Jean-Pierre Lisanga Bonganga l’une des figures emblématiques de la contestation en RDC, a accusé le chef de l’État Félix Tshisekedi de déstabiliser volontairement l’institution Parlement.
L’engagement du président Félix Tshisekedi de mettre en place une nouvelle coalition afin de gouverner le pays dans les trois prochaines années, est vivement critiqué par le camp Fayulu, qui le perçoit comme un aveu d’échec de ses deux premières années passé au sommet de l’État.
Le coordonnateur de la Dynamique pour une sortie de crise (DYSOC), a interpellé le président Félix Tshisekedi dans une déclaration au vitriol mardi 22 décembre.
« Dans le même élan, il a délibérément mis en berne le fonctionnement du gouvernement provoquant ainsi la déstabilisation de cette institution qui, aux termes de la Constitution, est chargée de conduire la politique de la nation », a-t-il dénoncé.
Connu comme un acteur hardi, Lisanga Bonganga a également dénoncé la démarche qu’il qualifie de malheureuse et cynique du régime en place, qui consiste à instrumentaliser le pouvoir judiciaire, en violation de la loi fondamentale.
« Comme si cela ne suffisait pas, le régime politique en place, toujours en violation de la Constitution et de la loi portant libre administration des provinces, s’acharne maintenant sur la déstabilisation des institutions provinciales au travers soit de la remise en cause des actes légaux pris par les Assemblées provinciales, soit au travers des chantages odieux exercés sur les gouverneurs de provinces réfractaires à toute adhésion à l’union sacrée », épingle-t-il .
Le cadre Lamuka appelle le peuple congolais à se lever contre cette dérive totalitaire conformément aux dispositions pertinentes de la constitution.