RDC : un accident de la circulation fait 7 morts et 50 blessés

Le camion qui transportait ces personnes en provenance de Kirumba, s’est renversé alors qu’il se rendait à Mbingi pour un enterrement.

 

Sept (07) morts et 50 blessés, c’est le bilan d’un accident de la circulation qui produit lundi 25 mars à Mbingi dans le territoire de Lubero (Nord-Kivu). Les sources locales rapportent que le camion qui transportait les victimes venait de Kirumba, s’est renversé alors qu’il se rendait à Mbingi pour un enterrement. Sur place, six personnes ont péri.  Une septième est morte à l’hôpital.

Les victimes ont été acheminées au centre de santé de référence de Mbingi. L’administrateur gestionnaire de cette structure médicale, docteur Augustin Baruti indique que sept blessés graves ont été référés à l’hôpital général d’Alimbongo. Près d’une dizaine d’autres, légèrement blessées, ont été renvoyées chez elles, l’hôpital ne disposant pas suffisamment de lits pour les accueillir.

Les causes de cet accident restent encore inconnues et le chauffeur du véhicule s’est enfui.

RDC : une attaque des ADF à Beni fait 9 morts

Cette attaque est intervenue la nuit de lundi à mardi 05 mars, pendant que les habitants étaient endormis.

 

Neuf morts tous des civils, c’est le bilan provisoire d’une attaque attribuée aux rebelles des ADF. Le drame s’est produit à Vemba-Kinyamusehe, un village situé à une dizaine de kilomètres de la ville de Beni au Nord-Kivu.

Le chef du village de Mavivi-Vemba, Gervais Bukuka Makofi, explique que parmi les neuf personnes décédées, au moins quatre étaient des pygmées. Ils ont été tués pour la plupart à l’arme blanche. D’autres personnes ont été enlevées et des maisons incendiées. Les fouilles se poursuivent encore pour tenter de retrouver d’éventuels disparus.

Cette incursion des rebelles a paralysée toutes les activités socio-économiques dans la région. Les écoles et les centres de santé sont fermés depuis environ deux mois après les dernières attaques survenues en janvier et février derniers dans la région de Mavivi, Ngite, Mambgboko, Zuma et Vemba-Masulukwede.

On note plusieurs déplacés qui se sont refugiés dans la ville de Beni.

RDC : 3 morts et 4 blessés dans un nouveau bombardement dans la cité de Sake

Attribué aux rebelles du M23, l’explosion des bombes a eu lieu dans la nuit du jeudi à vendredi 23 février 2024.

 

Trois personnes donc une mère et ses deux enfants sont mortes dans l’explosion des bombes dans la nuit de jeudi à vendredi 23 février dans la cité de Sake (Nord-Kivu). Cette explosion attribuée aux rebelles du M23 a aussi fait 4 blessés.

D’après la société civile locale qui établit ce bilan provisoire, des combats violents survenus depuis la nuit de jeudi se sont poursuivis jusqu’en fin de matinée de ce vendredi tout autour de la cité de Sake, au territoire de Masisi. C’est à environ 27 kms au sud-est de la ville de Goma.

La cité de Saké est toujours visée par les attaques répétées des rebelles qui tiennent à occuper cette cité

RDC : 14 personnes décèdent de choléra en une semaine

Le Centre d’instruction militaire de Mura à Likasi (Haut-Katanga), a enregistré 144 cas de Choléra.

 

L’épidémie de choléra a fait 14 morts en une semaine, au Centre d’instruction militaire de Mura. Cet établissement hospitalier a enregistré 144 cas. L’information a été donnée mardi 6 février, par commandant de la 22e région militaire, général Eddy Kapend. C’était en marge de sa rencontre avec une délégation de l’UNICEF bureau de Lubumbashi.

« Il y a 72 heures, les effectifs des patients s’élèvent à exactement 144 qui sont contenus par les soins. Nous avons connu 14 décès, on a sauvé énormément des malades qui sont rentrés dans les rangs. C’est une occasion pour moi de remercier l’UNICEF et les efforts qu’ils ont consentis parce que ça nous a permis de sauver la vie de plusieurs hommes chez nous dans le centre d’instruction de Mura », a souligné général Eddy Kapend.

Cet officier des FARDC a assuré que cette épidémie est en train d’être maitrisée dans ce centre de formation militaire avec l’appui notamment de cette agence du système de l’ONU.

RDC : 18 morts dans les attaques des ADF

Les populations des groupements Bangole et Bakwanza, dans le territoire de Mambasa (Ituri), ont été attaquées par les rebelles ADF dans la nuit de dimanche 04 février.

 

Les corps sans vie de dix-huit personnes ont été découverts, lundi 5 février, dans les groupements Bangole et Bakwanza. L’information a été confirmée par le rapport de monitoring publié ce mardi par la Nouvelle société civile congolaise de ce territoire.

Ces personnes ont été tuées au cours d’une double attaque des rebelles des ADF. C’est du moins ce qu’affirme le rapport, qui ajoute que ces hommes armés ont également pillé les biens des populations. La société civile dit avoir enregistrée six autres cas de pillages et quatre attaques perpétrées par ce groupe armé dans les villages Byoka, Manziya et Bunzunzwa. Elle fustige ces attaques

De côté de l’administration du territoire de Mambasa, le colonel Jean Baptiste Matadi se veut rassurant et indique que l’armée a déjà lancé des opérations de traque de ces rebelles afin de permettre le retour des populations dans leurs villages.

RDC : cinq jours de couvre-feu à Kimpese

La décision a pour but de permettre aux autorités de contrôler la situation sécuritaire détériorée par des manifestations publiques.

 

Le ministre provincial de l’Intérieur a décrété un couvre-feu de cinq jours à compter du jeudi 1er février 2024. La décision du gouvernement provincial fait suite à la détérioration sécuritaire. La cité de Kimpese est en proie aux manifestations publiques depuis lundi 29 janvier. Le bilan fait état de quatre personnes décédées dont trois éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC), des blessés graves et des arrestations.

