RDC : un agent du CICR tué par des hommes armés

Des hommes armés ont froidement abattu, dimanche 31 mars, un civil travaillant en tant qu’agent du CICR à Goma.

 

Le meurtre a eu lieu aux environs de 18h30 dans la commune de Karisimbi, en plein cœur de la ville de Goma. Des hommes sont descendus d’un 4×4 de couleur noire, ils ont apostrophé le conducteur de la voiture qui roule devant la leur, l’accusant de leur barrer le passage. Le temps d’une brève explication, des coups de feu ont retenti. Après le départ de la voiture noire, les passant découvrent que le civil touché par balle est décédé.

L’identité des auteurs de ce drame reste encore inconnue. La société civile, une fois de plus, monte au créneau pour demander que soient instaurées des patrouilles dans ces quartiers en proie à l’insécurité.

RDC : plus de 300 blessés par balles et éclats de bombes à Goma

Ils ont été enregistrés en un mois dans la ville de Goma. Ces informations ont été données mercredi 06 mars par le du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

 

La CICR le nombre élevé des blessés soit 300 par balles et éclats de bombes enregistrés à Goma seulement le mois de février. Le directeur général du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Robert Martini, exprimé le désarroi de sa structure mercredi 06 mars, lors de sa visite à l’hôpital CBCA Ndosho à Goma.

40% de ces victimes sont des civils. Robert Martini condamne la non-protection « inacceptable » des civils et la prise à partie de ces derniers pendant les affrontements au Nord-Kivu.

« Ce que j’ai vu pendant cette visite, c’est vraiment un aperçu très bref de l’ampleur d’une catastrophe humanitaire extrêmement préoccupante. Et nous assistons vraiment à une crise de protection de grande ampleur à laquelle fait face la population civile. Nous sommes en train de plus doubler notre capacité de réponse opérationnelle ; dans certaines activités nous la triplons. Mais le point le plus essentiel ici c’est que la manière la plus efficace de réduire les souffrances humaines dans les situations des conflits armés reste le respect du droit international humanitaire par les parties au conflit », s’est-il exprimé.

Le directeur général du CICR a également visité le camp des déplacés de Lushaga, où 40 000 personnes sont arrivées ces dernières semaines, à la suite de récents affrontements autour de Sake. Il a dit avoir été témoin d’une « souffrance insoutenable » et promis de porter la voix des millions des déplacés du Nord-Kivu auprès des décideurs.

 

RDC : deux soldats sud-africains meurent dans l’explosion d’une bombe

Ils appartenaient à la force de la Communauté de développement de l’Afrique australe déployée en RDC (SAMI-RDC).

 

Deux soldats sud-africains de SAMI-RDC ont été tués mercredi 14 février 2024. Ils ont trouvé la mort à la suite de l’explosion d’une bombe au mortier dans la base située près de Goma (Nord-Kivu). L’information a été donnée par le département de la défense sud-africaine, à travers un communiqué rendu public jeudi 15 février.

Selon le communiqué, il était 13 heures 30 minutes (heures locales), lorsque qu’un tir au mortier a atterri dans l’une des bases du contingent sud-africain de la mission militaire de la SADC. Les auteurs et les causes de cet acte restent encore inconnus.
Les blessés sont admis dans un hôpital de Goma et enquête sera ouverte afin d’en avoir plus de détails. C’est du moins ce qu’a indiqué un communiqué du département de la défense sud-africaine.

Rappelons que le contingent sud-africain fait partie de la mission de la SADC déployée en République Démocratique du Congo, au mois de décembre 2023, pour soutenir et assister le gouvernement congolais dans sa mission de ramener la paix et la stabilité au Nord-Kivu.

RDC : Goma accueille de nouveaux déplacés

Cette vague de déplacés est arrivée dans la matinée de ce mercredi 07 février après avoir fui les combats non loin de Saké.

 

Goma dans le Nord-Kivu accueille depuis ce matin de nouveaux déplacés. Ces familles ont fui leurs maisons à cause de la situation humanitaire qui s’aggrave avec l’avancée des rebelles. Une situation qui inquiète les acteurs locaux et coutumiers qui indique qu’il n’y a ni eau ni denrées alimentaires pour ces déplacés qui augmentent.

