RDC : 48 civils tués et 45 autres pris en otage depuis le début de l’année

C’est une information donnée mardi 02 avril par des sources sécuritaires de Djugu en Ituri.

 

Quarante-huit civils ont été tués et quarante-cinq autres ont pris en otage par les groupes armés Zaïre et CODECO au cours du mois de mars dernier. Parmi ces otages, 21 ont été relâchés.

Les mêmes sources révèlent que trente-huit attaques des groupes armés Zaïre et CODECO ont été enregistrées dans la même période dans ce territoire. Les combattants de CODECO et de Zaïre seraient aussi responsables de l’incendie de soixante-quatre maisons d’habitation dont trente-sept abris des personnes déplacées de Katsu non loin de Katoto.

D’après ces sources, le bilan de ces violences, fait état de six combattants de la CODECO tués, dix autres grièvement blessés, cinq miliciens de Zaïre tués et cinq autres blessés.

La société civile du territoire de Djugu réitère sa demande aux autorités militaires d’organiser des opérations de grande envergure contre tous les groupes armés.

RDC : Judith Tuluka Suminwa nommée à la tête du gouvernement

Le président de la République Félix Tshisekedi a nommé, ce lundi 1er avril, Judith Suminwa Tuluka au poste de Premier ministre.

 

Judith Tuluka Suminwa prend les rênes de la primature. Elle remplace à ce poste Jean-Michel Sama Lukonde. Cette nomination a été annoncée par la porte-parole du chef de l’Etat, Tina Salama, sur la chaine de télévision nationale, RTNC. C’est la première femme à occuper le poste de chef du gouvernement en RDC.

Précédemment ministre du Plan au sein du gouvernement Sama Lukonde II, elle était l’une des trois femmes à occuper un poste au sein de cette administration. Cette originaire du Kongo-Central est titulaire d’une maîtrise en économie appliquée, et a fait ses études supérieures à l’Université Libre de Bruxelles (ULB).

Judith Tuluka Suminwa a forgé son expérience professionnelle dans le secteur bancaire et au PNUD, avant d’embrasser une carrière au sein de l’exécutif national. Elle détient également un diplôme d’études complémentaires en gestion des ressources humaines dans les pays en voie de développement.

« Mes pensées vont à l’Est, dans tous les coins du pays qui aujourd’hui sont confrontés à des conflits face à des ennemis qui sont parfois cachés, qui ne se révèlent pas, mais que l’on trouvera, qu’on va pourchasser d’une manière ou d’une autre. Je pense à cette population et je suis de tout cœur avec elle » a-t-elle déclaré après sa nomination.

 

RDC : Joseph Kabila accusé de soutenir les rebelles du M23

Le chef du parti présidentiel Augustin Kabuya a accusé l’ex président de la République d’être derrière les rebelles du M23.

 

Augustin Kabuya accuse samedi 30 mars, l’ancien président congolais Joseph Kabila de soutenir les M23 dans la province du Nord-Kivu. Cette accuse arrive après que quelques jeunes cadres du parti de Kabila ont rejoint les rebelles au Nord-Kivu portés notamment par l’ancien président de la commission électorale Corneille Nangaa.

Augustin Kabuya à affirmer que l’ex-président Kabila a récemment fui le pays sans en aviser les services de migration. « Il n’habite plus ici. Retenez dans vos cœurs ceci, cette situation que nous traversons, c’est toujours Kabila qui est à la base de cette situation », a déclaré Augustin Kabuya.

Selon RFI, ce dernier a ensuite expliqué que l’ex-président aurait demandé à un dirigeant africain d’appuyer l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante et désormais rebelle Corneille Nangaa. Et ce « avec tous les moyens financiers et logistiques ».

Des propos ont révolté le camp Kabila. Pour Barbara Nzimbi, la conseillère en communication de l’ancien chef de l’État, ces affirmations sont « graves, irresponsables, incohérentes et frisent la folie ». Le parti de Tshisekedi croupît, selon elle, dans la « distraction » et ces accusations ne servent qu’à justifier son échec à la tête du pays.

RDC-assemblées provinciales : installation des bureaux définitifs

Plusieurs assemblées provinciales ont organisé en fin de la semaine dernière les élections des membres de leurs bureaux définitifs.

 

Certaines assemblées provinciales disposent déjà de leurs bureaux définitifs au complet. Ils ont été installés en fin de semaine dernière. D’autres notamment Kinshasa, attendent encore la validation de leurs règlements intérieurs par la Cour constitutionnelle.

En Ituri, Samuel Ajaruva, du MLC de Jean-Pierre Bemba, a été élu le même jeudi président du bureau définitif de l’assemblée provinciale.
Dans la Tshopo, le nouveau président de l’assemblée provinciale, Mattheus Kanga Londimo, est de l’AREP de Guy Loando.