Au cœur des revendications, la population dénonce l’insécurité qui cible les hôpitaux et centres de santé de la cité depuis quelques jours. Quatre structures hospitalières ont été dévalisées la semaine dernière. Selon la population, des malades et personnels soignants ont été molestés, sans que les services de sécurité n’interviennent malgré les alertes lancées.

Un comité de crise a été mis sur pied mardi 30 janvier, il est composé du ministre provincial de l’Intérieur, du chargé de renseignement, de la Police, de la Garde républicaines et du coordonnateur du Cadre de concertation de la société civile du Kongo-Central. Ledit comité s’est rendu sur place pour évaluer la situation.

Pour baisser la tension observée sur place, le comité de crise a décidé d’évacuer les blessés au nombre de neuf, vers les hôpitaux à Kinshasa, et de libérer tous les manifestants qui ont été interpellés lors des échauffourées contre les forces de l’ordre. Il entend visiter les magasins, les bureaux, domiciles pillés et autres véhicules incendiés au cours des échauffourées.

Le commissaire provincial de la police du Kongo-Central, Israël Kantu Bakulu, qui a fait partie de cette délégation, affirme que le calme règne dans la zone et que le trafic sur la route nationale numéro 1 Matadi-Kinshasa a repris.

RDC : plusieurs morts enregistrés dans les inondations

Les fortes pluies qui se sont abattues dans la nuit de mardi 26 à mercredi 27 décembre, dans la province de Sud-Kivu et à Bukavu ont fait beaucoup de dégâts.

 

Une quarantaine de décès et de nombreux portés disparus après les fortes pluies abattues sur la majeure partie de la province du Sud-Kivu, dans la nuit du mardi 26 au mercredi 27 décembre. Celles-ci ont provoqué des coulées de boue dans cette région montagneuse de l’Est du pays.

La ville de Bukavu est dans la liste des endroits les plus touchés par les inondations qui ont touché la province du Sud-Kivu. Les autorités locales qui pointent du doigt les constructions anarchiques, révèle 21 morts. Les recherches se sont poursuivies mercredi dans différents quartiers toute la journée pour tenter de retrouver les survivants.

Du côté de la chefferie de Burhinyi, située à 80 kilomètres au sud-ouest de Bukavu, l’on note 21 décès. C’est la zone la plus touchée selon l’administrateur du territoire de Mwenga Mao Ishikitilo. La société civile du Sud-Kivu pointe du doigt les constructions anarchiques sous l’œil impuissant des autorités locales.

RDC : 15 morts après une forte pluie à Ibanda

Ce bilan a été présenté ce mardi 12 octobre par le bourgmestre de la commune d’Ibanda.

 

Dans la nuit de dimanche à lundi 11 décembre 2023, 15 personnes ont trouvé la mort. C’est la conséquence d’une forte pluie qui s’est abattue dans la commune d’Ibanda. En dehors des pertes en vie humaine, des dégâts matériels ont aussi été enregistrés. Selon les sources officielles, Ces personnes ont trouvé la mort dans l’écroulement de leurs maisons durant cette forte pluie. Ces maisons étaient construites sur des sites impropres.

Ces corps ont été tirés des décombres au lendemain de cette catastrophe, par les jeunes mobilisés pour la circonstance. Dans la liste des décédés figurent des membres d’une même famille habitant l’avenue Ruzizi 3 au quartier Ndendere.

Du côté de Panzi, une femme et ses deux enfants sont également morts, ensevelis par le décombre du mur de la maison voisine qui s’est écroulée au cours de la même pluie. Ces pluies ont aussi occasionné des inondations dans le quartier Nyalukemba sur l’avenue Luziba

Ce mardi 12 décembre, une messe d’action de grâces a été dite à la paroisse Mater Dei, avant l’inhumation des victimes dont les frais ont été pris en charge par la commune d’Ibanda.

RDC : un naufrage fait au moins 13 morts sur le fleuve Congo

Le drame est survenu dans la nuit du mardi 21 novembre, alors que l’embarcation avait à sont bord de nombreux passagers et marchandises.

 

Au moins 13 morts dont 9 hommes, 3 femmes et un bébé, c’est le bilan d’un naufrage survenu dans la nuit du mardi 21 novembre, dans le fleuve Congo. L’embarcation avait à son bord de nombreux passagers et des marchandises. Selon le ministre provincial des Transport Pitshou Nday, l’accident a été causé par une panne technique et la surcharge.

Les accidentés venaient d’un site minier d’exploitation de cuivre et se rendaient au village Manfwe dans le territoire de Mutshatsha, à une vingtaine des km de Kolwezi. Il y a eu également 5 rescapés et toutes les marchandises sont tombées dans l’eau.

RDC : deux enfants emportés par des eaux de pluie à Baraka

Les fortes pluies qui se sont abattues ces derniers jours à Baraka ces derniers jours ont causées des morts.

 

Deux enfants décèdent emportés dans les eaux d’une rivière et deux autres portés disparus dans les inondations après de fortes pluies à Baraka. La nouvelle a été annoncée dimanche 19 novembre par la société civile de cette ville du Sud-Kivu.

Les deux enfants se trouvaient dans la maison avec leurs parents, lorsque les eaux de la rivière Mkyemakye ont inondé le quartier. Leurs corps ont été retrouvés plus tard flottant sur les eaux du lac Tanganyika.

« Les eaux de cette rivière ont attaqué plusieurs ménages, à tel point que les parents ont fui, abandonnant les enfants dans la maison. Et les enfants ont été emportés par les eaux de cette rivière. Les maisons ont été détruites. Les corps ont été retrouvés au niveau du lac Tanganyika et ramassés par la population du milieu. Les familles sinistrées sont logées dans des familles d’accueil, chez des voisins, les autres occupent les bâtiments d’églises ainsi que certaines écoles », a expliqué à Radio Okapi, le coordonnateur local de la nouvelle société civile congolaise de Baraka, Jacques Abungulu

Des sources proches de la mairie de Baraka dressent un bilan de six morts, des champs vivriers, estimés à 500 hectares endommagés, des maisons d’habitation détruites, des kiosques et autres commerces sérieusement affectés avec perte des biens et marchandises.

