L’organisation non gouvernementale Action paysanne pour le développement (APD) alerte sur le danger que courent 13 nourrissons aux côtés de leurs mères incarcérées dans la prison centrale de Munzenze.
L’ONG affirme que ces nourrissons dont certains sont nés dans la prison de Munzenze souffrent de diverses maladies et manquent des soins. Selon Salomon Chandi, Coordonnateur de l’APD, l’âge de ces nourrissons varie entre une semaine et un mois. « Il y a 13 nourrissons dans la cellule des femmes à la prison centrale qui sont victimes des plusieurs maladies suite aux conditions inhumaines qu’ils traversent. Il n’y a pas d’hygiène, certains sont déjà malades, victimes de convulsion, de toux chroniques et d’autres présentent de syndrome d’épilepsie. Nous avons constaté s’ils continuent de rester en prison, ils risquent d’y mourir », confie le coordonnateur de l’APD. Elle estime à une cinquantaine, le nombre de femmes actuellement détenues à Munzenze. Parmi elles, des condamnées et celles qui attendent d’être présentées devant les instances judiciaires. En marge du 58ème anniversaire de l’indépendance de la RDC, 56 détenus parmi lesquels aucune femme, avait été libéré de la prison de Munzenze suite à une « mesure de clémence » du président de la république, Joseph Kabila.
L’APD demande l’implication des acteurs humanitaires pour accompagner ces nourrissons dont les vies sont en danger en apportant «des soins médicaux appropriés et une supplémentation nutritionnelle. Action paysanne pour le développement intervient dans les domaines de protection, des droits de l’homme, de santé, de sécurité alimentaire et de l’éducation dans la province du Nord-Kivu.
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