RDC : le gouvernement vient en aide à 100 ménages victimes des inondations

Plusieurs familles avaient été touchées par les dernières pluies qui se sont abattues sur la ville de Kananga le 26 décembre 2023.

 

Les victimes des inondations de la ville de Kananga dans le Kasaï-Central ont reçu mardi 06 février, une assistance financière. Cette aide du gouvernement central a été distribuée par le biais de la Caisse de solidarité nationale et de gestion humanitaire des catastrophes. Cette cagnotte a été collectée grâce à une opération lancée le lundi dernier.

« Nous procédons maintenant à une assistance aux victimes. Ce n’est qu’un pas. C’est le geste qui compte et le reste nous continuons toujours à faire des plaidoyers pour que tout le monde soit servi », a déclaré Gisele Ndaya.

Ils sont trois mille ménages victimes répertoriés dans la ville de Kananga (Kasaï-Central). Le ministre provincial de l’urbanisme et habitat du Kasaï-Central rassure que tous les 200 autres ménages bénéficieront eux aussi de cette assistance.

RDC : 14 personnes décèdent de choléra en une semaine

Le Centre d’instruction militaire de Mura à Likasi (Haut-Katanga), a enregistré 144 cas de Choléra.

 

L’épidémie de choléra a fait 14 morts en une semaine, au Centre d’instruction militaire de Mura. Cet établissement hospitalier a enregistré 144 cas. L’information a été donnée mardi 6 février, par commandant de la 22e région militaire, général Eddy Kapend. C’était en marge de sa rencontre avec une délégation de l’UNICEF bureau de Lubumbashi.

« Il y a 72 heures, les effectifs des patients s’élèvent à exactement 144 qui sont contenus par les soins. Nous avons connu 14 décès, on a sauvé énormément des malades qui sont rentrés dans les rangs. C’est une occasion pour moi de remercier l’UNICEF et les efforts qu’ils ont consentis parce que ça nous a permis de sauver la vie de plusieurs hommes chez nous dans le centre d’instruction de Mura », a souligné général Eddy Kapend.

Cet officier des FARDC a assuré que cette épidémie est en train d’être maitrisée dans ce centre de formation militaire avec l’appui notamment de cette agence du système de l’ONU.

RDC-Combats à l’Est : les Léopards apportent leur soutien aux victimes

Face aux nombreuses vidéos des atrocités ont fait le tour de la toile, Sébastien Desabre et ses poulains, se sont montrés solidaires de la population congolaise.

 

De nouveaux combats ont opposé l’armée et le mouvement rebelle du M23 à Goma. De nombreuses vidéos des atrocités ont fait le tour de la toile et n’ont laissé personne indifférent. Au sein de l’équipe nationale congolaise, bien que la concentration soit de mise sur la demi-finale de CAN, prévue mercredi 7 février face à la Côte d’Ivoire, les Léopards se sont exprimés sur les réseaux sociaux.

Léopards ont réagi de concert sur les réseaux sociaux. Une action concertée pour alerter et ne pas laisser passer les exactions dans leur pays.

Le capitaine Chancel Mbemba a adressé une « très grosse pensée pour toutes les victimes des atrocités de Goma », sur Instagram ou sur X, accompagné d’un visuel – le regard d’un enfant en détresse, maquillé du drapeau congolais – où l’on peut lire « le Congo saigne, priez pour le Congo ».

Même réseau, même photo pour Fiston Mayélé. Le natif de Mbujimayi dans le Kasaï central a posté un message en lingala : « La vie n’a pas de prix, venez en aide à nos frères. » Théo Bongonda, Arthur Masuaku ou encore Gédéon Kalulu leur ont emboîté le pas. « Je suis Goma, je suis Congolais, nous voulons la paix », peut-on lire notamment sur le compte du latéral droit, quand Bongonda appelle à l’arrêt immédiat des combats.

Source : RFI

RDC : des déplacés sans assistance à Lushagala

Certains d’entre eux bravent l’insécurité pour tenter de trouver de quoi vivre dans des champs se trouvant dans les zones sous occupation des rebelles.

 

Plus de mille ménages de nouveaux déplacés vivant dans le camp de Lushagala, au quartier Mugunga, à Goma, ont besoin d’assistance. Loin de leusr maisons et leurs champs, nombreux parmi eux bravent l’insécurité pour tenter de trouver de quoi vivre dans des champs se trouvant dans les zones sous occupation des rebelles.

Sur les 11 242 ménages qui vivent dans le camp de Lushagala, seulement 10 115 reçoivent une assistance alimentaire. C’est du moins ce que confirme Tabu Kalamira Kanane, la présidente du site des déplacés de Lushagala.

Ces déplacés lancent un SOS aux autorités afin de recevoir une assistance matérielle ou financière.

RDC : la CENI publie un nouveau calendrier électoral

Près d’un million de Congolais n’avait pas voté lors des élections générales en décembre dans le Masisi et le Rutshuru au Nord-Kivu à l’est du pays et à Kwamouth dans le Mai-Ndombe à l’ouest de la RDC.

 

Pendant les élections générales du 20 décembre dernier, plusieurs Congolais n’avaient pas pu voter pour des raisons sécuritaires. C’est à cet effet que la Commission électorale a publié le nouveau calendrier électoral. Ce sont plusieurs scrutins qui sont attendus cette année dans le pays.