RDC-Beni : une attaque des ADF fait au moins 11 morts (armée)

Ils ont été tués dimanche 12 novembre 2023, lors d’une nouvelle attaque attribuée aux rebelles des ADF à Kitshanga.

 

L’attaque attribuée aux rebelles ADF s’est produit aux environs de 21h dimanche 12 novembre à Kitshanga, un village de la chefferie de Watalinga dans le territoire de Beni (Nord-Kivu). Les sources locales parlent de 26 personnes tuées tandis que l’armée dénombre 11.

Les assaillants ont fait « le porte-à-porte pour tuer à l’arme blanche les occupants des maisons ciblées ». C’est du moins ce que témoignent les sources locales. Les mêmes sources revèlent que des civils, ainsi qu’un militaire des FARDC, auraient été enlevés par ces rebelles.

Le capitaine Anthy Mwalushay, porte-parole des opérations Sokola 1 des FARDC, confirme cette attaque mais parle d’un bilan provisoire de onze civils tués et sept maisons incendiées par les ADF. Il annonce cependant que l’armée est parvenue à faire libérer quelques otages, parmi lesquels un nourrisson.

Une autre attaque qui vient semer la panique au sein de la population et a provoqué des déplacements massifs.

RDC : 3 morts d’une maladie encore inconnue à Kwilu

Les victimes présentaient les symptômes similaires à la maladie du Monkey pox. Des prélevés faits sur les patients ont été envoyés à l’Institut national des recherches biomédicales (INRB) à Kinshasa pour des analyses approfondies.

Trois personnes sont décédées des suites d’une maladie encore inconnue dans la zone de santé de Bagata, précisément dans l’air de santé de Kindongo (Kwilu). Les victimes présentaient des symptômes similaires à ceux du Monkey pox. L’information a été donnée par le ministre provincial de la santé, Bena Mutuy.

Des échantillons ont été prélevés sur les victimes et acheminés à l’Institut national des recherches biomédicales (INRB) à Kinshasa pour des analyses approfondies.

« Il s’agit de trois décès. Donc, tout est parti d’un cas similaire au Monkey pox, qui était reçu à l’hôpital général de Bagata. On avait isolé cette dame-là. Malheureusement, la dame s’est évadée, elle est allée dans un centre de santé dans la même zone de santé de Bagata. Finalement elle était décédée », a déclaré Dr Bena Mutuy 

Il faut noter que, ce sont au total sept personnes qui présentaient les mêmes symptômes. Trois sont décédées et quatre autres ont guéri grâce à un traitement symptomatique.

Dr Bena Mutuy insiste sur l’observance des mesures d’hygiènes édictées dans la lutte contre le coronavirus, pour lutter contre cette maladie inconnue, même si sa nature n’est pas encore précisée

Les mêmes règles d’hygiène sont observées notamment chez le personnel de santé, « qui doit porter les gants avant de manipuler ces cas. Et dès qu’il y a des décès, que cela ne soit pas mis à la disposition de la population, que le cas ne soit pas manipulé par la population. Les gens doivent porter des gants, il faut éviter la salutation par la main, toutes ces mesures d’hygiènes qu’on avait utilisées contre le COVID-19… »

RDC:  au moins 40 morts dans un naufrage à Mbandaka

 Le vice-gouverneur de l’Equateur, Taylor Nganzi a sollicité l’appui de l’exécutif national.

A moins 40 personnes ont perdu la vie dans un naufrage à Mbandaka. Lors de sa descente sur le lien du drame dimanche 15 octobre, le vice-gouverneur de l’Equateur, Taylor Nganzi a sollicité l’appui du gouvernement central. Pour l’autorité, l’appui va permettre d’assister les rescapés ayant tout perdu et faciliter leur retour à Bolomba leur lieu de provenance.

Le gouvernement provincial de l’Equateur entend également organiser l’accompagnement psychologique des enfants accidentés ayant perdu leurs parents lors de ce naufrage. A cette occasion, le vice-gouverneur de l’Equateur a remis quelques cercueils et sacs mortuaires aux agents des Actions humanitaires, appuyés par la Croix-Rouge pour l’inhumation digne des victimes.

Les corps ont été inhumés dimanche 15 octobre 2023.

RDC : 15 morts dans l’explosion d’une bombe

Le drame s’est produit vendredi dernier en soirée dans le village de Kyangitsi, situé en territoire Masisi dans la province du Nord-Kivu dans l’est de la RDC.

Au moins quinze personnes ont perdu la vie dans une explosion de bombe dans l’est de la République démocratique du Congo. Cette explosion a été causée par des enfants qui ont pris la bombe pour un jouet. L’information a été donnée le lendemain samedi par le chef communautaire.

Le drame a eu lieu vendredi soir dans le village de Kyangitsi, situé en territoire Masisi dans la province du Nord-Kivu. « Vers 20 heures, heure locale, alors que certains habitants cherchaient à savoir de quoi il s’agissait, la bombe a explosé », a déclaré Telesphore Mitondeke, membre d’un groupement d’organisations de la société civile du Masisi.

RCA : plusieurs morts dans de violent combat

La commune de Ouandja, située dans la Vakaga, est secouée depuis une semaine par des violences indescriptibles, mettant la vie de la population en danger.

 

Dans la nuit du lundi à mardi 15 mars 2022, un combat sanglant à opposer les éléments rebelles et les soldats FACA, appuyés par les mercenaires russes à sikikede , une localité de la commune de Ouandja, dans la préfecture de la Vakaga, selon des sources de l’État major des forces armées centrafricaines (FACA).

D’après les mêmes sources, il y’avait une vingtaine des morts dans les deux camps et d’incendie multiple des boutiques et habitation. On parle d’une catastrophe générale.

La population est en fuite vers Birao, d’autres au Tchad.

Selon la population, les soldats FACA et leurs alliés seraient en route vers Birao, chef-lieu de la préfecture de la Vakaga, à l’extrême nord-Est de la République centrafricaine.