L’assemblée provinciale du Kwango a aussi procédé, vendredi 29 mars, à l’élection des membres du bureau définitif de sa chambre, désormais piloté par André Masala Ikomba.

Le député provincial Martinien Ngandakwe Matingi a été président du bureau définitif de l’assemblée provinciale du Sud-Ubangi, au cours de la séance plénière tenue à Gemena le mercredi 27 mars 2024.

Le bureau définitif a été également installé à l’assemblée provinciale de Lomami. Il est présidé par Patrick Kilolo Ngoyi. Mais, cette équipe compte un poste vacant, celui du rapporteur, à la suite de l’invalidation du candidat unique qui avait postulé.

Au Sankuru, en revanche, tout est à refaire. Les membres du bureau provisoire ont été tous invalidés vendredi dernier par la cour d’appel.
Toutes les assemblées provinciales, qui ne l’ont pas en fait, devraient installer leurs bureaux définitifs avant le 22 avril, date prévue pour les élections des sénateurs.

RDC : 20 ans de servitude pénale pour le président du G5

Le Tribunal militaire de garnison de Beni a reconnu mardi 26 mars, Christian Utheki coupable de participation à un mouvement insurrectionnel.

 

Vingt (20) ans de servitude pénale, c’est le verdict rendu mardi 26 mars dernier par le Tribunal militaire de garnison de Beni. Cette condamnation est pour Christian Utheki, président du G5, une structure qui regroupe les communautés se réclamant victimes des atrocités des groupes armés en lturi. Il devra aussi verser dans les huit jours ouvrables la somme de quatre cent mille francs congolais des frais de justice.

Il est accusé de participation à un mouvement insurrectionnel pour avoir rassemblé des miliciens du groupe Zaïre à Kilo, Bule, Largu et Djalasiga, au motif d’assurer la défense de sa communauté contre les attaques de la CODECO. Il lui est aussi reproché d’avoir tenu des propos de nature à démoraliser les troupes et briser la confiance entre la population civile et les autorités militaires.

Notons que lors d’une émission radiodiffusée, le 12 septembre 2022, il avait nié l’existence des patrouilles militaires depuis l’instauration de l’état de siège. Le tribunal militaire de garnison de Beni condamne aussi Christian Utheki pour avoir tenu publiquement des propos outrageants contre les militaires des FARDC le 1er aout 2023 à Tchomia.

RDC-législatives nationales : 110 requêtes déposées à la Cour constitutionnelle

En contestation aux résultats définitifs des élections législatives nationales 2023, publiés par la Cour, les requérants demandent la correction des « erreurs matérielles ».

 

La Cour constitutionnelle a reçu 110 requêtes pour correction des « erreurs matérielles ». Les requérants contestent les résultats définitifs des élections législatives nationales 2023 publiés par cette Cour. Ils espèrent trouver gain de cause pour corriger les « erreurs matérielles » commises lors de l’examen des contentieux électoraux législatifs du 20 novembre 2023.

Selon Radio okapi, le président actuel de cette institution a ordonné la fin de réception de ces requêtes au greffe, annonçant qu’il va incessamment se pencher sur toutes ces demandes pour décider s’il y a lieu d’instituer une telle chambre.

Après près de deux mois de la publication provisoire des législatives par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), la Cour constitutionnelle, a réhabilité, mardi 12 mars, près de 50 députés nationaux, en remplacement de ceux qui siégeaient déjà à l’Assemblée nationale.

 

RDC : un accident de la circulation fait 7 morts et 50 blessés

Le camion qui transportait ces personnes en provenance de Kirumba, s’est renversé alors qu’il se rendait à Mbingi pour un enterrement.

 

Sept (07) morts et 50 blessés, c’est le bilan d’un accident de la circulation qui produit lundi 25 mars à Mbingi dans le territoire de Lubero (Nord-Kivu). Les sources locales rapportent que le camion qui transportait les victimes venait de Kirumba, s’est renversé alors qu’il se rendait à Mbingi pour un enterrement. Sur place, six personnes ont péri.  Une septième est morte à l’hôpital.

Les victimes ont été acheminées au centre de santé de référence de Mbingi. L’administrateur gestionnaire de cette structure médicale, docteur Augustin Baruti indique que sept blessés graves ont été référés à l’hôpital général d’Alimbongo. Près d’une dizaine d’autres, légèrement blessées, ont été renvoyées chez elles, l’hôpital ne disposant pas suffisamment de lits pour les accueillir.

Les causes de cet accident restent encore inconnues et le chauffeur du véhicule s’est enfui.

RDC : 13 civils tués dans une double attaque à Sayo

Le drame attribué aux rebelles des ADF, s’est produit les samedi 23 et dimanche 24 mars, à Sayo un quartier situé dans la périphérie de Beni.