Selon la CENI, près d’un million de Congolais, n’avaient n’ont pas voter en décembre dans le Masisi et le Rutshuru au Nord-Kivu à l’est du pays et à Kwamouth dans le Mai-Ndombe à l’ouest de la RDC. Si les sièges attribués à ces territoires ont été gelés dans les différentes institutions, c’est tout de même sans ces élus que les parlementaires ont fait leur rentrée, lundi 29 janvier.

Ces sièges seront donc attribués par les électeurs après le scrutin fixé au 5 octobre 2024. Des électeurs qui seront, toujours selon la Commission, enrôlés dans le courant du mois de juillet. Ensuite ce sera la période du dépôt des candidatures et de gestion des contentieux avant la campagne électorale prévue du 4 septembre au 3 octobre.

Avant, d’autres élections législatives nationales et provinciales doivent avoir lieu dans les circonscriptions qui avaient voté en décembre, mais dont les résultats ont été ensuite annulés en raison d’irrégularités. A Masimanimba dans le Kwilu et à Yakoma, au Nord Ubangi, les électeurs retourneront aux urnes le 28 avril.

RDC : pas moins de 182 présumés délinquants présentés à la presse

Appelés « kuluna », ces présumés bandits ont été appréhendés par la police des commissariats urbains de la Tshangu, du Mont-Amba, de la Funa et de la Lukunga.

 

Au moins 182 présumés malfrats ont été présenté à la presse mercredi 31 janvier, à Kinshasa. Selon le commandant provincial de la PNC à Kinshasa, le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimba Limba, ces présumés bandits ont été appréhendés par la police des commissariats urbains de la Tshangu, du Mont-Amba, de la Funa et de la Lukunga. Parmi eux, un élément de la police nationale congolaise, appelé Blaise Bila Katushidi avec sa bande.

Le groupe de Blaise Bila Katushidi faisaient monter de force des citoyens dans un bus de marque 207 pour les dépouiller. Ils ont tous été arrêtés pendant trois opérations de bouclage ciblées organisées par la police. Des faits que cet officier de la PNC rejette. Il soutient que sa troupe et lui ont interrompu des troubles crées par des délinquants au quartier Mikondo, dans la commune de Kimbanseke.

La PNC de Kinshasa a demandé aux kinois de ne pas avoir peur parce que les policiers effectuent leur travail d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens.

RDC : l’ODEP dénonce les recrutements illégaux à l’ARMP

C’est dans une lettre adressée au président Félix Tshisekedi que l’Observatoire de la dépense publique (ODEP) a signalé cette pratique.

 

L’ODEP dénonce les pratiques de recrutement illégal à l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP). Dans lettre adressée au chef de l’Etat et signé par Florimond Muteba, président du conseil d’administration de l’ODEP, ces recrutements illégaux concernent agents et cadres au niveau de la direction générale et dans les provinces. Notons tout de même que le document ne mentionne pas des cas précis.

Le document révèle que la pratique non conforme à la loi serait avalisée par la primature, « tutelle de l’ARM », ce qui enfreint le principe de transparence et des textes légaux régissant cette structure.

La résurgence de ces « antivaleurs, non seulement ne contribuent pas à l’efficacité et au bon fonctionnement de l’AMRP, mais aussi ternissent l’image de notre pays vis-à-vis de nos partenaires techniques et financiers », peut-on lire dans la correspondance.

Ladite institution demande à toutes les autorités concernées par « ce recrutement irrégulier » de retirer tous les actes entrepris en violation des textes légaux en la matière.

RDC : Félix Tshisekedi reçoit les vœux de nouvel an du corps diplomatique

La traditionnelle cérémonie d’échange de vœux entre le chef de l’Etat et le corps diplomatique a eu lieu mardi 30 janvier 2024.

 

Dans son discours adressé aux diplomates accrédité en RDC, le Président Tshisekedi est revenu sur les actions diplomatiques que la RDC a posées tout au long de l’année 2023. Il a cité par exemple l’accueil de certaines personnalités telles que le Pape François, le Président français Emmanuel Macron et l’organisation des IXèmes jeux de la Francophonie.

Par ailleurs, Félix Tshisekedi a indiqué qu’« Aucun dialogue ne peut et ne pourra intervenir avec notre agresseur tant qu’il occupera, quelle qu’en soit l’étendue, une portion de notre territoire ».

Le Président Tshisekedi a saisi l’occasion pour rappeler la position du pays sur l’agression dont il est victime dans l’Est : « mon gouvernement réitère le caractère non négociable de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la RDC ».

Selon lui, les Forces armées de la RDC (FARDC) demeureront, quoi qu’il en coûte, commises à la poursuite de l’ennemi jusqu’à son dernier retranchement.

Il a rappelé qu’il est de son droit et de son devoir, en tant que Commandant suprême, de défendre l’intégrité territoriale et la souveraineté du pays ainsi que de la mise en application du plan de paix issu des processus de Nairobi et de Luanda.

« Ce plan demeure la seule voie valable pour un règlement pacifique du conflit qui oppose notre pays à son agresseur la République du Rwanda », a ajouté le Chef de l’Etat de la RDC.

Pour Félix-Antoine Tshisekedi la RDC a respecté tous ces engagements prévus dans le plan de paix de Luanda et de Nairobi, alors que « le Rwanda a, comme dans ses habitudes, manqué aux siens ».

RDC : cinq jours de couvre-feu à Kimpese

La décision a pour but de permettre aux autorités de contrôler la situation sécuritaire détériorée par des manifestations publiques.

