L’étau se resserre autour de Félix Tshisekedi. A l’approche des élections de 2023, des voix s’élèvent pour dire « Non » à la candidature de l’ex-leader de l’Udps suite à son bilan jugé « mitigé » et au tripotage lors de la mise en place de la CENI.
En première ligne de ceux qui brandissent la disqualification du chef de l’État, il y a l’ancien ministre des Relations avec le Parlement, Jean-Pierre Lisanga Bonganga. Le coordonnateur de la Dynamique pour une sortie de crise justifie sa position, notamment par l’entérinement forcé par l’Assemblée nationale de trois membres indûment mandatés par l’opposition au bureau de la centrale électorale.
L’opposant souligne même que la plénière qui a orchestré cette forfaiture, n’avait connu la participation que « des députés membres de l’Union dite sacrée de la nation, à l’absence de ceux de l’opposition, au mépris du consensus tant souhaité par la DYSOC, confirmant ainsi, la politisation à outrance de la CENI ».
En outre, le proche de Martin Fayulu avance « l’incapacité » du régime Tshisekedi d’assurer l’ordre public et de garantir l’intégrité du territoire en signant des accords de capitulation avec des pays agresseurs de la RDC.
« Le pouvoir en place est incapable d’offrir au peuple congolais le bien-être. En tout état de cause, pour la DYSOC, le défi majeur que doit relever le peuple congolais aujourd’hui, est celui de s’opposer farouchement à l’occupation de notre pays par des forces étrangères pour sa balkanisation, en vue de la remise en cause existentielle de la nation congolaise », a-t-il indiqué.
Au regard de ce tableau sombre, Lisanga Bonganga dit être convaincu que « M. Félix Tshisekedi, porté dans des mauvais draps par la nébuleuse Union dite sacrée de la nation s’est disqualifié ».
Par conséquent, martèle-t-il, « Félix Tshisekedi serait bien inspiré de ne pas se porter candidat à la présidentielle de 2023 ».