 

La commune de Mulekera à Beni a été le théâtre d’une double attaque samedi 23 et dimanche 24 mars 2024. Le bilan fait état d’au moins 13 civils tués et une dizaine de maisons incendiées. Les deux attaques sont attribuées aux rebelles des ADF. La première attaque des ADF est intervenue samedi dans les cellules de Musuku, Kasanga-Tuha, Mundubiena du quartier Sayo. Sur place, les assaillants ont tué un civil et incendié quatre motos.

Ces rebelles ont mené dimanche une deuxième attaque dans la cellule Mutombe du même quartier, au cours de laquelle ils ont tué d’autres civils et incendié plusieurs maisons d’habitation.

La société civile de la commune de Mulekera reproche à l’armée de n’être pas intervenue, malgré les nombreuses alertes de la population. Pour le porte-parole des opérations militaires Sokola 1, capitaine Anthony Mwalushay, dit que les ADF ont profité d’une confusion créée à Sayo par certains Wazalendo et voleurs de cacao pour commettre ces crimes.

RDC : le gouvernement entend lancer le recensement général de la population

C’est le deuxième recensement de la population que connaitra la République démocratique du Congo après celui de 1984.

 

La RDC a tenu son 130e conseil des ministres du 22 mars 2024. Pendant la rencontre, le président Félix Tshisekedi a évoqué son ambition de lancer le recensement général de la population et de l’habitat. Il a révélé l’urgence et la nécessité d’en organiser un deuxième afin d’offrir au pays une base des données démographiques solide et fiable.

« À l’issue du recensement de la population et de l’habitat, notre pays sera en mesure de mettre en place des politiques socio-économiques et démographiques nécessaires à la conduite des affaires nationales à moyen et long terme, visant une répartition équitable de la richesse, des services publics et des postes représentatifs dans tout le pays », a indiqué le chef de l’Etat

Le recensement général de la population et de l’habitat permettra non seulement de disposer d’un fichier général, mais aussi facilitera l’obtention des données nécessaires à l’orientation des politiques publiques. Les dispositions sont en train d’être prise pour le début cette année de l’opération.

 

RDC : une campagne de vaccination contre la polio du 28 au 30 mars

Pendant trois jours, l’opération sera menée sur les 519 zones de santé que compte la République démocratique du Congo.

 

Le ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévention lance du jeudi 28 au samedi 30 mars, une campagne de vaccination contre la poliomyélite (Polio), sur toute l’étendue du territoire national. Celle-ci vise les enfants âgés de 0 à 5 ans. Pendant trois jours, campagne sera menée sur les 519 zones de santé que compte le pays. Ladite campagne s’inscrit dans le cadre Programme élargi de vaccination (PEV) du ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévention.

En prélude à cette activité, le PEV a récemment réuni les professionnels des médias, membres du Réseau des journalistes amis de l’enfant (RJAE) à un briefing sur la vaccination à son siège, dans la commune de la Gombe. Les échanges ont porté sur l’importance de la communication à travers les médias dans la lutte contre la polio, le bien-fondé et le challenge de la vaccination.

« Nous attendons de la presse d’appuyer la gestion des cas de refus identifiés afin de réduire la proportion de 19% à 2% et d’accroître la crédibilité et la confiance de la vaccination en diffusant l’information de qualité’ », a dit coordinatrice du Comité pour les opérations des urgences pour la polio (Coup), Dr Elisabeth Mukamba.

RDC : le bâtiment administratif de la morgue des Cliniques universitaires brûle

Causé par un court-circuit, l’incendie s’est déclaré dans la soirée du mardi 19 mars 2024.

 

Le bureau administratif de la morgue des cliniques universitaires de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo vole en fumée. A l’origine de cet incendie, un court-circuit provoqué par le surchauffement du générateur qui alimente les Cliniques universitaires en électricité.

L’incendie a été maitrise grâce à l’intervention des sapeurs-pompiers de la mairie de Kisangani. Mais avant, des jeunes présents sur le lieu de l’incident, sont intervenus en arrachant les portes de certains bureaux administratifs afin d’empêcher que la propagation du feu. C’est du moins ce qu’ont déclaré des sources proches de cet établissement hospitalier.

Le bilan fait état de ce que seuls quelques bureaux administratifs de la morgue ont été consumés par les flammes, la chambre froide qui sert à la conservation des corps a été épargnée.

RDC : des banques d’investissement et de crédits agricoles pour accompagner la jeunesse

C’est une proposition que vient faire le Mouvement citoyen éclairé (MCE) au président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi.

 

Le MCE a demandé au chef de l’Etat d’installer des banques d’investissement et des banques de crédits agricoles en RDC. L’Object selon cette structure, est de d’offrir à la jeunesse les moyens de se développer, de réaliser ses rêves et de contribuer à la construction du pays.