 

Le ministre provincial de l’Intérieur a décrété un couvre-feu de cinq jours à compter du jeudi 1er février 2024. La décision du gouvernement provincial fait suite à la détérioration sécuritaire. La cité de Kimpese est en proie aux manifestations publiques depuis lundi 29 janvier. Le bilan fait état de quatre personnes décédées dont trois éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC), des blessés graves et des arrestations.

Au cœur des revendications, la population dénonce l’insécurité qui cible les hôpitaux et centres de santé de la cité depuis quelques jours. Quatre structures hospitalières ont été dévalisées la semaine dernière. Selon la population, des malades et personnels soignants ont été molestés, sans que les services de sécurité n’interviennent malgré les alertes lancées.

Un comité de crise a été mis sur pied mardi 30 janvier, il est composé du ministre provincial de l’Intérieur, du chargé de renseignement, de la Police, de la Garde républicaines et du coordonnateur du Cadre de concertation de la société civile du Kongo-Central. Ledit comité s’est rendu sur place pour évaluer la situation.

Pour baisser la tension observée sur place, le comité de crise a décidé d’évacuer les blessés au nombre de neuf, vers les hôpitaux à Kinshasa, et de libérer tous les manifestants qui ont été interpellés lors des échauffourées contre les forces de l’ordre. Il entend visiter les magasins, les bureaux, domiciles pillés et autres véhicules incendiés au cours des échauffourées.

Le commissaire provincial de la police du Kongo-Central, Israël Kantu Bakulu, qui a fait partie de cette délégation, affirme que le calme règne dans la zone et que le trafic sur la route nationale numéro 1 Matadi-Kinshasa a repris.

CAN 2023 : la RDC sort l’Egypte et obtient son ticket pour les quarts de finale

Les Léopards viennent à bout des Pharaons après des prolongations et d’une longue séance de tirs au but.

 

La RDC obtient son ticket pour les quarts de finale dimanche 28 janvier, face à l’Egypte. Le pays de Félix Tshisekedi cherchait une victoire contre les Pharaons depuis 1974. Le temps réglementaire n’a pas suffi aux Congolais pour mettre fin à cette frustration qui dure depuis 50 ans, même pas avec l’effectif des Pharaons réduits à dix à la 96e minute.

Les Léopards sont tout de même venus à bout des Pharaons après les prolongations (1-1) et une longue séance de tirs au but (8-7).

« Je ne sais pas si c’est ma connaissance du foot égyptien qui nous a donné cette victoire. Nous avons été performants, même si nous n’avons pas validé la supériorité numérique. Mais, je suis fier de mes joueurs. Je savais que mon équipe était capable de rivaliser avec les Pharaons. Il y a longtemps que nous n’avions pas mené au score. J’ai toujours dit que l’on était des challengers. On va récupérer et se préparer pour la rencontre face à la Guinée. On veut aller le plus loin possible. On connaît nos forces et nos faiblesses. Le mérite revient à mes joueurs. Je suis heureux de leur débauche d’énergie. » a réagi le coach congolais Sébastien Desabre

Pour l’attaquant Meschack Elia, : « Ce n’était pas simple comme rencontre, on savait que l’Égypte pouvait être forte. Ils nous avaient battu lors de la CAN 2019. Aujourd’hui, on a ajouté la détermination qui nous a permis d’arracher cette qualification. On va la savourer. En arrivant en Côte d’Ivoire, nous avions d’abord l’objectif de passer en huitièmes de finale. Maintenant nous voilà en quarts. »

Samuel Moutoussamy, milieu de terrain : « On mérite ce quart de finale, nous avons mis les ingrédients, c’était compliqué. La séance de tirs au but était longue et compliquée émotionnellement. La Guinée, ce sera un vrai quart de finale. Honnêtement, arriver à ce stade de la compétition était un objectif que j’avais dans un coin de la tête en arrivant en Côte d’Ivoire. C’est chose faite et on aimerait aller encore plus haut tous ensemble. »

AGL est le partenaire logistique officiel de la CAN

En suivant la CAN et la publicité d’AGL, on croirait que cette entreprise n’est pas implantée chez nous… Au contraire, elle est bien en RDC. A kinshasa, leurs bureaux sont situés au 4200 avenue Général Bobozo Adruma, la Gombé sur poids lourd. AGL est aussi présent à Matadi, Lubumbashi et Goma.

 

Blanchard TUNGU, Clients operations Manager / Airfreight Operations Africa Global Logistics RDC, a accepté de répondre à nos questions. Il nous partage son sentiment sur cette compétition sur la coupe d’Afrique des nations qui se déroule en Côte d’Ivoire et dont nous sommes partenaire.

Parlez-nous de votre métier ?

Je suis en charge de l’import/export à l’aérien de tout type de marchandises. Avec mes équipes nous nous occupons des formalités douanières de bout en bout. Du point de départ à la livraison de la marchandise aux clients. C’est le transit aérien.

Que pensez-vous des performances des léopards à la CAN Cote d’Ivoire 2023 ?

C’est vrai qu’on avance à pas de torture, mais la victoire est nôtre. Avec Bakambu et Chancel le capitaine, nous avons des joueurs décidés à changer l’histoire. Nous avons raté un penalty, ce n’est qu’une erreur qui se justifie avec la pression qui pèse sur les épaules des joueurs. Bakambu est le renard de surface. Il peut faire des miracles. Il sait se remettre en cause, s’appuyer sur ses co-équipiers pour terrasser l’adversaire, mettre à mal toutes les stratégies des coachs adverses afin de faire briller le soleil sur l’équipe nationale. Je le crois dur comme fer, on en reparle le 11 février à l’issue de la finale.

