RDC : plus de 300 blessés par balles et éclats de bombes à Goma

Ils ont été enregistrés en un mois dans la ville de Goma. Ces informations ont été données mercredi 06 mars par le du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

 

La CICR le nombre élevé des blessés soit 300 par balles et éclats de bombes enregistrés à Goma seulement le mois de février. Le directeur général du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Robert Martini, exprimé le désarroi de sa structure mercredi 06 mars, lors de sa visite à l’hôpital CBCA Ndosho à Goma.

40% de ces victimes sont des civils. Robert Martini condamne la non-protection « inacceptable » des civils et la prise à partie de ces derniers pendant les affrontements au Nord-Kivu.

« Ce que j’ai vu pendant cette visite, c’est vraiment un aperçu très bref de l’ampleur d’une catastrophe humanitaire extrêmement préoccupante. Et nous assistons vraiment à une crise de protection de grande ampleur à laquelle fait face la population civile. Nous sommes en train de plus doubler notre capacité de réponse opérationnelle ; dans certaines activités nous la triplons. Mais le point le plus essentiel ici c’est que la manière la plus efficace de réduire les souffrances humaines dans les situations des conflits armés reste le respect du droit international humanitaire par les parties au conflit », s’est-il exprimé.

Le directeur général du CICR a également visité le camp des déplacés de Lushaga, où 40 000 personnes sont arrivées ces dernières semaines, à la suite de récents affrontements autour de Sake. Il a dit avoir été témoin d’une « souffrance insoutenable » et promis de porter la voix des millions des déplacés du Nord-Kivu auprès des décideurs.

 

RDC : les affrontements ont repris entre M23 et FARDC à Bwito

Les combats se concentrent, notamment dans les villages autour de l’agglomération de Nyanzale, mais aussi sur l’axe Mabenga.

 

Depuis très tôt ce lundi 04 mars, de violents affrontements les rebelles du M23 à l’armée congolaise et les groupes armés locaux sur plusieurs fronts dans la chefferie de Bwito, au territoire de Rutshuru (Nord-Kivu). Selon la société civile, les combats se concentrent, notamment dans les villages autour de Nyanzale et sur l’axe Mabenga.

Deux bombes sont tombées sur le village Kihondo, près de la base des casques bleus de la MONUSCO à Nyanzale. Le bilan fait état de quelques blessés. Les acteurs de la société civile locale rapportent qu’après quelques jours d’accalmie, les rebelles auraient eu le temps suffisant pour se renforcer en hommes et en armes avant de lancer ces attaques simultanées contre l’armée congolaise sur plusieurs fronts.

Une situation qui a poussé plusieurs familles à quitter Nyanzale, ainsi que les villages de Bwalanda, Kashalira et Kirima, au groupement de Mutanda. Ils se sont réfugiés à Kanyabayonga.

RDC : les habitants interrompent le trafic sur la RN2

Entre Mbuji-Mayi et Kabinda, la population a érigé depuis lundi 26 février, des barricades sur la Route nationale numéro 2 (RN2).

 

Ces barricades coupent le trafic entre Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province et la ville de Kabinda, dans la province de Lomami. Leur réaction fait suite aux affrontements qui les ont opposés, il y a environ une semaine, aux ressortissants du groupement Bena Shimba autour d’un conflit foncier.

Selon des sources locales, un véhicule en provenance de Mbuji-Mayi a été empêché de poursuivre son voyage vers Kabinda. A de Bena Muembia, la population a dégonflé ses pneus pour l’empêcher de rouler.

L’administrateur du territoire de Katanda appelle au renforcement de la présence des forces de l’ordre pour escorter les véhicules. Il note que les deux groupements en conflit s’affrontent avec des armes à feu. Le bilan des affrontements fait état de trois morts et de quatre blessés, une école détruite et des maisons incendiées.

RDC : une centaine de passagers bloquée à Kwamouth

Ils étaient à bord de quatre bus, dont deux étaient tombés dans l’embuscade des miliciens Mobondo, qui s’affrontent avec l’armée.