Cette demande du MCE s’appuie sur le discours d’investiture du chef de l’Etat, le 20 janvier dernier, au stade des Martyrs à Kinshasa, qui évoquait le rôle de la jeunesse dans ce deuxième quinquennat. Selon Hugues Boole, président de cette structure citoyenne, il est important que les jeunes congolais se lancent dans l’entrepreneuriat, qui est moteur de la croissance économique et de la création d’emplois.

RDC : l’incendie de l’usine Plastico Do Sol met en danger 600 emplois

Les travailleurs ont lancé un SOS au Gouvernement afin qu’ils ne se retrouvent pas en chômage technique.

 

D’importants dégâts matériels ont été enregistrés après un incendie déclenché mercredi 06 mars, de l’usine Plastico Do Sol. L’entreprise appartient au Groupe Congo Futur. Ce sont au total 600 emplois qui sont menacés. Préoccupés, les travailleurs ont lancé un SOS au Gouvernement, ils ont peur de ne plus pouvoir subvenir aux besoins de leurs familles si rien n’est fait.

Travailleurs et responsables de l’usine se sont retrouvés jeudi matin, sur le lieu du sinistre pour constater les dégâts causés par l’incendie. Ils s’affairaient à dégager les entrepôts pour récupérer quelques objets encore en bon état. Mais, l’essentiel est parti en fumée.

Tout serait parti une étincelle de feu qui s’est échappée lors d’un travail d’ajustage dans un entrepôt. Elle a touché des chaises plastiques puis le feu s’est rependu à la vitesse d’un éclair. Un feu qui n’a pas été maitrisé jusqu’à ce jeudi matin malgré les efforts des sapeurs-pompiers.

RDC : l’ONU appelé à suspendre le plan de retrait de la MONUSCO

C’est une requête formulée par le Prix Nobel de la paix 2018, Denis Mukwege dans une lettre ouverte datant du mardi 05 mars 2024.

 

Denis Mukwege demande au Conseil de sécurité de l’ONU de suspendre et revoir le plan conjoint du retrait de la MONUSCO de la RDC. C’est dans une lettre ouverte que le candidat malheureux à la présidentielle de décembre 2023, a formulé sa requête. L’homme politique justifie sa demande par la détérioration de la situation sécuritaire et humanitaire et à l’escalade des violences armées et ses effets sur la population du Nord-Kivu.

Pour lui, le retrait précipité des casques bleus et de la brigade d’intervention risque de laisser un vide sécuritaire, désastreux pour la protection des civils et la stabilité au pays. Le gynécologue invité le Conseil de sécurité à reconfigurer le mandat et la présence de la MONUSCO.

Denis Mukwege dénonce les violations massives des droits humains et du droit international humanitaire qui accompagnent cette crise sécuritaire dans l’Est de la RDC.

« Des sanctions fortes et des mesures immédiates doivent être prises afin que le Rwanda cesse son soutien au M23 et retire ses troupes du territoire congolais afin de favoriser la désescalade de la crise, taire les armes dans les Kivu, et la tragédie humanitaire », a-t-il insisté.

Il pense que ces crimes doivent être punis et toutes les responsabilités, établies, pour prévenir la répétition des violations du droit international.

RDC : plus de 300 blessés par balles et éclats de bombes à Goma

Ils ont été enregistrés en un mois dans la ville de Goma. Ces informations ont été données mercredi 06 mars par le du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

 

La CICR le nombre élevé des blessés soit 300 par balles et éclats de bombes enregistrés à Goma seulement le mois de février. Le directeur général du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Robert Martini, exprimé le désarroi de sa structure mercredi 06 mars, lors de sa visite à l’hôpital CBCA Ndosho à Goma.

40% de ces victimes sont des civils. Robert Martini condamne la non-protection « inacceptable » des civils et la prise à partie de ces derniers pendant les affrontements au Nord-Kivu.

« Ce que j’ai vu pendant cette visite, c’est vraiment un aperçu très bref de l’ampleur d’une catastrophe humanitaire extrêmement préoccupante. Et nous assistons vraiment à une crise de protection de grande ampleur à laquelle fait face la population civile. Nous sommes en train de plus doubler notre capacité de réponse opérationnelle ; dans certaines activités nous la triplons. Mais le point le plus essentiel ici c’est que la manière la plus efficace de réduire les souffrances humaines dans les situations des conflits armés reste le respect du droit international humanitaire par les parties au conflit », s’est-il exprimé.

Le directeur général du CICR a également visité le camp des déplacés de Lushaga, où 40 000 personnes sont arrivées ces dernières semaines, à la suite de récents affrontements autour de Sake. Il a dit avoir été témoin d’une « souffrance insoutenable » et promis de porter la voix des millions des déplacés du Nord-Kivu auprès des décideurs.