RDC-Kayembe : les activités tournent au ralenti après l’effondrement d’un pont

Depuis quelques jours, les activités socio-économiques ne tournent presque pas à Kayembe à cause de l’effondrement d’un pont.

 

A Kayembe le pont Luhuku s’est cassé depuis deux semaines. Cet effondrement n’est pas sans conséquence dans le quotidien de la population. Les activités socio-économiques tournent au ralenti. C’est du moins ce qu’a affirmé Saidi Vumba, activiste des droits de l’homme et notable.

Selon ce notable, les élèves des villages avoisinants ont du mal à se rendre à l’école, et plusieurs véhicules bloqués occasionnant ainsi la hausse de prix des produits vivriers. Des commerçants attendaient impatiemment leurs marchandises, bloqué dans les véhicules qui ne peuvent pas traverser.

« Nous sommes pendant la période pluvieuse où les eaux inondent chaque fois. Et cette rivière se trouve entre les deux villages (Kalimaungu et Kayembe). Les enfants même de Kalimangu ont du mal à traverser pour aller à l’école.  Même les piétons ou même les motards souffrent. Les gros véhicules qui viennent du Sud-Kivu, ne vont pas traverser même si on envisageait cette solution provisoire que le chef de secteur et sa population sont en train de se battre pour en avoir », se plaint Saidi Vumbi.

Saidi Vumbi appelle à l’implication du gouvernement provincial pour la construction d’un nouveau pont.

RDC-Mweso : près de 19 morts et 27 blessés à la suite des explosions de bombes

L’armée accuse les rebelles du M23 et leurs alliés de l’armée rwandaise d’être à l’origine des explosions de bombes qui ont fait plusieurs victimes à Mweso.

 

Plusieurs bombes explosent jeudi 25 janvier, sur la cite de Mweso, territoire de Masisi (Nord-Kivu). Le bilan de ces explosions fait état de 19 civils morts et 27 autres blessés. Le doigt accusateur est pointé vers les rebelles du M23 et leurs alliés de l’armée rwandaise. L’information a été révélée dans un communique du porte-porole de l’armée de la province du Nord-Kivu, le lieutenant-colonel Guillaume Njike Kaiko.

Pour cet officier militaire, les rebelles ont posé cet acte « terroriste » après avoir été délogés de la cité de Mweso :
« Les FARDC ont contenu la barbarie de l’ennemie jusqu’à le repousser en profondeur au-delà de la cite peuplée de Mweso afin d’éviter les dégâts collatéraux du côté de la population civile. Ayant constaté la perte de la cité de Mweso, les terroristes du M23, appuyés par l’armée rwandaise, ont largué de manière aveuglette des bombes au mortier 120, orientées vers la dite cité, causant la mort de 19 personnes et 27 civils parmi les civils innocents ».

En dehors des morts et des blessés, plusieurs maisons d’habitation dans la cité de Mweso ont été détruites par les explosions des bombes. Considérant cet acte terroriste comme une violation grave du droit humanitaire international, les FARDC appellent la communauté internationale à se saisir de cette bavure afin d’en tirer les conséquences qui s’imposent.

Sur son compte X, le président du M23, Bertrand Busimwa a rejeté la responsabilité des dégâts enregistrés à Mweso aux FARDC.
Les FARDC quant à eux se disent déterminées à repousser hors du territoire national, l’armée rwandaise et les terroristes du M23.

RDC : un atelier pour installer une commission consultative du règlement des conflits

Ouvert mercredi 24 janvier, l’atelier regroupe des chefs de chefferie, des administrateurs de territoire, de la société civile et d’autres structures.

 

Ils sont environ quatre-vingt-dix chefs traditionnels, administrateurs de territoire, société civile et autres structures, réunis à Bukavu (Sud-Kivu). C’est dans le cadre d’un atelier qui pour objectif d’installer une Commission consultative de règlement des conflits coutumiers, (CCRCC) provinciale.

La Commission aura pour mission de traiter les recours des sentences contestées par les CCRCC des secteurs et chefferies d’une part, et traiter les conflits qui affectent les leaders des chefferies d’autre part.

Pour le gouvernement provincial, « L’organisation de la CCRCC provinciale, constitue pour le gouvernement provincial du Sud-Kivu un grand ouf de soulagement tant qu’il est appelé à recevoir toutes les réclamations pour une solution durable de stabilisation de nos pouvoirs coutumiers à la base »,

Jusqu’au vendredi 26 janvier, les participants vont pouvoir renforcer leurs capacités en matière de gestion des conflits coutumiers, élire et installer les membres de la CCRCC provinciale du Sud-Kivu, enfin designer le représentant du Sud-Kivu au sein de la Commission consultative de règlement des conflits coutumiers nationale.

CAN 2023 : les Léopards seront face aux Pharaons en 8ede finale

La République démocratique du Congo a validé son ticket après un match nul (0-0) face aux Taifa Stars de la Tanzanie mercredi 24 janvier 2024.

 

Les Léopards se qualifient pour les 8e de finale de la Coupe d’Afrique des Nations 2023. Après un match nul de zéro but partout face à la Tanzanie, mercredi 24 janvier, au stade Amadou Gon Coulibaly de Korobo, en Côte d’Ivoire.