 

Des passagers à bord des bus sont tombés dans les embuscades à Bebes, village situé sur la Route nationale 17 dans le territoire de Kwamouth. Les affrontements opposent les miliciens Mobondo à l’armée depuis la semaine dernière.

Un des passagers, qui alerte, demande à l’agence de voyage concernée de prendre des dispositions utiles pour évacuer tous ces passagers. « Nous demandons aux responsables de GTT, que ce responsable de l’agence GTT puisse appeler son chauffeur, le chauffeur du bus qui est fonctionnel, afin qu’il puisse démarrer son bus et évacuer tour à tour tous les passagers qui sont bloqués de Bebes ».

Le député national, Guy Musomo, élu de territoire de Kwamouth, demande au gouvernement de trouver une solution pour aider les passagers en détresse. Pour lui, le problème est crucial et sérieux. « Ces passagers risquent de mourir. Ils sont une centaine, une centaine des personnes qui n’ont pas de provision, pas d’eau, et rien du tout, qui venaient de Kinshasa pour Bandundu. Alors comme la route est bloquée par les Mobondo, les véhicules ne peuvent plus passer », explique-t-il.

RDC-Elections : il n’y aura de vote à Rutshuru et Masisi le 20 décembre

L’annonce a été faite mardi 12 décembre, lors d’un point de presse par la commission électorale nationale indépendante.

 

Rutshuru et Masisi dans le Nord-Kivu seront privées de vote le 20 décembre prochain. Ces deux localités sont le théâtre des affrontements entre l’armée et les rebelles du M23. Ces violences ont obligé plus de 500 000 personnes a quitté leurs habitations. C’est du moins ce qu’a révélé la coordination humanitaire des Nations unies.

« A Rutshuru, nous avons enrôlé plus ou moins 10% des électeurs prévus, n’est-ce pas, et nous n’avons pas de candidats, donc les conditions ne sont pas réunies pour ouvrir les bureaux de vote. A Masisi, je pense que c’est autour de 1%, donc il n’y a pas de raison d’ouvrir des bureaux de vote », a déclaré Kambale Ngayiremawa, chargé des questions juridiques et du contentieux à la Commission Électorale Nationale Indépendante au Nord-Kivu.

Rappelons qu’en août, la CENI avait annoncé que 16 sièges à l’Assemblée nationale avaient été « réservés » pour trois territoires en proie à l’insécurité, Rutshuru et Masisi, et Kwamouth

Ce sont au moins 44 millions d’électeurs qui sont appelés aux urnes à la faveur des élections locales, législatives et présidentielles.

RDC : interdiction de rassemblement de plus de 5 personnes (police)

C’est une mesure prise par la police de Tshopo pour lutter contre l’insécurité et affrontements dans la ville de a.

 

Pas plus de cinq personnes ne peuvent se réunir à Kisangani. C’est une mesure prise par le commissariat provincial de la police nationale de la Tshopo jeudi 9 novembre 2023. Ladite mesure vise à lutter contre l’insécurité croissante et les affrontements intercommunautaires devenus récurrents dans cette partie de la RDC. C’est du moins ce qu’a expliqué le commissaire divisionnaire-adjoint, François Kabeya.

Il a également prohibé la détention d’armes blanches sur la voie publique. Ces mesures interviennent à la suite des affrontements entre les jeunes de la ville et ceux issus de la communauté Kumu.

Le commissaire divisionnaire-adjoint François Kabeya a en outre appelé la population boyomaise à collaborer avec les forces de sécurité.

RDC : les affrontements entre M23 et les Wazalendo persistent

C’est à 4 heures 30 minutes dimanche 05 novembre que de violents combats opposent les deux parties vers Kitshanga.