 

RDC : les enseignants sont contre le paiement de leur salaire par mobile money

Dans une déclaration rendue mardi 5 mars, ils soutiennent que ce mode de paiement imposé les pénalités.

 

Dans le territoire de Pangi, les enseignants refusent de recevoir leur salaire via mobile money, un moyen imposé par la Caritas Kasongo. Ils se sont exprimés dans une déclaration rendue public mardi 05 mars 2024. Ils soutiennent que ce mode de paiement les pénalise.

Selon le représentant permanent du SYECO, Katabi Kambili Émile, pour toucher le salaire via le transfert mobile, les enseignants sont obligés de parcourir plusieurs kilomètres de distance. D’aucuns disent être contraint d’abandonner leurs enfants seuls à la maison pour aller faire des retraits et fait perdre aux enseignants des jours de classe dans l’année.

« Pour nous c’est un accord de gré à gré que le directeur de la Caritas à signer avec M-Pesa. Pour nous c’est un accord purement satanique parce que ça met en péril le système éducatif du Congo en général. Quand la Caritas lance la paie, ça prend plus d’un mois en train seulement de payer. Il y a des doublons, des omissions volontaires, il y a l’opération retour pour être payé à temps, il y a parfois absence des frais de fonctionnement » affirme Katabi Kambili Émile.

Chaque fin du mois, ces enseignants sont obligés de se déplacer quelques jours vers des lieux où le réseau mobile est capté pour pouvoir toucher leurs salaires auprès des tenanciers des cabines téléphoniques.

RDC : les agents de la DGCDI entament une grève illimitée

Déclenchée lundi 04 mars 2024, les grévistes réclament plus de dix mois d’arriérés de salaire.

 

Ils sont devant leur bureau central à Kinshasa, les agents de la Direction générale des corridors de développement industriel (DGCDI), cumulent plus de 10 mois de salaire non-payé.

« Nous attirons l’attention du Gouvernement pour son implication, compte tenu des difficultés que nous avons rencontrées pendant plusieurs mois. Le dossier n’a pas évolué jusque-là et nous venons solliciter l’implication du ministre de l’Industrie, du ministre de Finances ainsi que du Premier ministre pour pouvoir décanter la situation », a lancé Cynthia Kubiha, présidente de la délégation syndicale de cette entreprise.

En dehors des arriérés de salaire, ils disent être sous le coup d’une menace de licenciement.

« Cette menace pèse et, en ce moment, l’Inspection générale de travail est en mission pour tenter cette conciliation entre le banc syndical et l’employeur. Mais, ça n’a pas marché. Le dossier est toujours pendant. Nous serons en grève jusqu’à ce que nous soyons payés, c’est-à-dire lorsque nous aurons la totalité de tous nos arriérés de salaire. Nos chefs hiérarchiques sont au courant de la situation. Mais, fort malheureusement en ce moment, ils ne sont pas disponibles ; étant donné qu’il y a des enquêtes en cours et ils sont en détention ».

Rappelons que le directeur général de cette entreprise avait été suspendu pour une durée de trois mois par un arrêté du ministre de l’Industrie depuis le 23 novembre 2023. Il lui était reproché de refuser l’exécution des instructions contenues dans la lettre du ministre datant du 22 novembre 2023, l’insubordination vis-à-vis du Conseil d’administration dont il membre, le trafic d’influence, le tribalisme « déconcertant », et l’insoumission « notoire ».

Les grévistes conditionnent la reprise de travail par le paiement de la totalité des arriérés de salaire.

RDC : les arrêts sur les contentieux électoraux seront rendus le 14 mars

L’annonce a été faite lundi 4 mars au début de l’examen des contentieux électoraux pour les députés provinciaux à la chambre unique.

 

Vingt-et-un (21) dossiers ont été alignés pour le premier jour des contentieux électoraux des résultats aux élections législatives provinciale de décembre 2023 à Kinshasa. Dès l’entame de l’examen des contentieux, la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe a annoncé qu’elle rendra ces arrêts le 14 mars 2024. Les dossiers alignés ce premier jour concernaient les circonscriptions de la Gombe, Ngiri-Ngiri, Kintambo, Makala et Lingwala.

Cinq dossiers ont été traités ce jour pour la Gombe, circonscription à siège unique, remporté par Fiston Bahati Lukwebo de l’AFDC/A. Cinq dossiers ont été traités ce jour pour la Gombe, circonscription à siège unique, remporté par Fiston Bahati Lukwebo de l’AFDC/A.

« Notre client, Dolly Makambo a toujours été élu à la Gombe depuis 2018. Curieusement cette fois, la CENI ne l’a pas proclamé. Les PV que nous détenons, nous donnent plus de voix que celui qui a été proclamé. Dolly a plus de 3000 voix. Celui qui a été proclamé a moins de voix », argumente Me Kipulu Samba du barreau de Matete et avocat du regroupement 1A/A.