Ce nul entre les deux équipes a permis à la RDC termine la phase de groupe en deuxième position, après le Maroc qui a eu raison de la Zambie sur le score d’un but à zéro au stade de San Pedro. Les Léopards vont croiser le fer face à la sélection Egyptienne le dimanche 28 janvier.

Rappelons que la RDC et l’Egypte se sont déjà croisées à deux reprises en phase à élimination directe de la CAN. Les Egyptiens ont toujours dominer les Congolais et remporter la qualification.

RDC-Elections 2023 : 688 personnes élues députés provinciaux (provisoire)

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a publié dans la nuit de dimanche à ce lundi 22 janvier la liste provisoire des députés provinciaux.

 

En RDC, ce sont 688 noms qui figurent sur la liste provisoire des députés provinciaux élus sur les 780 attendus. La CENI a publié la liste dans la nuit de dimanche à lundi 22 janvier 2024. L’institution chargée des élections, parle de de 17. 960.910 de suffrages valablement exprimés au niveau national avec un taux du seuil légal de représentativité de 3 % dans chaque province.

Il faut noter que la province de Kinshasa est celle qui a le plus de députés provinciaux, soit plus de 40 en raison de son grand nombre d’électeurs. En plus quelques circonscriptions ne sont pas concernées par cette publication. Notamment les circonscriptions de Budjala dans le Sud-Ubangi, Bomongo et Makanza dans l’Equateur n’ont pas été publiés pour raison d’enquête sur le disfonctionnement y observé le jour de vote.

A ces trois circonscriptions s’ajoutent celles de Masimanimba au Kwilu et Yakoma au Nord-Ubangi où les scrutins ont été annulés par la CENI pour fraude. Et aussi les territoires de Masisi et Rustshuru au Nord-Kivu où les élections n’ont pas été organisées à cause de l’insécurité.
Selon la CENI, près de 40 000 candidats avaient postulé aux législatives provinciales.

CAN 2023 : match nul entre la RDC et le Maroc (1-1)

Les Léopards de la RDC ont tenu en échec les Lions de l’Atlas du Maroc ce dimanche 21 janvier lors du match de la deuxième journée du groupe F.

 

La rencontre entre les Léopards de la RDC et les Lions de l’Atlas s’est soldée par un score d’un but partout (1-1). Ce sont les Marocains qui ont ouvert le score à la sixième minute par un but d’Hakimi. Les Congolais ont égalisé avec un but de Silas Katompa, désigné homme du match. C’était un match pendant lequel les deux équipes ont eu les moments de domination. A la première mi-temps, ce sont les Lions de l’Atlas qui ont commencé par imposé leur domination puis on a assisté à la monté en puissance des Léopards.

C’est à la Mais à la suite du corner obtenu par les Marocains, Hakimi, pas du tout attaqué, va ouvrir le score pour les Lions de l’Atlas à la sixième minute. Les Congolais vont alors réagir à la suite de ce but encaissé. Ils vont alors investir le camp marocain. A la suite d’une énorme faute sur Bongonda, des Congolais obtiennent un coup franc à la suite duquel Indonda recevra un coup au visage et sera blessé. L’arbitre est appelé par la VAR. Il désigne le point de pénalty. Bakambu se charge du penalty mais trouve le poteau. Il rate ainsi l’occasion pour son équipe de rejoindre au score le Maroc.

La RDC tient ainsi en échec le Maroc, demi-finaliste de la dernière coupe du Monde et empoche un point. Elle enchaine un deuxième match nul consécutif dans ce groupe F.

RDC : des fonctionnaires sans salaire à cause des erreurs sur les listings de paie

Les banques chargées de payer les salaires des agents de l’Etat ne les leur verse pas à casse des noms mal orthographié et des mêmes matricules attribués plusieurs personnes.

 

Plus de cent fonctionnaires ne reçoivent pas leur salaire depuis six mois pour certains et trois pour d’autres. La situation est causée par les erreurs enregistrées sur les listings de paie, notamment les noms mal orthographiés et les mêmes matricules attribués à plusieurs agents de l’Etat.

La gouverneure de province a eu vendredi dernier une rencontre avec tous les services et institutions concernés par la paie des fonctionnaires notamment les banques, les divisions provinciales et les services techniques. Il était question de trouver une solution à cette situation qui met en mal ces agents de l’Etat.

Une série des pistes de solution a été soumise ce lundi 15 janvier, auprès du chef de division provinciale de la fonction publique des actifs, Jean de Dieu BUDILA. Pour lui, « Le plus grand problème est que les agences payeuses sont gérées par l’ODG [l’Ordonnateur Délégué Général du Gouvernement]. S’il donne l’ordre, nous nous sommes sous ses ordres. Alors, nous avons demandé à l’autorité provinciale pour qu’elle s’implique auprès de la hiérarchie. Elle peut aller voir le ministre des Finances, parce que l’ODG est un agent du ministère des finances, il dépend directement du ministre des Finances. Auprès du ministre, elle peut lui demander que l’ODG retourne le pouvoir de traiter les agents ayant les numéros matricules erronés et ayant les noms mal orthographiés sur les listings et dans les arrêtés signés par le ministre de la Fonction publique ».

Le chef de division provinciale de la fonction publique du Kasaï-Oriental affirme avoir écrit à l’ODG, « ça fait deux ans, il ne répond pas ».

RDC-résultats provisoires des législatives : 477 députés de 44 partis politiques élus

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a publié, dans la nuit de samedi à dimanche 14 janvier, les noms de 477 députés nationaux élus aux législatives nationales.

