Dans une interview accordée ce mercredi 7 octobre à nos confrères de Rfi, le nouvel archevêque de Kinshasa s’est prononcé sur l’actualité politique en RDC.
S’agissant de la question de la machine à voter qui divise la classe politique congolaise, le successeur du cardinal Laurent Mosengwo, a signifié qu’avec la volonté politique, on aurait pu trouver une solution intermédiaire.
« S’il y avait vraiment de la bonne volonté de la part de la classe politique au Congo, je crois qu’on aurait déjà trouvé une solution intermédiaire. Par exemple, l’élection présidentielle où il y a pas trop de candidats, on pourrait utiliser le papier et pour les autres élections, on pourrait utiliser la machine parce qu’il y a trop de candidats », a proposé le nouvel archevêque de la cité capitale congolaise.
Pour monseigneur Fridolin Ambongo, il ne faudrait pas que la machine à voter devienne un obstacle pour la tenue des élections.
L’archevêque métropolitain de Kinshasa, suggère que cette question fasse l’objet des discussions de la Tripartite Majorité-Opposition-CENI, afin de dégager un consensus.