Me Pukuta Kuala, qui a conduit les avocats de l’AFDC/A reste serein.

« Le ministère public a déclaré toutes les affaires irrecevables. Cela veut dire que c’est en faveur de notre client parce que tous les regroupements qui l’ont attaqué n’ont pas accompli les conditions exigées par la loi. La plupart n’ont pas atteint le seuil de représentativité. Et puis tous ces regroupements ont donné des procurations, mais la qualité n’a pas été respectée. Enfin, il y a les preuves. Tout le monde dit que la CENI n’a pas permis à ce qu’on ait des PV, mais le juge, il faut lui amener les résultats et non spéculer ».

RDC : les affrontements ont repris entre M23 et FARDC à Bwito

Les combats se concentrent, notamment dans les villages autour de l’agglomération de Nyanzale, mais aussi sur l’axe Mabenga.

 

Depuis très tôt ce lundi 04 mars, de violents affrontements les rebelles du M23 à l’armée congolaise et les groupes armés locaux sur plusieurs fronts dans la chefferie de Bwito, au territoire de Rutshuru (Nord-Kivu). Selon la société civile, les combats se concentrent, notamment dans les villages autour de Nyanzale et sur l’axe Mabenga.

Deux bombes sont tombées sur le village Kihondo, près de la base des casques bleus de la MONUSCO à Nyanzale. Le bilan fait état de quelques blessés. Les acteurs de la société civile locale rapportent qu’après quelques jours d’accalmie, les rebelles auraient eu le temps suffisant pour se renforcer en hommes et en armes avant de lancer ces attaques simultanées contre l’armée congolaise sur plusieurs fronts.

Une situation qui a poussé plusieurs familles à quitter Nyanzale, ainsi que les villages de Bwalanda, Kashalira et Kirima, au groupement de Mutanda. Ils se sont réfugiés à Kanyabayonga.

RDC-Contentieux des législatives provinciales : ouverture des audiences

Les contentieux des résultats aux élections législatives provinciales de décembre 2023, se tiendront du lundi 4 au vendredi 8 mars à la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe.

 

Les audiences sur les contentieux des résultats aux élections législatives provinciales de décembre 2023 s’ouvrent ce lundi 04 mars 2024, à la Cour d’appel de Gombe. Programmées du lundi 4 au vendredi 8 mars, cette première journée est consacrée aux requêtes en contestation des résultats provisoires des élections législatives pour les communes de Gombe, Ngiri-Ngiri, Kintambo, Makwala et Lingwala.

La journée de mardi 05 mars, est consacré au traitement des dossiers des communes de Bumbu, Kalamu, Kasa-Vubu et Barambu. Le mercredi sera consacré aux dossiers de Mont-Ngafula et le jeudi à ceux de Selembao et Bandalungwa. Les contentieux de la commune de Ngaliema seront traités le vendredi 8 mars.

Du côté de Matete, la Cour d’appel annonce le début des audiences du contentieux des résultats aux élections législatives provinciales pour le mardi 5 mars.

Rappelons que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) avait publié le 22 janvier, les noms de 688 personnes élues provisoirement députés provinciaux sur les 780 attendus pour l’ensemble de la RDC.

RDC-Elections des sénateurs et gouverneurs : des cas de corruption dénoncés

La Commission électorale nationale indépendante (CENI), accuse certains candidats prétendants à l’élection sénatoriale, des gouverneurs et vice-gouverneurs de corruption.

 

C’est dans un communiqué de presse rendu public mercredi 28 février, que l’instance chargée des élections s’exprimé. Elle accuse de corruption certains candidats aux élections sénatoriales, des gouverneurs et vice-gouverneurs.

Le communiqué signé du rapporteur de la CENI, Patricia Nseya Mulela, explique que ces actes se font auprès des grands électeurs, que sont les députés provinciaux. Elle relève aussi l’exigence des sommes d’argent aux candidats en échange des suffrages.

« Quiconque s’y livre s’expose à des poursuite exemplaire », promet l’instance chargée d’organiser les élections en RDC.

RDC : 04 prétendants au poste de gouverneur dans le Haut-Katanga

La CENI enregistre quatre candidats donc deux hommes et deux femmes, tous indépendants, pour l’élection du gouverneur.

 

Les noms des quatre candidats prétendants et leurs colistiers ont été rendus public. Le Bureau de réception et de traitement des candidatures de Lubumbashi, a déjà traité et validés ces dossiers. Plusieurs autres candidats, qui ont déjà retiré les formulaires, ne les ont pas encore déposés et il ne leur reste plus quelques jours s’ils veulent être candidats.