 

Les résultats provisoires aux législatives nationales du 20 décembre dernier, ont été publiés ce week-end. Selon les listes de la CENI, 477 députés nationaux de 44 partis et groupements politiques ont été élus. Cette instance chargée d’assurer les élections en RDC parle de 17.976.551 de suffrages valablement exprimés au niveau national avec un taux du seuil légal de représentativité de 1%.

Les résultats provisoires de ces législatives ont été publiés par circonscription électorale. L’UDPS/Tshisekedi est le parti qui emporte plus de sièges. On note de nouvelles entrées à l’hémicycle. Quatre candidats députés qui s’étaient également présentés à l’élection présidentielle raflent les sièges à l’Assemblée nationale. Il s’agit de Matata Ponyo Mapon, élu à Kindu, Constant Mutamba à Lubao, Jean-Claude Baende à Mbandaka et Adophe Muzito à Kikwit.

Justin Kalumba proclamé élu dans la circonscription électorale de Kasongo au Maniema était parmi les 82 candidats aux législatives dont les suffrages étaient annulés par la CENI pour notamment fraude électorale. Le candidat aurait obtenu gain de cause après son recours introduit à la CENI.

La liste des députés nationaux est encore incomplète à cause des scrutins annulés dans les circonscriptions de Masimanimba au Kwilu et Yakoma au Nord-Ubangi pour fraude.

CAN 2023 : les Léopards s’envolent pour la Côte-d’Ivoire

Après neuf jours de préparation à Abu Dhabi aux Emirats Arabes unis, l’équipe nationale s’est envolé pour San Pedro.

 

Les Léopards de la RDC s’envolent ce vendredi 12 d’Abu Dhabi aux Emirats Arabes unis pour San Pedro en Côte-d’Ivoire. Ils vont prendre part à la Coupe d’Afrique des Nations qui se jouera du 13 janvier au 11 février prochain.

Dans la liste sélectionnée au départ, seul Edo Kayembe ne sera pas de la partie. Blessé au mollet, le milieu du terrain a été remplacé par le milieu Omenuke Mfulu de Las Palmas. La sélection congolaise sera basée à San Pedro pour disputer ses matches du groupe F dont le premier est prévu le 17 janvier 2024 contre les Cipolopolos de la Zambie. La RDC va évoluer dans ce groupe F avec la Tanzanie, le Maroc et la Zambie.

Le Canada félicite la RDC pour la tenue des élections pacifiques

C’est dans une déclaration rendue publique jeudi 11 janvier, que la ministre des Affaires étrangères de ce pays, Mélanie Joly s’est exprimée.

 

Le Gouvernement Canadien a félicité le Président Félix‑Antoine Tshisekedi Tshilombo pour sa réélection à la tête de la République démocratique du Congo. Il a aussi encouragé le peuple congolais pour la tenue d’élections pacifiques, malgré les difficultés rencontrées.

C’est une déclaration rendue publique que la ministre des Affaires étrangères du Canada Mélanie Joly a aussi encouragé la Commission électorale nationale indépendante à tenir compte des recommandations des missions d’observation électorale, et à appliquer les leçons tirées de ce processus électoral aux cycles électoraux futurs.

« Depuis plus de 60 ans, le Canada et la République démocratique du Congo entretiennent des relations bilatérales étroites. Aujourd’hui, près de 35 000 Congolais-Canadiens et Congolaises-Canadiennes vivent au Canada et enrichissent la culture et la diversité de notre pays par leurs contributions. Le Canada et la République démocratique du Congo sont des partenaires solides dans la poursuite de la paix, de la sécurité et de la stabilité. Que ce soit au niveau bilatéral ou multilatéral, nous contribuons aux efforts internationaux visant à promouvoir la stabilité et la paix », a rapporté la ministre.

RDC : Kinshasa conteste la rumeur sur sa volonté d’accueillir des réfugiés palestiniens

C’est un communiqué officiel que le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya, a nié toute discussion présumée avec Israël concernant cette affaire.

 

Les rumeurs et les projets d’accueil potentiel de migrants palestiniens en Afrique circulent depuis quelques jours sur la toile. La République démocratique du Congo vient de nier toute discussion présumée avec Israël concernant l’accueil de milliers de réfugiés de Gaza. « Le gouvernement de la République démocratique du Congo tient à clarifier fermement qu’aucune négociation, discussion ou initiative n’a été prise ou envisagée avec l’État d’Israël concernant l’accueil de migrants palestiniens de Gaza sur le territoire de la RDC. Les informations circulant à ce sujet sont fondées sur des rumeurs sans fondement et ne reflètent pas la politique ou les intentions du gouvernement congolais », c’est ce qui ressort d’un communiqué officiel.

Comme la RDC, Le gouvernement tchadien a également formellement rejeté les allégations suggérant la tenue de pourparlers entre Israël et le Tchad en vue d’accueillir des milliers de Palestiniens de Gaza.  Le ministre tchadien de la Communication, Abderaman Koulamallah, également porte-parole du gouvernement, a indiqué que de telles informations étaient catégoriquement fausses. Le Rwanda a aussi émis un démenti similaire à celui de la RDC et du Tchad.

Un haut responsable israélien, parlant sous couvert d’anonymat, a lui aussi rejeté ces informations. « À mon avis, il s’agit d’une illusion sans fondement. Aucun pays n’intégrera 2 millions de personnes, ni un million ni 100 000 ni 5 000. Je ne sais pas d’où vient cette idée », a-t-il déclaré.