 

Les rebelles du M23/RDF ont attaqué dimanche 5 novembre, tôt le matin, les positions des résistants patriotes Wazalendo à Kabalekasha, Burungu et Rushebeshe, près de la cité de Kitshanga dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu). Les sources locales indiquent que les rebelles du M23 chercheraient à réoccuper Kibaririzo, Mushaki et Kirolirwe afin d’avoir le contrôle de la route.

La société civile dans cette zone note que la population vit dans la psychose peur. Cette crainte est née parce qu’il y a quelques jours, les rebelles du M23 avaient promis de s’en prendre à la population si seulement les résistants patriotes attaquaient la cité.

Les quelques personnes qui avaient commencé à regagner les localités autour de Kitshanga comme à Nyakabingu fuient de nouveau pour se mettre à l’abri à Kitshanga.

RDC : les affrontements s’intensifient entre le M23 et groupes d’autodéfense

Plus de 80 000 personnes ont par ailleurs été contraintes de fuir leur domicile en huit jours.

Les combats se sont intensifiés dans les territoires de Rutshuru, Nyiragongo et Masisi depuis le 1er octobre 2023. Ceux-ci opposent le M23 aux combattants pro-gouvernementaux Wazalendo. Ces affrontements se sont en particulier concentrés dans le territoire de Masisi, notamment dans la zone de santé de Mweso.

D’autres combats se sont déroulés sur l’axe Mabenga-Kiwanja, Ishasha-Kiwanja et Rugarama-Kiwanja dans le territoire de Rutshuru. Selon des sources humanitaires, au moins 20 civils ont été tués et plus de 30 autres blessés. Selon les sources onusiennes, plus de 80 000 personnes ont par ailleurs été contraintes de fuir leur domicile en huit jours.

RDC-Masisi : nouveaux affrontements entre groupes armés locaux et M23

Les combats ont repris tôt jeudi 5 octobre sur deux lignes de front dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu), entre les groupes armés locaux et les rebelles du M23.

Des attaques ont été lancées de nouveau très tôt jeudi dans la région de Nturo-Kilolirwe et Ruvunda, groupement Bashali Kahembe. Un autre front a repris sur l’axe Kibarizo, dans le Bashali Mokoto. Ces attaques opposent des groupes armés locaux et les rebelles du M23.

Mercredi déjà, de violents affrontements ont eu lieu dans la soirée vers Kibarizo, Kirumbu et Busumba, après que les rebelles du M23 ont reçu du renfort en provenance de Bwiza. C’est du moins ce qu’affirment plusieurs sources locales. 

Certaines sources rapportent que les groupes armés locaux conservent le contrôle de Nturo-Kilolirwe, Kirumbu, Busumba et Kibarizo. Cependant, ils auraient été repoussés par les rebelles du M23 de Burungu et Rushebeshe, qu’ils contrôlaient depuis mercredi matin. 

RCA : au moins 12 morts dans les affrontements entre rebelles et FACA

L’attaque des positions des forces armées centrafricaines (FACA) du 3 juillet 2022 par les rebelles l’UPC- CPC a causé la mort ‘au moins douze personnes. Les affrontements se déroulent à Dimbi.

Le bilan provisoire des affrontements entre les rebelles de l’UPC- CPC et les FACAS fait état de 12 morts du côté des assaillants, 2 FACAS blessés et un jeune de l’autodéfense tué. Certains rebelles ont été arrêtés, rapportent des sources sécuritaires.  Les combattants du mouvement rebelle était lourdement armé, apprend-on. Ce qui a poussé les éléments des forces armées centrafricaines à battre en retrait.

Les combats reprennent avec l’intervention des mercenaires russes. Ils sont venus en appui à bord des hélicoptères. Grace à l’intervention aérienne des mercenaires de Wagner, les rebelles ont été repoussés de la ville.

L’on signale que les forces gouvernementales ont repris le contrôle de la zone. Un couvre-feu a d’ailleurs été instauré à Dimbi.

RCA : 9 morts dans des affrontements entre groupes armés à Ouaka

De violents combats ont opposés les rebelles de l’UPC et des miliciens Anti-Balaka jeudi 24 février 2022 dans le village Mbiakreu.