Rappelons que dans cette localité de la Vakaga, on peut retrouver les éléments rebelles du Front populaire pour la renaissance de Centrafrique (FPRC) faction Nouredine Adam, mais aussi ceux du Mouvement des Libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ) du ministre Deya  ainsi que ceux du  RPRC (Rassemblement patriotique pour le renouveau de la Centrafrique du ministre Djono Ahaba.

Les deux derniers groupes armés font partie des alliés du pouvoir, donc n’ont pas hostile aux actions du  gouvernement. Pour de nombreux observateurs, ce qui se passe actuellement concerne les alliés, mais c’est la population civile qui paye le prix fort.

RCA : 9 morts dans des affrontements entre groupes armés à Ouaka

De violents combats ont opposés les rebelles de l’UPC et des miliciens Anti-Balaka jeudi 24 février 2022 dans le village Mbiakreu.

 

Neuf (09) morts et sept (07) blessés, c’est le bilan des affrontements qui ont opposés un groupe des malfaiteurs armés identifiés comme des rebelles de l’UPC et des miliciens Anti-Balaka. Ils étaient tous munis de fusils artisanaux et les combats ont eu lieu dans le village Mbiakreu, dans la sous-préfecture d’Ippy, au centre de la République centrafricaine.

Tout serait partie de l’incursion des éléments rebelles de l’UPC, membres de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) dans le village Mbiakreu. C’est du moins ce que révèlent les sources sur place. D’après les mêmes sources, les rebelles auraient tenté de braquer certains habitants de Mbiakreu, mais les miliciens Anti-Balaka auraient réagi en représailles   pour affronter les rebelles.

Le bilan provisoire fait état de cinq morts et sept blessés parmi les habitants armés et non armés ainsi que de quatre morts côté rebelles.

Mais  de leur côté, plusieurs sources humanitaires ont laissé entendre que sur place, le climat reste tendu. Elles s’inquiètent d’une nouvelle flambée de violence, alors que les deux groupes opposés se font toujours face dans le secteur.

Rappelons que dans ces localités d’Ippy, les violences font rage entre les miliciens Anti-Balaka soutenus par les soldats FACA et les mercenaires russes et les rebelles de l’UPC, membres de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) depuis la fin de l’année dernière.

Congo : une dizaine de morts après de nouveaux affrontements dans l’Ouaka

De violents combats ont opposé, mercredi 2 février en matinée les anti -Balaka aux rebelles de l’UPC,  près de la localité de Boyo.

 

Une dizaine de morts et plusieurs dégâts matériels, c’est le bilan des affrontements qui ont eu lieu dans la préfecture de l’Ouaka.  Ces combats opposaient anti-Balaka aux rebelles de l’UPC.

Mercredi 2 février 2022, peu avant midi,  les miliciens Anti-Balaka faction Touadera, lourdement armés, ont attaqué le village Komayo, situé à 12 kilomètres de Boyo sur l’axe Ippy. Plusieurs habitations ont été incendiées, des civils tués.

Selon les autorités locales, au moins 7 personnes ont perdu la vie, dont 2 chrétiens et 4 musulmans. Mais peu-après l’attaque, les rebelles de l’UPC ont fait leur apparition dans le village, attaquant en représailles les miliciens Anti-Balaka, faisant 5 morts, dont 4 miliciens de faction Touadera et un élément de l’UPC.

Ces affrontements ont  à nouveau jeté sur les routes de nombreux déplacés après les vagues enregistrées lors de précédente attaque des miliciens Anti-Balaka du 6 et 7  décembre derniers. Les uns faisaient mouvement vers Boyo centre, les autres ont pris la direction de la sous-préfecture d’Ippy, a affirmé une source locale.

Rappelons que le mardi 7 et le mercredi 8 décembre, dans la localité de Boyo, chef-lieu de la commune de  la Haute Baideou, située  à 120 kilomètres au nord-Est de Bambari sur l’axe Ippy, une opération militaire des mercenaires russes, appuyée par les soldats FACA et des ex-miliciens Anti-Balaka faction Touadéra avait fait au moins une quinzaine des morts, selon la Minusca.  Parmi les victimes, il y’avait des enfants, des femmes et des personnes âgées. Ils ont été massacrés à l’aide des machettes.

Selon la Minusca, hors-mis les personnes tuées, il y’avait également des cas d’amputation, d’extorsion et destruction d’habitations.  La plupart des rescapés, environ 1500 personnes, actuellement protégées par les Casques bleus de la Minusca. Entre temps, certains rescapés, environ une centaine, ont été rapatriés par leur famille à bord des trois véhicule civils à Bambari où ils sont arrivés dimanche 19 décembre 2021.

RCA : mort de 4 mercenaires russes et 6 autres hospitalisés

La scène s’est produite mercredi dernier dans la sous-préfecture de Koui, située à l’ouest de la ville de Bocaranga après qu’ils aient consommé de l’alcool.

 

Environ quatre mercenaires russes sont morts et six autres hospitalisés depuis la semaine dernière après avoir consommé de la bière, mais mmélangés avec des produits chimiques. Une pratique très courante, mais très toxique et dévastatrice sur le corps humain au sein de ce groupe des mercenaires de la société russe Wagner.

La scène s’est produite mercredi dernier dans la sous-préfecture de Koui, située à l’ouest de la ville de Bocaranga, dans la préfecture de l’Ouham-Péndé, au nord-ouest de la République centrafricaine.

Selon des sources sécuritaires et hospitalières locales ayant requis le strict anonymat, les mercenaires russes et syriens qui combattent aux cotés des FACA, comme dans leur habitude, consomment régulièrement de spiritueux avec un degré d’alcool allant jusqu’à 200°. Mais depuis une semaine, ils auraient un problème de ravitaillement. Afin de compenser leur dépendance vis-à-vis de ce produit toxique, ils pensaient avoir trouvé une astuce.

L’astuce

D’après ces sources, les mercenaires russes de la société Wagner, contraints de boire les bières au volume d’alcool de 5° mélangent de l’alcool utilisé pour désinfecter les plaies, les solutions Dakin, Bétadine et Mercurochrome avec ces bières pour faire remonter le volume d’alcool jusqu’à leur vouloir. Même les vins aussi, reçoivent ces produits chimiques.

