hôpital, un médecin est en mission de service à Kisangani et les deux autres « chercher comment stabiliser les malades, mais ça ne tient pas », reconnait la même source.
Selon le docteur Willy Amali, cet hôpital compte quarante-neuf infirmiers. « Selon les syndicalistes des infirmiers d’Aketi, ils sont en train de réclamer l’argent de prime de trois mois et le départ du ministre de la Santé au niveau provincial », a-t-il précisé.
Au mois de mai dernier, le gouverneur du Bas-Uele avait affirmé qu’une enquête est ouverte pour découvrir qui détourne les primes des infirmiers.