Dans un communiqué rendu publique le 6 août dernier, les évêques déplorent le comportement des autorités congolaise relatif au dépôt des candidatures à la présidentielle
La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), a déploré lundi 6 août dernier, un certain nombre de choses, dont le traitement particulier réservé à Moïse Katumbi par le pouvoir.
Pour la CENCO, cette situation est tout simplement inacceptable.
« La CENCO est vivement préoccupée par la volonté affichée par ceux qui sont au pouvoir d’exclure certains candidats à la présidence de la République. À ce propos, la CENCO est très peinée par le sort inacceptable réservé à Monsieur Moïse Katumbi, sujet congolais à qui les autorités refusent l’entrée dans notre pays en l’obligeant de rester à étranger », indique le communiqué de la CENCO.
Les prélats recommandent au pouvoir de Kinshasa de laisser le président d’Ensemble pour le Changement revenir au pays.
« La CENCO exhorte vivement les autorités congolaises à revenir sur leur décision en laissant notre compatriote Moïse Katumbi rentrer au pays et déposer sa candidature comme tous les autres candidats », ajoute les évêques.
Ainsi, la CENCO condamne la violence avec morts d’hommes et des dégâts matériels au poste frontalier de Kasumbalesa. Il exhorte par ailleurs, les autorités congolaises à faire preuve de retenue et de haut sens de responsabilité.
Rappelons tout de même que Katumbi est empêché d’entrer en République Démocratique du Congo.