La société civile déclare que les déflagrations de six bombes larguées par les rebelles mardi dernier dans la cité de Saké, ont blessé un enfant. Elle demande aux autorités de protéger la cité de Saké qui reste le dernier verrou au sud avant d’atteindre la ville Goma.

RDC-Combats à l’Est : les Léopards apportent leur soutien aux victimes

Face aux nombreuses vidéos des atrocités ont fait le tour de la toile, Sébastien Desabre et ses poulains, se sont montrés solidaires de la population congolaise.

 

De nouveaux combats ont opposé l’armée et le mouvement rebelle du M23 à Goma. De nombreuses vidéos des atrocités ont fait le tour de la toile et n’ont laissé personne indifférent. Au sein de l’équipe nationale congolaise, bien que la concentration soit de mise sur la demi-finale de CAN, prévue mercredi 7 février face à la Côte d’Ivoire, les Léopards se sont exprimés sur les réseaux sociaux.

Léopards ont réagi de concert sur les réseaux sociaux. Une action concertée pour alerter et ne pas laisser passer les exactions dans leur pays.

Le capitaine Chancel Mbemba a adressé une « très grosse pensée pour toutes les victimes des atrocités de Goma », sur Instagram ou sur X, accompagné d’un visuel – le regard d’un enfant en détresse, maquillé du drapeau congolais – où l’on peut lire « le Congo saigne, priez pour le Congo ».

Même réseau, même photo pour Fiston Mayélé. Le natif de Mbujimayi dans le Kasaï central a posté un message en lingala : « La vie n’a pas de prix, venez en aide à nos frères. » Théo Bongonda, Arthur Masuaku ou encore Gédéon Kalulu leur ont emboîté le pas. « Je suis Goma, je suis Congolais, nous voulons la paix », peut-on lire notamment sur le compte du latéral droit, quand Bongonda appelle à l’arrêt immédiat des combats.

Source : RFI

RDC : des présumés assassins face à la justice

Ils sont accusés d’au moins quatre cas de meurtres enregistrés fin 2023 dans la ville de Goma (Nord-Kivu).

 

Ces présumés criminels, parmi lesquels deux jeunes femmes et quatre militaires repartis en six bandes différentes, ont été présentés mardi 2 janvier, avec d’autres présumés criminels, au gouverneur militaire intérimaire. Ils avaient été arrêtés par les services de sécurité pendant différentes opérations les deux dernières semaines de l’année 2023, et sont accusés d’implication, les uns dans des assassinats ciblés, les autres dans les cas de viol et vol à main armée.

« Ils ont assassiné Kise Kubutanwa, gérant de la station Mugabo au quartier Kyeshero, le major Mitima de la PNC Karisimbi, avec cinq civils et son garde de corps qui ont été grièvement blessés. Ils ont assassiné monsieur Dogo Kalinda au quartier Ndosho, le soir du le 1er novembre 2023 vers 19h30 », explique le commissaire supérieur Sehogo Mansengo Panther, commandant de l’escadron de la police anticriminelle.

L’opération de traque des criminels dans la ville de Goma se poursuit.

RDC-Goma : plus de 100 déplacés vivent dans des conditions difficiles

Ils ont fui les combats récurrents qui opposent les miliciens locaux et les rebelles du M23, dans les territoires de Masisi et Nyiragongo.

 

Une centaine de ménages déplacés des territoires de Masisi et Nyiragongo (Nord-Kivu) vit dans des conditions difficiles. Ils n’ont ni abris, ni aide alimentaire depuis quelques jours après avoir fui les combats qui opposent les miliciens locaux et les rebelles du M23.

« Nous avons réussi à nous sauver de justesse et à nous éloigner des zones de combats. Et nous sommes venus nous installer dans ce camp de Rusayo. J’ai 7 enfants, nous passons la nuit dehors et je ne sais pas si mon mari est mort ou s’il a réussi à fuir vers une autre direction », raconte un déplacé.

Ces déplacés ne savent plus à quel saint se vouer et ils sont marginalisés par les autochtones. Si l’ultime besoin de ces déplacés est le retour de la paix dans leurs zones d’origine, ils ont demandé de vivre dans des conditions acceptables en attendant.