Le décor des prochaines joutes électorales s’éclaircit davantage. L’Avenir du Congo (ACO), parti politique membre de la Majorité Présidentielle, s’aligne en ordre de bataille pour la prochaine élection présidentielle de 2018. Le Président national de l’ACO, Patrick Bologna, a affirmé la position de son parti à vouloir participer aux scrutins sur tous les fronts et se déclare ainsi prêt à affronter la muraille du seuil électoral. L’ACO n’entend pas s’allier à une quelconque plateforme électorale pour imposer sa victoire. C’était lors d’une conférence de presse tenue vendredi 23 mars 2018 à Notre-Dame de Fatima dans la commune de la Gombe, que Patrick Bolongo s’est exprimé. Commande fonction
« Ce serait, en effet, une erreur de croire qu’un regroupement ou une plateforme électorale offrirait ipso facto des sièges électoraux aux partis politiques, franchissant ainsi le seuil de représentativité aux échéances électorales », a déclaré Patrick Bologna
Selon lui, avec le même nombre de candidats que devront aligner pour chaque circonscription les partis membres d’un regroupement électoral et les partis solitaires, il s’annonce sans l’ombre d’un doute, des conflits superfétatoires allant dans le sens d’intérêts mal partagés.
En ce qui concerne la conformité de l’ACO au niveau du Ministère de l’Intérieur, Patrick Bologna a confirmé, cependant, que le parti continue d’exister et ne pose aucun problème quant à sa dénomination. Ceci faisant ainsi référence à « l’Avenir du Congo » dédoublée, appartenant à l’ex membre du G7 Dany Banza, que le Conseil National du Suivi de l’Accord vient de mettre in terra. Le Président national de l’ACO a signalé avoir participé à une réunion stratégique, sur cette affaire du dédoublement de certains partis politiques, avec le bureau du CNSA dont elle lui réserve la primeur de la publication des retombées incessamment.