Le but de cette 2ème édition était de promouvoir l’éducation de cette jeunesse, selon le coordonnateur de cette rencontre, Jackson Lohanga.
La deuxième édition du Festival Mwinda na molili (FMNM) organisée par le collectif « Malafi arts production » a été consacrée à la mise en valeur de la créativité littéraire et artistique des jeunes kinois. Le but était de promouvoir l’éducation de cette jeunesse, a déclaré dimanche le coordonnateur de cette rencontre, Jackson Lohanga, à la clôture de cette manifestation organisée les 16 et 17 décembre 2017, au collège Bonsomi, dans la commune de N’djili.
Ce festival, a-t-il dit, a servi de cadre pour mettre en valeur les œuvres d’arts réalisées par des jeunes artistes de la capitale, dans la perspective de la promotion de leurs talents, dans des domaines aussi variés que la musique, la littérature, la danse contemporaine, l’humour. Le tout tournait autour du thème central, à savoir « Donne-moi une place sans la famille sans distinction des races, sexes, langues, religions ou opinions politiques ».
Le directeur de l’Unesco en RDC, Augustin Bikole, a, pour sa part, salué le niveau de créativité ayant conduit à l’organisation matérielle de ce festival, qui selon lui, a eu lieu dans un coin éloigné du centre-ville, assoiffé de savourer les fruits de la culture.
Le temps de la littérature en lingala
Par ailleurs, les écrivains congolais Christian Gombo et Richard Ali, avaient conjointement animé une conférence littéraire, en prélude du festival, prônant tour à tour l’émergence d’une littérature congolaise qui valorise le lingala, dans tous les milieux éducationnels en RDC.
Les deux orateurs ont fait savoir que leur motivation principale pour la rédaction des romans et des livres en lingala vise notamment de détruire le complexe d’infériorité qui anime de nombreux jeunes vis-à-vis de la langue française et d’encourager la transmission de connaissance au moyen de cette langue nationale.
Le festival avait pour sous thème « Masomo en lingala Kelasi », pour encourager les parents de toutes catégories socio-économiques confondues, à scolariser leurs enfants. Un spectacle de danse a été présenté par le chorégraphe Jackson Lohanga, signale-t-on.