Cette solution est la meilleure pour eux afin d’avoir une boisson similaire à leur vodka. Mais après la consommation cette nuit, on ignore ce qui s’est passé, mais dix d’entre eux ont fait de malaise cardiaques. Quelque temps après, quatre sont décédés sur place et six autres transférés dans la capitale par leur hélicoptère pour des soins appropriés.

Selon une autre source sécuritaire jointe au téléphone depuis Bambari, la même scène avait eu lieu il y a environ six mois dans le village du général Ali Darassa, Bokolobo, situé à une soixantaine de kilomètres de Bambari  où trois mercenaires de Wagner avaient trouvé la mort après la consommation de Bétadine mmélangée avec les bières.

Pour certains soldats FACA, c’est d’ailleurs ce qui les empêche de consommer de l’alcool avec ces mercenaires de Wagner.

« Ils font et mangent de bons plats, mais ils consomment plus de l’alcool frelaté », expliquent ces soldats FACA.

Selon un médecin centrafricain, la consommation de ce type d’alcool toxique n’est rien d’autre qu’un empoisonnement avec un effet dévastateur sur le corps humain.

RCA : une dizaine des personnes tuées par les anti-balaka

Les miliciens Anti-Balaka en faction Touadera ont mené une opération meurtrière dans les villages Lougba et Mandjo.

 

La situation sécuritaire est toujours tendue dans les localités de Lougba et de Mandjo, situées à une trentaine de kilomètres sur l’axe Bakala, au nord-ouest de la ville de Bambari, dans la préfecture de la Ouaka. Les miliciens Anti-Balaka en faction Touadera ont mené une opération meurtrière dans ces localités du centre du pays. Une dizaine des personnes tuées, la population en débandade.

Depuis près d’un mois, la préfecture de la Ouaka, au centre de la République centrafricaine, est replongée dans le chaos sécuritaire. Une milice armée formée par les mercenaires russes de la société Wagner et mise à la disposition de la présidence de la République sème le chaos au sein de la population civile. Après des massacres dans les villages Boyo, Tagbara, Zimako, Goya et Gallougou, c’est le tour des villages Lougba  et Mandjo.

Ce samedi 25 décembre 2021, le jour de Noël, à 3 heures du matin, ces miliciens Anti-Balaka de la présidence, appuyés par les mercenaires russes et les soldats FACA, ont mené  une opération dans ces localités, tuant au moins 18 personnes, et blessant 29 autres. Parmi les victimes, il y’avait un jeune populaire, habitant dans la localité de Lougba. Ce jeune s’appelle Hassan Zakaria, dont le corps était ramené à Bambari par ses assassins.

Rappelons que dans un communiqué de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) publié en date du 24 décembre 2021, le porte-parole politique Monsieur Serge Simon BOZANGA a vivement condamné les multiples exactions perpétrées par ces miliciens dénommés « Anti-Balaka faction Touadera ». Selon lui, depuis le 15 décembre 2020, « à travers l’Accord de Kamba-Kota, les anti- Balaka aile Mokom et aile Ngaïssona se sont coalisés avec les autres groupes armés (UPC, MPC, FPRC, 3R et autres par la suite) pour créer la coalition des patriotes pour le Changement. Depuis cette date, il n’existe plus de groupes Anti-Balaka, ni Séléka. Sauf quelques individus, rébus de ces groupes, restés dans la nature et qui ne répondent absolument pas de la hiérarchie militaire de la CPC.

S’il existe des survivances de groupes Anti-Balaka ou Séléka, ces derniers ont été recrutés par le Président Touadéra et ses alliés russes pour faire partie de sa milice. Le comportement de ces derniers pendant et après leurs forfaits prouve à suffisance leur appartenance au pouvoir de Touadéra ».

RCA: au moins quinze morts dans un massacre attribué aux anti-balaka

La mission onusienne enregistré aussi des cas d’amputations, d’extorsion destruction d’habitations ainsi que le déplacement de près de 1 500 personnes.

 

La localité de Boyo, située à 120 kilomètres à l’est de Bambari, dans la région de la Ouaka, a été le théâtre d’atrocités les 6 et 7 décembre 2021. Selon la mission de l’ONU dans le pays, le bilan s’élève à une quinzaine de civils tués. La mission onusienne enregistré aussi des cas d’amputations, d’extorsion destruction d’habitations ainsi que le déplacement de près de 1 500 personnes.

En fin d’après-midi, le lundi 6 décembre 2021, des dizaines d’éléments armés, assimilés, selon la Minusca, aux anti-balaka, déferlent sur la petite ville de Boyo. Le Bilan fait état d’au moins 15 morts parmi les civils, ainsi que de nombreux blessés, notamment par amputation.

Fosses communes

Une source sécuritaire évoque également des cas de décapitations, de personnes enterrées vivantes et la présence possible de fosses communes. Ainsi que des pillages et la destruction de maisons. Les musulmans ont quitté la ville ajoute-t-elle.

L’ONU recense près de 1 500 déplacés. La Minsuca alerte sur les « risques de ciblage et d’exactions exclusivement dirigés contre les communautés peuls ». Le même jour deux autres personnes auraient trouvé la mort dans l’attaque d’un campement Peul, 16 kilomètres plus à l’Est.

RCA : une trentaine de morts dans des attaques de rebelles

Les rebelles du groupe 3R sont accusés d’avoir perpétré les attaques qui ont fait une trentaine de morts dimanche à environ 500 km au nord-ouest de Bangui.

 

De nouvelles attaques en Centrafrique ont fait dimanche une trentaine de morts à environ 500 km au nord-ouest de la capitale Bangui. Les rebelles du groupe 3R sont pointés du doigt. On se souvient que le président Touadéra avait décrété le 15 octobre « un cessez-le-feu unilatéral », que les rebelles avaient annoncé respecter.

Une trentaine de civils et deux militaires ont été tués, dimanche 28 novembre, dans des attaques de groupes armés dans le nord-ouest de la Centrafrique, en proie à des combats entre des rebelles et l’armée, le plus lourd bilan depuis l’instauration par le président Faustin Archange Touadéra mi-octobre d’un cessez-le-feu.

