Actuellement internés dans une clinique de Kinshasa, les blessés sont pris en charge médicalement il avait été touché par balle lors des manifestations du Comité Laïc de Coordination (LCL) le 31 décembre 2017 et le 21 février 2018.
Parmi les neuf victimes, il y a une demoiselle qui avait été touchée par balle et cette balle s’est logée dans une zone sensible. L’Etat congolais a décidé de l’évacuer sur recommandation des médecins. Tous ceux qui se font soigner à Kinshasa sont pris en charge totalement par l’Etat congolais. « Certaines ont été opérées. Les balles logées dans leurs corps ont été extraites. Ces balles sont les pièces à conviction que nous allons intégrer dans les dossiers de chaque victime. Il y a des certaines victimes qui seront opérées cette semaine et d’autres la semaine prochaine », déclare la ministre congolaise des Droits Humains, Marie-Ange Mushobekwa. En effet, les éléments des forces de l’ordre qui se sont rendus coupables des violences des droits de l’homme, le 31 décembre 2017 et le 21 janvier 2018, vont répondre de leurs actes devant la justice congolaise. La commission continue à travailler. « Le travail de la commission s’arrêtera le jour où les procès prendront fin. Au cours de ces manifestations, je souligne qu’il y a aussi des policiers qui ont été tués et d’autres blessés grièvement. Justice sera faite. Ces procès seront publics », rajoute la ministre.
Marie-Ange Mushobekwa avait mis en place, en février 2018, une commission mixte chargée d’enquêter sur la violation des droits de l’homme lors des marches récemment organisées par le Comité Laïc de Coordination (CLC). Cette commission est chargée de collecter les données sur les violations graves des droits de l’homme par l’audition des victimes, témoins et ayants droit, aussi la rédaction des rapports et leurs transmissions aux autorités judiciaires. Un premier rapport préliminaire avait été publié en attendant le rapport final détaillé qui est en élaboration.