L’heure est à la conquête des électeurs dans les médias traditionnels et les réseaux sociaux. Les partisans des uns et des autres transmettent des messages pour vanter le mérite de tel ou tel candidat gouverneur.

Du côté de la société civile, on appelle les députés à faire le bon choix.

RDC : les habitants interrompent le trafic sur la RN2

Entre Mbuji-Mayi et Kabinda, la population a érigé depuis lundi 26 février, des barricades sur la Route nationale numéro 2 (RN2).

 

Ces barricades coupent le trafic entre Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province et la ville de Kabinda, dans la province de Lomami. Leur réaction fait suite aux affrontements qui les ont opposés, il y a environ une semaine, aux ressortissants du groupement Bena Shimba autour d’un conflit foncier.

Selon des sources locales, un véhicule en provenance de Mbuji-Mayi a été empêché de poursuivre son voyage vers Kabinda. A de Bena Muembia, la population a dégonflé ses pneus pour l’empêcher de rouler.

L’administrateur du territoire de Katanda appelle au renforcement de la présence des forces de l’ordre pour escorter les véhicules. Il note que les deux groupements en conflit s’affrontent avec des armes à feu. Le bilan des affrontements fait état de trois morts et de quatre blessés, une école détruite et des maisons incendiées.

RDC : le protocole sur les minerais stratégiques, l’UE se prononce

Dans une interview jeudi 22 février à Kinshasa, Nicolas Berlanga Martinez, ambassadeur de l’UE en RDC a déclaré que l’accord sur les minerais stratégiques, va aider à lutter contre le commerce illicite.

 

L’Union européenne (UE) et le Rwanda avait signé un protocole d’accord sur la création de la chaine de valeur pour les minerais stratégiques et critiques. Un protocole que la RDC avait dénoncé. Le gouvernement trouvait qu’un tel accord avec le Rwanda dont le sous-sol ne regorge pas de ces minerais, est une façon pour l’UE d’encourager la poursuite du pillage des richesses congolaises par le Rwanda.

Dans une interview accordée à Radio Okapi, l’ambassadeur de l’UE en RDC Nicolas Berlanga Martines a déclaré que ce protocole d’entente parle de « la diligence, c’est-à-dire la transparence, la traçabilité, de tout commerce, qui puisse se faire autour des minerais stratégiques ».

Pour le diplomate, le protocole présente un intérêt qui va bien au-delà de la sous-région des Grands lacs

« Nous sommes confiants qu’à travers ce qui est dans ce protocole d’entente (…), je pense que ça va nous aider pas seulement dans la région mais aussi d’une manière très générale, mais aussi pour tout ce qu’il s’agit du commerce illicite, de tout commerce des minerais stratégiques » a-t-il dit.

La RDC contre l’accord sur la création de la chaine de valeur pour les minerais stratégiques et critiques

C’est dans un communiqué signé par le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, que le gouvernement a dénoncé la signature dudit Protocole.

 

L’Union européenne (UE) et le Rwanda ont signé un accord sur la création de la chaine de valeur pour les minerais stratégiques et critiques. Pour Kinshasa, un tel accord avec le Rwanda dont le sous-sol ne regorge pas de ces minerais, est une façon pour l’UE d’encourager la poursuite du pillage des richesses congolaises par le Rwanda.

En effet, le sous-sol rwandais ne regorge pas de minerais critiques et stratégiques recherchés actuellement dans le monde (coltan, cobalt, lithium, niobium…). C’est du moins qu’a expliqué le ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula.

« Tout en reconnaissant la souveraineté des parties signataires, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo dénonce ce Protocole qui, à l’évidence, encourage le pillage des ressources naturelles congolaises par le Rwanda et contrarie les engagements de l’Union Européenne notamment au point 26 du Communiqué conjoint de la 2ème session du Dialogue politique RDC-UE tenu à Kinshasa les 5 et 6 octobre 2020, engagements notamment de tirer profit de la mise en œuvre du règlement européen sur les minerais de conflit (3T’ et or) et les autres dispositions pertinentes, dont celles mentionnées par le Dodd- Franck Act, pour renforcer la lutte contre l’exploitation illégale des minerais originaires de la RDC. », peut-on lire dans ce communiqué.

Le gouvernement congolais attend des explications de la part des autorités de l’UE.

RDC-AN : une commission spéciale pour élaborer le règlement intérieur

L’Assemblée nationale a mis en place lundi 19 février, une commission spéciale qui va élaborer son règlement intérieur.

 

La plénière du lundi 19 février, a été l’occasion de créer une commission spéciale qui aura pour rôle d’élaborer le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Celle-ci est composée de 78 membres délégués par les 26 provinces, en raison de 3 députés parmi les plus compétents et les mieux qualifiés par province.