RDC : la requête de Théodore Ngoy jugée « recevable mais non fondée »

La requête de ce candidat malheureux à la dernière élection à la magistrature suprême du pays est en étude depuis lundi 08 janvier par la Cour Constitutionnelle.

 

Théodore Ngoy, demande à la Cour constitutionnelle d’annuler toutes les élections de décembre dernier pour violations flagrantes du cadre légal des élections. La requête de ce candidat à la présidentielle est l’une des deux déposées à cette instance juridique.

Siégeant exceptionnellement à la Cour de cassation en matière de contentieux des résultats provisoirement publiés par la CENI, la Cour a reçu une plaidoirie du requérant qui revenait sur les irrégularités des opérations électorales.

Partant de l’enrôlement des électeurs à la prorogation de sept jours des opérations de vote.  Théodore Ngoy estime que la loi électorale n’a pas été respectée. Par conséquent, il plaide notamment pour l’annulation de tous les scrutins et pour la recomposition d’une autre CENI devant organiser de nouvelles élections.

Pour la CENI, le requérant Théodore Ngoy ne peut prétendre l’annulation des résultats provisoires parce qu’il a été le dernier sur la liste. « Et sur les 18 millions de voix, il n’en a obtenu que 4.000. La décision de la CENI est régulière », a soutenu le représentant de la CENI.

La requête de Théodore Ngoy a été déclaré « recevable mais non fondée. La Cour Constitutionnelle a pris l’affaire en délibéré et se prononcera « avant le 12 janvier prochain ».

RDC-législatives : 16 candidats invalidés saisissent le Conseil d’Etat

Ils ont introduit lundi 08 janvier, une requête pour demandent l’annulation de la décision qui rejette leurs suffrages.

 

La CENI a annulé vendredi 05 janvier, les suffrages de 82 candidats députés. C’est è l’issue de cette invalidation qu’une requête en contestation attaque la décision de la CENI. Celle-ci a été introduite lundi à la Cour constitutionnelle par le parti Alliance des Congolais Progressistes alliés (ACP).

Le candidat à la députation nationale et gouverneur de la ville-province de Kinshasa, Gentiny Ngobila, a saisi la Cour constitutionnelle contre la décision de la CENI, annulant les suffrages en sa faveur pour fraude, corruption et détention des machines de vote.

Selon le parquet général de cette cour, une action publique est déjà enclenchée par son office contre les faits de corruption, de fraude, de détention illégale des matériels électoraux et autres. Le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde a envoyé une correspondance à la Direction générale de migrations ( DGM), pour interdire la sortie du territoire congolais toutes les personnes concernées par la décision de la CENI du 5 janvier 2024.

Dans une autre correspondance adressée à la CENI, le parquet près la Cour de Cassation lui demande de lui transmettre tous les documents ayant conduit à l’annulation des voix de ces candidats.

RDC-Elections : 82 candidats invalidés par la CENI

La Commission électorale nationale indépendante a invalidé vendredi 05 janvier, 82 candidats aux législatives nationales, provinciales et locales.

 

Un communiqué de la Céni sur les invalidations des candidats, évoque les raisons de soit de « fraude, incitation à la violence envers les agents électoraux et actes de vandalisme de matériel électoral », soit de « détention illégale » des dispositifs électroniques de vote. Par conséquent les suffrages obtenus par les candidats concernés dans ces différents niveaux de scrutins ont été annulés purement et simplement.

Ont également été annulées, les élections législatives nationales et provinciales dans les circonscriptions électorales de Masimanimba en province du Kwilu, et de Yakoma, en province de Nord-Ubangi. Parmi les invalidés, il y a 3 ministres en fonction, 2 administrateurs, 6 sénateurs, un ministre provincial de Kinshasa, 4 gouverneurs, un vice-gouverneur et deux députés nationaux.

Les membres du gouvernement concernés par cette décision, l’on cite, entre autres, Didier Manzenga (Tourisme), Antoinette Kipulu (Formation professionnelle), Manuanina Nana (ministre près le président de la République). Chez les les gouverneurs de province il s’agit de Gentiny Ngobila (Kinshasa), Bobo Boloko (Equateur), Pancras Boongo (Tshuapa) et César Limbiya (Mongala). Y figure également Charles Mbutamuntu, ministre provincial en charge de l’Education de Kinshasa. Deux députés nationaux, Colette Tshomba (actuelle rapporteure adjointe de l’Assemblée nationale) et Nsingi Pululu (député national) ont vu aussi leurs suffrages annulés.

Selon adiac-congo.com au rang des fraudeurs, quelques personnalités politiques de poigne telles que le sénateur Evariste Boshab dans la circonscription électorale de Mweka, dans le Kasaï, ou encore, Tryphon Kin-Kiey Mulumba et Jean Filbert Mabaya à Masimanimba, dans le Kwilu, sans oublier le ministre honoraire des Transports, Justin Kalumba

RDC : des hommes armés tuent une personne et blessent deux autres

C’est le énième forfait commis par des bandits armés dont certains seraient aussi des combattants des groupes armés locaux.

 

Des hommes armés ont tué une personne et blessé deux autre dans la nuit de dimanche à lundi 08 janvier dans deux quartiers de la commune de Karisimbi, à l’Ouest de Goma. Selon plusieurs sources locales, il s’agit d’un énième forfait commis par ces hommes armés qui appartiendraient aussi à des groupes armés locaux.