« Une trentaine de civils et deux membres des forces armées centrafricaines ont été tués dimanche dans deux attaques simultanées dans les villages de Kaïta et Bayengou », à environ 500 km au nord-ouest de la capitale Bangui, près de la frontière avec le Cameroun, a affirmé Esaïe Gbanin, sous-préfet de la région.

Classée deuxième pays le moins développé au monde par l’ONU, la Centrafrique a été plongée dans une guerre civile sanglante après un coup d’État en 2013. Ce conflit perdure mais a considérablement baissé d’intensité depuis trois ans, même si des pans entiers de territoires continuent d’échapper au pouvoir central.

Le sous-préfet a mis en cause les rebelles du groupe 3R (Retour, Réclamation, Réhabilitation). Les 3R, majoritairement composés de Peuls, sont l’un des plus puissants groupes armés de Centrafrique.

Ils ont participé à la coalition rebelle qui a lancé fin décembre une vaste offensive pour renverser le président Faustin Archange Touadéra qui briguait un deuxième mandat présidentiel.

De nombreuses attaques

Ce dernier a été réélu et a appelé à la rescousse Moscou et Kigali qui ont massivement dépêché des paramilitaires russes – des « mercenaires » de la société privée Wagner selon l’ONU – et des soldats d’élite rwandais. Ces forces ont reconquis la grande majorité du pays et repoussé les rebelles dans la brousse, d’où ils multiplient les actions de guérilla.

Depuis lundi, de nombreux habitants de la région se sont réfugiés au Cameroun voisin, a poursuivi Esaïe Gbanin.

Le 14 novembre, 11 civils avaient été tués dans la même région du nord-ouest de la Centrafrique par des tirs échangés entre des soldats et des rebelles. Les autorités locales avaient également pointé du doigt la responsabilité des 3R dans cette attaque.

Le 9 novembre, dans la commune de Bocarangua, toujours dans le nord-ouest, au moins deux soldats et un civil avaient été tués.

« Le groupe 3R bénéficie d’un approvisionnement important en armes qui vient surtout du Tchad, et ces rebelles sont assez bien armés et ils maîtrisent la guérilla », explique Hans de Marie Heungoup, analyste pour l’Afrique centrale à l’International Crisis Group (ICG). « La situation va s’empirer dans les semaines à venir si la sous-région et les partenaires occidentaux ne font rien pour contraindre les belligérants à respecter le cessez-le-feu », poursuit-il.

« Un cessez-le-feu unilatéral »

Le président Touadéra a décrété le 15 octobre « un cessez-le-feu unilatéral » de son armée et de ses alliés – soldats rwandais et paramilitaires russes qui lui ont permis de repousser l’offensive rebelles – pour favoriser l’ouverture prochaine d’un dialogue national.

Les principaux groupes armés avaient annoncé qu’ils respecteraient également un cessez-le-feu.

Les services du chef de la diplomatie européenne Josep Borell ont annoncé mardi que la présence du groupe Wagner en Centrafrique et son emprise sur le pays pourrait conduire l’Union européenne à mettre un terme à sa mission de formation des forces armées centrafricaines (Faca).

« De récents rapports documentés, nationaux et internationaux, dénoncent des violations des droits humains commises par des instructeurs russes et des employés de sociétés privées opérant en Centrafrique », a souligné Nabila Massrali, porte-parole de Josep Borrell.

L’UE a deux missions de formation, au Mali et en République centrafricaine, qui sont menacées par les activités des mercenaires du groupe Wagner dans ces deux pays.

RCA-fleuve Oubangui: trois morts dans un naufrage d’une baleinière

Le drame s’est produit mercredi 10 novembre, à 139 kilomètres au sud-ouest de Bambari, sur la rive droite de la rivière Oubangui.

 

Une baleinière en surcharge a fait naufrage sur le fleuve Oubangui à hauteur de la sous-préfecture de Kouango. Le drame s’est produit mercredi 10 novembre, à 139 kilomètres au sud-ouest de Bambari, sur la rive droite de la rivière Oubangui. Le bilan provisoire fait état de 3 morts repêchées des eaux.

Cette baleinière avec une centaine des personnes à bord en provenance de Kouango pour Bangui. La nouvelle a été annoncée par la radio Ndékèluka. Toutes les victimes étaient des femmes. L’information a été confirmée par le député de Kouango 1 Monsieur Barthelemy Louis-Marie Zoumara. D’après ce dernier,  la baleinière est actuellement en train de descendre sous l’eau avec tout ce qui y avait  dedans, et les personnes qui y étaient.

RCA : violent affrontement dans le centre, plusieurs morts

L’affrontement a débuté 24 heures plutôt, le mardi 26 octobre  entre les rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC) et les soldats de l’armée nationale.

 

De violents affrontements  entre les rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC) et les soldats FACA, appuyés par les mercenaires russes de la société Wagner, ont eu lieu  depuis  le mardi 26 octobre  sur l’axe Bambari-Maloum en allant vers Ippy.

Selon des sources sécuritaires locales, l’affrontement a débuté 24 heures plutôt, le mardi 26 octobre  entre les rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC) et les soldats de l’armée nationale, appuyés par les mercenaires russes de la société Wagner.

En effet, les forces coalisées FACA et Wagner ont à nouveau violé le cessez-le-feu proclamé unilatéralement par le chef de l’État en attaquant quatre checkpoints tenus par les éléments rebelles de l’UPC du sulfureux Ali Darassa au croisement Balission, provoquant ainsi un violent affrontement durant plusieurs heures. Le bilan faisait état de plusieurs morts dans les deux camps.

Cependant, à leur retour, les hommes de Wagner et les soldats FACA ont fait halte au village de Boïni, détruisant plusieurs habitations, faisant une dizaine des victimes au passage, parmi lesquelles il y’avait des enfants de bas âge ? Et ce n’est pas tout ! Quelques heures plus tard,  l’hélicoptère russe  entre en jeu et pilonne  plusieurs villages sur l’axe Maloum-Goulougou.

Pour l’heure, dans ces villages, toutes les activités sont à l’arrêt, et les habitants sont en fuite dans la brousse.