 

Neuf (09) morts et sept (07) blessés, c’est le bilan des affrontements qui ont opposés un groupe des malfaiteurs armés identifiés comme des rebelles de l’UPC et des miliciens Anti-Balaka. Ils étaient tous munis de fusils artisanaux et les combats ont eu lieu dans le village Mbiakreu, dans la sous-préfecture d’Ippy, au centre de la République centrafricaine.

Tout serait partie de l’incursion des éléments rebelles de l’UPC, membres de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) dans le village Mbiakreu. C’est du moins ce que révèlent les sources sur place. D’après les mêmes sources, les rebelles auraient tenté de braquer certains habitants de Mbiakreu, mais les miliciens Anti-Balaka auraient réagi en représailles   pour affronter les rebelles.

Le bilan provisoire fait état de cinq morts et sept blessés parmi les habitants armés et non armés ainsi que de quatre morts côté rebelles.

Mais  de leur côté, plusieurs sources humanitaires ont laissé entendre que sur place, le climat reste tendu. Elles s’inquiètent d’une nouvelle flambée de violence, alors que les deux groupes opposés se font toujours face dans le secteur.

Rappelons que dans ces localités d’Ippy, les violences font rage entre les miliciens Anti-Balaka soutenus par les soldats FACA et les mercenaires russes et les rebelles de l’UPC, membres de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) depuis la fin de l’année dernière.

Congo : une dizaine de morts après de nouveaux affrontements dans l’Ouaka

De violents combats ont opposé, mercredi 2 février en matinée les anti -Balaka aux rebelles de l’UPC,  près de la localité de Boyo.

 

Une dizaine de morts et plusieurs dégâts matériels, c’est le bilan des affrontements qui ont eu lieu dans la préfecture de l’Ouaka.  Ces combats opposaient anti-Balaka aux rebelles de l’UPC.

Mercredi 2 février 2022, peu avant midi,  les miliciens Anti-Balaka faction Touadera, lourdement armés, ont attaqué le village Komayo, situé à 12 kilomètres de Boyo sur l’axe Ippy. Plusieurs habitations ont été incendiées, des civils tués.

Selon les autorités locales, au moins 7 personnes ont perdu la vie, dont 2 chrétiens et 4 musulmans. Mais peu-après l’attaque, les rebelles de l’UPC ont fait leur apparition dans le village, attaquant en représailles les miliciens Anti-Balaka, faisant 5 morts, dont 4 miliciens de faction Touadera et un élément de l’UPC.

Ces affrontements ont  à nouveau jeté sur les routes de nombreux déplacés après les vagues enregistrées lors de précédente attaque des miliciens Anti-Balaka du 6 et 7  décembre derniers. Les uns faisaient mouvement vers Boyo centre, les autres ont pris la direction de la sous-préfecture d’Ippy, a affirmé une source locale.

Rappelons que le mardi 7 et le mercredi 8 décembre, dans la localité de Boyo, chef-lieu de la commune de  la Haute Baideou, située  à 120 kilomètres au nord-Est de Bambari sur l’axe Ippy, une opération militaire des mercenaires russes, appuyée par les soldats FACA et des ex-miliciens Anti-Balaka faction Touadéra avait fait au moins une quinzaine des morts, selon la Minusca.  Parmi les victimes, il y’avait des enfants, des femmes et des personnes âgées. Ils ont été massacrés à l’aide des machettes.

Selon la Minusca, hors-mis les personnes tuées, il y’avait également des cas d’amputation, d’extorsion et destruction d’habitations.  La plupart des rescapés, environ 1500 personnes, actuellement protégées par les Casques bleus de la Minusca. Entre temps, certains rescapés, environ une centaine, ont été rapatriés par leur famille à bord des trois véhicule civils à Bambari où ils sont arrivés dimanche 19 décembre 2021.

