RCA : retour de calme à Yongo après une nuit d’échange des tirs entre les FACA et les rebelles

Les combats qui ont débuté à 3 heures du matin se sont poursuivis jusqu’à 8 heures du matin au village Yongo, à 9 kilomètres de Bouar sur l’axe Bocaranga.

 

Les forces gouvernementales et leurs alliés contrôlent la localité, mais les populations, apeurées,  ne sont pas de retour à la maison, a-t-on appris des sources sécuritaires locales.

D’après les mêmes sources, les soldats FACA, appuyés par les mercenaires russes et les troupes rwandaises contrôlent toute la zone, allant du village Yongo jusqu’à Bessan, en passant par Doukou. Les rebelles, quant à eux, se sont retranchés dans la brousse, située dans la périphérie de ces localités.

Pour l’heure, les populations civiles, qui ont quitté leur domicile à cause de cet affrontement entre les soldats FACA et les rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) ne sont pas encore rentrées chez elles. D’autres ont peur d’éventuel

retrait des forces gouvernementales du secteur.

Rappelons que depuis le retrait des rebelles du CPC de la ville de Bouar, la plupart d’entre eux se sont retirés dans les villages périphériques de la ville, commettant de multiples exactions sur les populations civiles qui ne cessent de faire appel au gouvernement pour éventuel détachement des forces loyalistes  dans les différentes localités.

RCA : des tirs retentissent au quartier PK5

Les raisons de ces tirs sont encore ignorées, mais l’on déplore déjà plusieurs cas de blessés parmi lesquelles les civils.

PK5, quartier populaire du troisième arrondissement de Bangui, est secoué depuis une heure par des détonations d’armes lourdes et légères. On ignore les raisons de ces tirs, mais on déplore déjà plusieurs cas de blessés parmi les civils.

Si la plupart des miliciens d’autodéfense du PK5 sont déjà incorporés dans les forces armées centrafricaines, les détonations d’armes lourdes et légères survenues ce mardi après-midi au marché du PK5 semblent surprendre plus d’un.

On ignore les raisons de cet affrontement violent, mais on déplore déjà de nombreux cas des blessés parmi les civils qui sont aussitôt transférés à l’hôpital pour des soins.

Aux dernières nouvelles, certaines sources parlent d’un affrontement entre deux groupes miliciens d’autodéfense au quartier Ramandji.

Pour l’heure, les forces de l’ordre sont déployées sur place, mais le calme n’est pas toujours revenu.

RCA : un soldat FACA arrêté et placé en garde à vue

Il a été interpellé mardi 13 octobre par les forces de l’ordre devant le siège de l’autorité nationale des élections (ÂNE) et placé en garde à vue à la SRI.

Il s’appelle Cyrille Bazou, âgé de 29 ans, caporal-chef des forces armées centrafricaines (FACA). Selon les premiers éléments d’informations recueillies sur le lieu de la scène, le caporal-chef Cyrille Bazou, du bataillon  amphibie, détaché à l’ÂNE, et ivre au moment de la scène, aurait tiré plusieurs coups de fusil avec son arme de service sur les agents tablettes  qui ont manifesté ce mardi devant le siège de l’autorité nationale des élections pour réclamer le paiement de leur indemnité. Au moment des tirs, les manifestants se sont dispersés en catastrophe, et plusieurs d’entre eux auraient été légèrement blessés dans leur fuite.

Les forces de l’ordre, présentes aux moments de l’incident, ont également été surprises par cette forte détonation d’arme. Ce qui les a poussées à intervenir pour mettre la main sur le caporal-chef qui était dans un état d’ivresse avancé.

Placé en garde à vue à la section de recherche et d’investigation (SRI), le soldat Cyrille Bazou  devrait être sanctionné par ses chefs hiérarchiques, selon des sources proches du dossier.

Quant aux manifestants, ils ont pris un nouveau rendez-vous devant le siège de l’autorité nationale des élections ce mercredi pour un nouveau sit-in.

RCA : des tirs ont retenti à la direction générale de la police

Les auteurs de ces tirs à l’arme automatique seraient deux officiers subalternes de l’OCRB ayant participé au combat de Bambari contre les rebelles de l’UPC en janvier dernier.

Mercredi 10 juillet 2019, des tirs à l’arme automatique se sont fait entendre à la direction générale de la police. Selon des informations d’une source au ministère en charge de la sécurité publique, ce serait l’œuvre  de deux officiers subalternes de l’OCRB. On souvient que ces deux membres des forces de l’ordre, ont participé en janvier dernier, au combat de Bambari contre les rebelles de l’UPC.

L’histoire se serait passée comme suit. Ces officiers subalternes de l’OCRB exprimaient leur mécontentement suite au fit que leurs noms ne figuraient pas sur la liste du tableau d’avancement des officiers de la police publié le mardi 9 juillet. Le commandant d’unité de l’OCRB et son adjoint ont mené, avec leurs hommes, une incursion musclée à la direction générale de la police avant d’intimer l’ordre à  tout le monde de quitter les lieux.

Les deux assaillants ont barricadé l’entrée des locaux de l’OCRB. Une source proche de la direction générale de la police explique ne pas comprendre la motivation réelle des auteurs de cette mutinerie. Selon elle, en janvier dernier, le commandant d’unité de l’OCRB et son adjoint étaient des brigadiers de la police au moment de l’attaque de Bambari. Grâce à  leur bravoure, ils ont été récompensés en grade.

Passant de brigadier au grade de lieutenant, les deux ont été promus immédiatement par leur hiérarchie commandant et commandant adjoints de l’OCRB. Pour les intéressés, toutes ces promotions ne sont qu’une infime partie de récompense qu’ils devraient en avoir.