Le mouvement citoyen FILIMBI (sifflet en français) dénonce la détention «arbitraire» de cinq de ses membres arrêtés depuis le 30 décembre 2017. L’avocat de ce mouvement, Me Kabeya Lukusa, dit ne détenir aucune nouvelle sur le lieu où sont gardés ses clients.
«Ils ont été arrêtés pendant qu’ils sensibilisaient dans la rue sur la marche du 31 décembre 2017. Depuis qu’ils sont arrêtés, nous n’avons plus de messages quant à leurs destinations», a déploré Me Kabeya Lukusa.
Les responsables de ce mouvement disent avoir écrit au procureur général de la République pour se saisir du dossier, étant donné que ces personnes sont accusées d’outrage au chef de l’Etat et l’incitation à la révolte.
Me Kabeya Lukusa a aussi indiqué qu’il ne parvient pas à assister ses clients. «Toutes les portes sont fermées», fait-il savoir.