RCA-Nord-ouest: au moins 13 morts dans un affrontement entre les soldats FACA et les rebelles de 3R

La localité de Mann a été ce week-end le théâtre de violents affrontements entre les soldats FACA et les rebelles du mouvement 3R.

 

Au moins 13 morts et une dizaine de blessé dans des affrontements entre les soldats FACA et les rebelles du mouvement 3R, membre de la coalition des patriotes pour le changement (CPC). Ces attaques se sont déroulées dans la localité de Mann, située dans la préfecture de Lim-Pendé, au nord-ouest de la République centrafricaine.

Une position des rebelles de 3R a été prise d’assaut au village Kaïta, sur une piste secondaire à environ 15 kilomètres de Mann sur l’axe De Gaulle par les mercenaires russes, entrainant des affrontements violents de plus d’une heure, tuant un rebelles et blessant un autre.

Mais en représailles, les rebelles de 3R, vers 18 heures,  ont attaqué la position des soldats FACA dans le village Mbae-Mbéré, entrainant à nouveau des affrontements violents. Les soldats FACA, face à leurs adversaires,  se sont éparpillés partout, laissant la libre action aux rebelles qui ont pu incendier des habitations et des commerces.

Selon des sources officielles locales, au cours de ces échanges,  1 élément de l’armée nationale a été tué, 1 autre pris en otage, 12 civils tués et 8 autres blessées  ainsi que trois rebelles blessés à la suite de ces affrontements.

Pour l’heure, le village Mbae-Mbéré se vide de ses habitants. La plupart se sont réfugiés à Ngaoundaye pour les uns, au Cameroun pour les autres.

RCA : 4 morts dans un affrontement à Maloum

C’est le bilan d’un affrontement qui a opposé les rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC) et les mercenaires russes de la société Wagner.

 

Selon des sources humanitaires, l’affrontement qui a opposé  les rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC) et les mercenaires russes de la société Wagner a duré plusieurs heures, et le bilan provisoire fait état de quatre morts, dont deux civils. La population locale, paniquée,  est en débandade. La ville reste toujours paralysée.

Selon des sources humanitaires,  l’affrontement a eu lieu au village Maloum, situé à une soixantaine de kilomètres au nord de Bambari, dans la préfecture de l’Ouaka.

En effet,  ce vendredi 3 septembre, vers 13 heures, une équipe des mercenaires russes, en patrouille dans la commune de Ourodjafon, était tombée dans une embuscade des rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC) à 10 kilomètres à l’entrée sud du village Maloum. Les mercenaires de Wagner ont réussi à repousser les rebelles jusqu’au centre Maloum, où les affrontements ont duré plusieurs heures. Deux rebelles et deux civils ont été tués, et plusieurs commerces incendiés. Les populations locales, prises de panique, ont pris la fuite dans la brousse pour éviter d’être prises pour cibles par les belligérants.

Rappelons qu’après la reprise de la ville de Bambari par les soldats FACA et leurs alliés russes et rwandais, plusieurs combattants rebelles de l’UPC se sont repliés dans des villages environnants, créant un climat d’insécurité permanente.

RCA : affrontements entre les 3R et les mercenaires russes dans le nord-ouest

Il y aurait de nombreuses victimes humaines et des dégâts matériels et le combat se déroule en ce moment non loin de la sous-préfecture de koui.

 

L’information a été confirmée par des sources sécuritaires locales. Selon elles, le combat est très violent. Il y aurait de nombreuses victimes humaines et des dégâts matériels. Le combat se déroule en ce moment non loin de la sous-préfecture de koui, au nord-ouest de la RCA.

Selon les mêmes sources, une patrouille des mercenaires de la société russe Wagner était tombée dans une embuscade des éléments de 3R à l’ouest de la ville de koui, notamment à cinq kilomètres du village Wouro Dolé, sur la route qui quitte Koui  pour le Cameroun. L’affrontement est encore encours.

Pour l’heure, aucun bilan n’est disponible, mais des sources évoquent des morts et des blessés.