RCA : l’UPC condamne le massacre de Matchika

Une vingtaine de personnes ont été tuées le 5 octobre dans la localité de Bambari, notamment à 15 kilomètres sur l’axe Alindao.

 

Dans un communiqué publié le 9 octobre 2021, l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC) condamne le massacre d’une vingtaine de personnes à Mtchika. Cette attaque mortelle avait été attribuée aux combattants rebelles de l’UPC qui opère dans la région. Une accusation que le groupe armé du sulfureux tchado-nigérien Ali Darassa ne reconnait pas.

« L’Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC) par la voix de son coordonnateur militaire et chef d’État-major, le général d’armée ALI DARASSA MAHAMAT condamne avec la dernière rigueur les crimes occasionnés par des individus mal intentionnés, que nous ignorons les causes et les circonstances qui leurs ont poussé à commettre ces exactions sur la population civile lors de l’accrochage survenu aux abords de la localité de Matchika (axe Alindao, 15km de Bambari) le 05 du mois en cours.

Le mouvement de l’unité pour la paix en Centrafrique(UPC) présente ses sincères condoléances les plus attristées aux familles des victimes de ce crimes odieux et au peuple centrafricain et souhaite bon rétablissement aux blesses.

La coordonnateur militaire et chef d’état-major de l’UPC, le général d’armée Ali DARASSA MAHAMAT s’étonne par ailleurs de ces graves accusations infondées du gouvernement à son encontre, prend à témoin la communauté nationale et internationale et exige qu’une enquête indépendante et transparente soit diligentée pour faire toute la lumière sur ces exactions de plus au bilan humain très lourd. L’UPC est d’ores et déjà prêt à coopérer pour faire éclater la vérité. », peut-on lire dans le communiqué.

RCA : une trentaine de morts dans une embuscade entre Bambari-Alindao

Les rebelles de l’UPC de Ali Darass reconvertis en CPC ont tendu mardi après-midi une embuscade contre un convoi à Matchika.

 

Une trentaine de personnes tuées, des blessés transférés à l’hôpital de Bambari, des véhicules et motos incendiés par les assaillants.

L’un des conducteurs de ces véhicules a témoigné à la Radio Lego Ti la Ouaka de Bambari en ces termes : « Ces hommes armés nous ont arrêté, nous ont fouillé et ont brûlé les camions et les deux motos. Ensuite,  ils ont ouvert le feu sur nous à bout portant. D’autres passagers sont ligotés par terre avant d’être tués.  Il y a beaucoup de morts, des enfants, des femmes et des blessés.  Moi,  j’ai reçu des balles sur mon épaule et mon bras gauche. Il en a qui ont reçu des balles dans la tête ils sont morts sur place ».

D’autres sources locales contactées par Oubangui Médias nous ont confié qu’il s’agit d’un convoi de 3 camions qui transportaient des vivres et des médicaments à destination d’Alindao. Ces rebelles ont d’abord pillé les véhicules, dépossédé les passagers avant de les exécuter et bruler les véhicules. D’autres passagers ont réussi à s’enfuir.

Le bilan pourra s’alourdir car certains blessés ont succombé à l’hôpital de Bambari. Des images qui circulent sur les réseaux sociaux montrent un véritable carnage des civiles par ces rebelles.

Selon les témoignages des proches des victimes à Bambari, les casques bleus de la Minusca n’avaient pas escorté le convoi comme initialement prévu. Après l’attaque de ce convoi, les Forces Armées Centrafricaines, sont allées à la recherche de ces rebelles.

Dans la ville d’Alindao, la panique a gagné la population suite à la rumeur d’attaque imminente des rebelles de l’UPC, reconvertis en CPC.

RCA : cinq morts dans une explosion dans le Nord-ouest

L’explosion d’une mine terrestre a fait des victimes parmi les civils aux environs du village Bowara, localité située à 63 kilomètres de la ville de Bocaranga.

 

 

Cinq morts dans une explosion d’une mine dans la sous-préfecture de Ngaoundaye dimanche  3 octobre 2021. Selon les témoins, les victimes se sont faites explosé dimanche peu avant midi. Ils étaient sur leurs motos en provenance de la ville de Paoua, dans Lim-Pendé, et à destination de Ndim sur une mine terrestre enfouie sur l’axe. Les cinq passagers sont tous morts sur le coup, dont un enfant de moins de quatre ans.

Rappelons qu’au début de la semaine dernière,  les mercenaires russes de la société Wagner sont arrivés dans la sous-préfecture de Ngaoundaye. Et trois jours plus tard,  on commence à parler des mines dans la sous-préfecture de Ngaoundaye alors qu’auparavant   les populations n’ont pas entendu parler des mines terrestres dans leur localité.

Il y a lieu de rappeler que le mois dernier, un véhicule humanitaire, en provenance de Paoua (Lim-Pendé), et à destination de Bocaranga, se faisait exploser au village Bokomboussi, dans la commune de Loura. Le bilan faisait état d’un mort et de deux blessés graves rapatriés  à Paoua.

RCA : au moins 40 morts dans une attaque des mercenaires russes

L’attaque a eu lieu ce mardi 7 septembre dans l’après-midi au village Nassoya, situé à environ 40 kilomètres de Diba sur l’axe Baboua.

 

Une nouvelle attaque des mercenaires russes de la société Wagner dans les localités de Besson, située dans la préfecture de la Nana-Mambéré, au nord-ouest de la RCA, a fait   au moins 40 morts et plusieurs blessés, dont des femmes et des enfants.

Selon des sources sécuritaires locales, l’attaque a eu lieu ce mardi 7 septembre dans l’après-midi au village Nassoya, situé à environ 40 kilomètres de Diba sur l’axe Baboua. C’est un campement des éleveurs peuls que les mercenaires de Wagner ont attaqué, faisant au moins quarante morts et des blessés, dont des femmes, des personnes âgées  et des enfants de moins de 5 ans.

Plusieurs rescapés de l’attaque ont pu traverser la frontière du Cameroun et rejoindre les villages camerounais, d’autres ont pu se retrancher simplement dans la brousse pour échapper à leurs agresseurs  au risque de leur vie.