Ces incidents interviennent quelques heures après le meurtre d’un autre jeune, vendeur de crédit pour téléphone mobile au quartier Kyeshero, en fin de semaine dernière. Les deux victimes sont actuellement internées dans un hôpital de la place, et seule l’arme du crime a pu être récupérée par la police.

La société civile plaide pour plus d’actions de la part des autorités provinciales pour endiguer l’insécurité et la circulation accrue d’armes détenues illégalement par des habitants.

RDC-élections : la CNDH réclame des poursuites judiciaires contre les auteurs des cas de flagrances

La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a déposé le 4 janvier devant la justice une dénonciation d’une quarantaine de cas de flagrance constatés le 20 décembre dernier.

 

Le 31 décembre 2023, la CENI a publié les résultats provisoires de la présidentielle du 20 décembre 2023. Ceux-ci mettent en tête Félix Tshisekedi. Une victoire qui intervient dans un processus électoral entaché d’irrégularités décriées par certaines missions d’observations électorales.

La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a déposé le 4 janvier devant la justice une dénonciation d’une quarantaine de cas de flagrance constatés le 20 décembre dernier, y compris bourrages d’urnes et des violences.

« Il nous revient que, dans certaines de ces machines à voter, il y a eu bourrage » a affirmé le président de la CNDH, président de la CNDH

La CNDH attend des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces cas. « Cette clameur, dois-je souligner, a plus tourné autour de la détention des machines à voter par des particuliers, probablement avec la complicité de certains agents de la Commission électorale nationale indépendante (Céni). La justice ainsi saisie par nous doit, je suppose, mener des enquêtes et des poursuites des personnes qui sont citées. » a-t-il expliqué

 

RDC : plusieurs quartiers inondés par les eaux du fleuves Congo

Les habitants des quartiers Bongondo, Ekunde, Socozelo, Petite-Ville, Cocoagri, Bokilimba, Basoko, Boyeka et autres ont les pieds dans l’eau.

 

Depuis quelques semaines, des habitations et édifices publics, des champs de plusieurs quartiers sont inondés par les eaux du fleuves Congo. Les habitants de Bongondo, Ekunde, Socozelo, Petite-Ville, Cocoagri, Bokilimba, Basoko, Boyeka et autres ont abandonné leurs maisons détruites soit inondées. Avec certains de leurs bagages sur la tête ou dans des charriots, ils vont ailleurs chercher un abri. Les autorités n’ont encore aménagé aucun site pour accueillir ces sinistrés.

Le centre-ville n’est pas épargné par cette catastrophe naturelle. La circulation est coupée sur plusieurs artères notamment sur les avenues d’Eyala, Royale, Mobutu, Du Congo et Bolenge. Même le quai du port public de l’ONATRA est totalement inondé.

Les sinistrés sollicitent l’intervention urgente des gouvernements provincial et central.

RDC-Elections 2023 : la CENI invité à faire la lumière sur les irrégularités

C’est une invite de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et l’Eglise du Christ au Congo (ECC).

 

« Déclaration conjointe CENCO-ECC, à la suite de l’observation électorale pour la justice et la paix post-électorales ». Les deux groupes d’observateurs ont invité, ce jeudi 04 janvier, la CENI à faire la lumière sur les cas d’irrégularité enregistrées pendant les élections du 20 décembre 2023.

Les deux institutions ont demandé au procureur général près la Cour constitutionnelle de se saisir de toute dénonciation en rapport avec les irrégularités afin de faciliter la sincérité électorale et redorer la fierté de la République.

Mgr Marcel Utembi et Révérend André Bokundoa présidents de la CENCO et de l’ECC, exhorté les Congolais à demeurer unis et vigilants dans le combat contre les antivaleurs d’où qu’elles viennent.

RDC : les Congolais célèbrent les martyrs de l’indépendance

Ce jeudi 04 janvier est une journée fériée en République démocratique du Congo, en mémoires des « martyrs de l’indépendance », tués en 1959.

 

C’est une journée déclarée fériée en RDC, ce jeudi 04 janvier 2024, en mémoire des martyrs de l’indépendance. Ils avaient été tués en 1959. L’histoire raconte que l’Alliance de Bakongo (Abako), le parti politique de Kasa-Vubu qui deviendra d’ailleurs président de la RDC le 30 juin 1960, prévoyait ce jour-là un meeting sur la Place YMCA à Kinshasa.

Ladite rencontre avait pour objectif de ne pas se faire distancer en popularité par le parti de Patrice Lumumba, MNC, qui avait lui organisé un meeting très suivi une semaine avant. Sauf que le jour du meeting, Kasa-Vubu et les siens décidèrent de l’annuler pour ne pas porter la responsabilité, si troubles il y avait ; étant donné que les revendications d’émancipation étaient fréquentes en cette période et que les colons belges, administrateurs de la RDC, avaient mis en garde Kasa-Vubu.

Plusieurs milliers de personnes qui étaient déjà sur le lieu du meeting refusèrent toute annulation. Elles commencèrent des casses et s’en prendront aux colons. La police réprimera sauvagement ces incidents. Une situation qui coïncidera avec l’arrivée dans ce même périmètre de plusieurs milliers des gens qui sortaient du stade de football après un match.

La confusion, la casse et la répression vont s’aggraver. Les statistiques de ces évènements ne seront jamais connues. Mais les estimations parlent de pas moins de cent morts.