Antonio Guterres secrétaire général des Nations unies, appelle au dialogue entre les leaders de la coalition au pouvoir au sujet de la « crise politique qui agite la République Démocratique du Congo.
« Je reste préoccupé par les tensions politiques au sein de la coalition au pouvoir, qui pourraient saper la fragile stabilité politique, inverser les progrès réalisés depuis les élections de 2018 et le transfert pacifique du pouvoir qui en résulte. J’appelle toutes les parties prenantes à résoudre leurs différends par le dialogue, conformément à la Constitution », a écrit Antonio Guterres dans un rapport remis lundi 30 novembre dernier au Conseil de sécurité.
S’agissant des consultations nationales lancé le 2 novembre par le président de la République et qui ont pris fin ce mercredi. L’objectif du chef de l’État, est de parvenir à « l’union sacrée » de la Nation. Tshisekedi doit désormais annoncer ses décisions d’un jour à l’autre. Mais dans son camp, les dirigeants de son parti, l’UDPS, estiment qu’il doit « tourner la page » de la coalition FCC-CACH, donc rompre avec l’accord secret signé avec son Joseph Kabila en janvier 2019.
Il sied de rappeler que, c’est dans ce contexte de crise au sein de la coalition au pouvoir et d’attente que le président Félix Tshisekedi a reçu mardi « pendant près de quatre heures » une centaine de hauts-gradés de l’appareil sécuritaire notamment officiers de l’Etat-major de l’armée et de la police au palis de la nation.