Il y’a lieu de rappeler que le mois dernier, les mercenaires russes de la société Wagner ont massacré une quarantaine des Peuls dans les villages de Bouzou, Sanguèrè, Tourwa, Sabewa et  Babba, situées proche de la frontière avec le Cameroun. Le pouvoir de Bangui, de son côté, n’a pas réagi à de nombreux appels des parents des victimes. Pour de nombreux observateurs, il est temps que la cour pénale internationale jette un coup d’œil sur les multiples exactions des mercenaires russes de la société Wagner dans le pays. Les autorités du pays doivent aussi rendre compte devant la juridiction internationale. Rien qu’en 9 mois, le nombre des victimes civiles des hommes de Wagner dépasse celui des rebelles congolais de Bemba en Centrafrique, ou encore celui du capitaine Eugène Ngaïkosset à Paoua, dans le nord-ouest. Les victimes de Wagner ne doivent pas rester dans l’anonymat.

RCA : 4 morts dans un affrontement à Maloum

C’est le bilan d’un affrontement qui a opposé les rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC) et les mercenaires russes de la société Wagner.

 

Selon des sources humanitaires, l’affrontement qui a opposé  les rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC) et les mercenaires russes de la société Wagner a duré plusieurs heures, et le bilan provisoire fait état de quatre morts, dont deux civils. La population locale, paniquée,  est en débandade. La ville reste toujours paralysée.

Selon des sources humanitaires,  l’affrontement a eu lieu au village Maloum, situé à une soixantaine de kilomètres au nord de Bambari, dans la préfecture de l’Ouaka.

En effet,  ce vendredi 3 septembre, vers 13 heures, une équipe des mercenaires russes, en patrouille dans la commune de Ourodjafon, était tombée dans une embuscade des rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC) à 10 kilomètres à l’entrée sud du village Maloum. Les mercenaires de Wagner ont réussi à repousser les rebelles jusqu’au centre Maloum, où les affrontements ont duré plusieurs heures. Deux rebelles et deux civils ont été tués, et plusieurs commerces incendiés. Les populations locales, prises de panique, ont pris la fuite dans la brousse pour éviter d’être prises pour cibles par les belligérants.

Rappelons qu’après la reprise de la ville de Bambari par les soldats FACA et leurs alliés russes et rwandais, plusieurs combattants rebelles de l’UPC se sont repliés dans des villages environnants, créant un climat d’insécurité permanente.

RCA : deux morts dans une attaque du convoi sur l’axe Béloko Baboua

Le bilan provisoire faisait état de trois blessés au départ,  mais celui-ci s’alourdit très vite.

 

Une embuscade tendue par les présumés rebelles de 3R aux éléments des forces armées centrafricaines et leurs alliés russes qui ont escorté un convoi routier sur l’axe Béloko Baboua ont fait plusieurs morts et des blessés ce mercredi 1er septembre 2021, selon des sources locales. Le bilan provisoire faisait état de trois blessés au départ,  mais celui-ci s’alourdit très vite.

Ce mercredi 1er septembre 2021, peu avant midi, un convoi routier qui a quitté la ville de Béloko, à la frontière avec le Cameroun, était tombé dans une embuscade à une vingtaine de kilomètres,  plus précisément à l’entrée du village Petit Douala. Tendue par des éléments lourdement armés, identifiés comme des rebelles de 3R, membres de la coalition des patriotes pour le changement (CPC), l’embuscade  avait engendré la destruction de deux véhicules militaires, dont un pick-up conduit par les mercenaires russes et un camion des forces armées centrafricaines (FACA).

Mais selon des sources sécuritaires locales,  le bilan qui était à trois blessés, et  brièvement annoncé au départ dans les médias, porte désormais à deux morts, dont un mercenaire russe et 1 civil. Par contre deux soldats FACA ont été blessés et transférés dans un hôpital à Bouar.

Il faut noter au passage que la Minusca avait annoncé le mois dernier que d’ici mi-septembre 2021, trois cents casques bleus rwandais seront déployés spécialement pour la sécurisation du corridor Bangui Béloko, une route principale pour le ravitaillement du pays, bloquée au début d’année par les rebelles du CPC qui avait menacé le pouvoir.

RCA-Bangui : deux gendarmes tués dans un accident de circulation

Selon le service de police de la capitale, deux gendarmes sont morts ce mardi 31 août, à 20 heures, dans un accident de circulation survenu sur l’avenue Barthélemy Boganda, dans le deuxième arrondissement de Bangui.

 

Selon le constat de la police, l’accident est survenu quand une voiture de marque Citroën, de couleur  blanche, conduit par un mécanicien probablement en état d’ivresse avancée, en provenance du KM5, dans le troisième arrondissement,  était venue percuter  gravement une motocyclette  devant le bureau des Nations unies sur l’avenue Barthélemy Boganda,  dans le deuxième arrondissement de Bangui. Sur la moto, il y’avait deux adjudants de la gendarmerie qui revenaient  d’une réception après la cérémonie de sortie officielle des élèves gendarmes à Kolongo ce mardi matin. Sous l’effet du choc de l’accident, les deux gendarmes sont morts sur le champ.

Selon nos informations, Leurs corps se trouvent actuellement à la morgue du centre hospitalier universitaire de Bangui.

Selon le même service de police nationale, ce mardi matin, sur l’avenue des martyrs devant l’hôpital communautaire, un accident impliquant un taxi-moto, à bord trois personnes,  et un camion lourd avait fait un mort et deux blessés graves.

Selon le ministère de la santé, chaque jour à Bangui, on compte au moins une dizaine des cas d’accident mortel impliquant au moins une moto.

« La situation est devenue catastrophique  et incontrôlable dans la ville de Bangui. Il y’a beaucoup des chauffards dans la capitale. Ceux qui n’ont pas de permis et qui conduisent sans s’inquiéter, et ceux qui ont eu leur permis par fraude  et qui mettent la vie de leur concitoyen en danger », déplore monsieur Éric, un étudiant à l’Université de Bangui.