Ladite commission a un délai de 5 jours à partir de mercredi 21 février pour « produire un travail de qualité, en ressortir parmi les dispositions de l’actuel règlement intérieur des amendements, en vue de soumettre à la plénière un texte potable pour approbation ».

Selon radio okapi, l’Assemblée nationale avait demandé, le lundi 12 janvier aux membres du Gouvernement frappés d’incompatibilité de faire le choix, endéans huit jours, entre la Chambre basse et l’Exécutif de la République démocratique du Congo (RDC).

RDC : inauguration de la morgue de l’hôpital général de référence de Gombe-Matadi

L’infrastructure inaugurée dimanche 18 février, a une capacité d’accueil de 40 à 45 corps.

 

L’hôpital général de référence de Gombe-Matadi vient d’être doté d’une morgue moderne. La nouvelle infrastructure a une capacité d’accueil de 40 à 45 corps. Elle comprend un bureau administratif avec dépôt, une salle de conservation, une salle technique avec deux pièces, dont l’une pour l’autopsie et lavage de corps et l’autre pour l’habillage et la mise en bière. Un générateur est prévu pour pallier aux problèmes d’électricité.

Les travaux de construction de cette morgue ont été financé par la fondation Guy-Didier Kintambu qui a signé un protocole d’accord de cogestion transparente avec l’hôpital général de référence de Gombe-Matadi.

RDC-Journée des droits des femmes : Mireille Masangu interdit le port du pagne

L’annonce a été rendue publique dans un communiqué officiel diffusé dimanche 18 février 2024, sur les médias.

 

La célébration de la Journée des droits des femmes le 08 mars prochain, se fera sans pagne en République démocratique du Congo cette année. La ministre du Genre, famille et enfant, Mireille Masangu vient d’interdire le port de ce pagne.

Pour cette édition de 2024, à la place du pagne, Mireille Masangu demande à toutes les femmes et jeunes filles congolaises de se mettre en tenues noires pour partager la douleur des tueries et la dégradation de la situation sécuritaire dans l’Est du pays

« Nous avons levé l’option que les activités du mois des droits des femmes pour cette année ne seront pas festives, cependant elles seront célébrées dans une attitude de deuil », a déclaré la ministre du Genre.

L’autorité administrative annonce pour le 08 mars prochain, l’organisation des rassemblements avec des bougies devant les bureaux des assemblées provinciales(parlements) à travers la République.

En RDC, l’évènement aura pour thème : « Accroitre les ressources nécessaires en faveur des femmes et des filles dans la paix pour un Congo paritaire ».

RDC : l’UNADI est contre l’exclusion de l’Ituri de l’élection des gouverneurs

Au cours d’un point de presse tenu samedi 17 février à Bunia, les responsables de cette plateforme ont demandé au chef de l’Etat la levée de l’état de siège à l’Ituri.

 

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a exclue les provinces d’Ituri et du Nord-Kivu des élections des gouverneurs. Ces provinces avaient été déclarées en état de siège. Une décision déplorée par l’Union des associations culturelles pour le développement de l’Ituri (UNADI).

Au cours d’un point de presse tenu samedi 17 février à Bunia, le président de l’UNADI, Meta Wani, estime que ne pas organiser ces élections en Ituri et au Nord-Kivu sous prétexte qu’elles sont en état de siège, n’a pas de fondement. Il demande, d’une part, à la CENI d’organiser des élections en Ituri et d’autre part, au Président de la République de lever cette mesure exceptionnelle de l’état de siège qui ne s’explique plus.

Les responsables de l’UNADI justifient leur position par le fait que élections générales organisées en décembre 2023 se sont déroulées sans incidents dans ces deux provinces.

Addis-Abeba : une dizaine de jeunes congolais libérée

Ils avaient été arrêtés pour avoir manifestés à l’ouverture du 37e sommet de l’Union africaine, à Addis-Abeba en Ethiopie.

 

Samedi 17 février dernier, une dizaine de jeunes congolais ont été libérés quelques heures après leur arrestation à l’ouverture du 37e Sommet de l’Union africaine (UA). Présents dans la salle Nelson Mandela, dénonçaient le silence de la communauté internationale face aux tueries perpétrées dans la partie Est de la République Démocratique du Congo.

« J’étais personnellement dans la salle Nelson Mandela. Et je peux vous assurer que c’était un réel plaisir de voir les jeunes congolais de prendre ce courage, de se lever devant autant de chefs d’Etat et de Gouvernement et de toutes les personnalités politiques présentes en ce lieu pour le sommet de l’Union africaine et dénoncer les massacres mais aussi tout ce qui se passe dans l’Est du pays » a affirmé Tina Salama, personnalité politique et journaliste.

Pour cette congolaise, l’acte de ces jeunes a été quelque chose de très courageux de leur part.