La section genre du Congrès International Congolais (CIC), a déposé 31 août dernier, au cabinet du président de l’Assemblée Nationale, Christophe Mboso une lettre dénonçant l’usage de faux dans les dossiers des membres à la plénière de la CENI.
Il sied de noter que, cette nouvelle dénonciation concerne également les trois candidates de la composante Organisations féminines défense des droits de la femme.
Citant nommément la candidate, le congrès dénonce le fait que celle-ci « aurait déposé une fausse pièce d’identité et un faux CV dans lesquels elle s’identifie comme originaire de la province de Lomami, territoire de Ngandajika alors que sa vraie identité (cfr fiche de passeport des Affaires Étrangères) dont une copie est jointe en annexe de la lettre, la candidate est originaire du Territoire de MIABI dans la Province du Kasaï Oriental ».
Et d’ajouter, « elle procéderait de la sorte pour dérouter la commission PAJ ainsi que la Commission paritaire chargée d’apprécier la conformité légale des différents dossiers mais aussi de veiller à la représentativité nationale des membres de la prochaine plénière de la CENI ».
La section genre du CIC sollicite ainsi une implication personnelle de chacune des institutions précitées pour remédier à « cette irrégularité qui sape l’image de l’Assemblée Nationale, de la Présidence et les efforts de la mise en place d’une nouvelle génération de dirigeants responsables, capables de redorer l’image du pays ».
Pour rappel, au total, treize candidates avaient été déclarées éligibles. Vingt-cinq réseaux d’organisations de défense des droits des femmes ont participé à l’élection. Tatiana Nguya, Jeanne Nzuzi et Joséphine Ngalula sont les trois femmes élues. Le Procès-verbal a été déposé le 10 août 2021 à l’Assemblée nationale. L’une des candidates devra ainsi être retenue comme membre de la plénière de la CENI au sein de la composante Société Civile, sous composante Organisation de défense des droits des femmes.
Le 25 aout dernier, des femmes de la société civile et des organisations de défense des droits de la femme, réunies au sein du REFEDED avaient également fait une déclaration dénonçant l’usage du faux et appelant au respect des textes.