RCA : 14 morts dans les affrontements entre éleveurs et cultivateurs

Les cultivateurs accusent les éleveurs de saccager leurs champs en faisant paître leurs animaux.

 

Pas moins de 14 personnes ont trouvé la mort dans des violents affrontements entre éleveurs et cultivateurs dans le Nord-Est de la Centrafrique, près de la frontière avec le Tchad. Il faut dire que cette zone est en proie à des conflits meurtriers entre ces communautés.

« Tout est parti d’un malentendu entre un agriculteur et un éleveur qui a amené son bétail dans un champ » à Tiri, a déclaré Ibrahim Senoussi, maire de cette commune située à plus de 700 km de Bangui. « Les troupeaux ont dévasté le champ et les récoltes » et l’éleveur a été tué après une violente dispute.

« En représailles, les éleveurs, venus du Tchad, ont tué 14 personnes dont des femmes et des enfants. Ils ont incendié plus de 66 maisons et des greniers. Près de 3 000 personnes ont fui leur village », a indiqué François Dieudonné Bata Wapi Yepi, préfet de la région de Bamingui-Bangoran, précisant que l’attaque avait eu lieu le 10 juin. Deux blessés graves ont été transportés à l’hôpital de Ndélé, à environ 80 kilomètres de Tiri. C’est du moins ce que confirme une source médicale sur place.

RCA : l’offensive de l’armée contre les rebelles de la CPC vire en fiasco

Les FACA accusent les gendarmes, tandis que ces derniers accusent à leur tour les FACA d’avoir faussé les données militaires.

L’offensive militaire, menée conjointement par les éléments des forces armées centrafricaines (FACA), les gendarmes et les policiers, contre les positions des rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) au village Nassoulé, situé à 35 kilomètres de Berberati sur l’axe Kenzo,  tourne à un véritable fiasco. Les FACA accusent les gendarmes, tandis que ces derniers accusent à leur tour les FACA d’avoir faussé les données militaires. Aussitôt, la panique s’empare des habitants de la ville de Berberati.

Les soldats FACA, ainsi que les gendarmes et les policiers centrafricains, à bord d’une dizaine des véhicules lourdement armés,  ont quitté dans la matinée du mardi 23 février la ville de Berberati pour aller vers les positions des rebelles du CPC qui sévissent dans la périphérie de Berberati, notamment au village Nassoulé, mais également a la frontière en allant vers kenzo au Cameroun, et sur le chantier bonewala, a 35 km de la ville de Gamboula

L‘objectif, selon l’État-major des armées, déloger les rebelles de leur position afin de libérer l’axe du ravitaillement  de la RCA via la ville camerounaise de Kenzo bloquée par les rebelles pour tenter d’asphyxier le pays.

Mais à leur arrivée à 5 kilomètres du village Nassoulé, les rebelles leur ont tendu une embuscade à 5 kilomètres, provoquant  un violent affrontement jusqu’à la mise en débandade des forces coalisées qui se sont repliées sur Berberati en attendant un nouveau renfort qui devrait venir de Bangui, selon des sources militaires. Mais d’ores et déjà, les FACA  accusent leurs collègues gendarmes, tout comme ces derniers qui accusent les FACA d’être à l’origine du fiasco.

Cependant, les populations locales, qui applaudissent les forces loyalistes à leur départ au front,  se mettent à paniquer à leur retour. À Berberati, la ville était totalement paralysée ce mardi. Les ONG ont limité  leur sortie suite aux promesses faites par les rebelles d’envahir la ville de Berberati.

Aujourd’hui, le calme est revenu dans la ville, mais les forces de l’ordre sont toujours sur leur garde.

RCA-Ndélé : huit soldats FACA rejoignent la rébellion

A quelques jours de la tenue des élections, la situation sécuritaire dans plusieurs villes de province demeure inquiétante.

Contrairement à ce qui a été annoncé par le gouvernement, la situation sécuritaire dans plusieurs villes de province demeure inquiétante avec le retrait des forces de défense et de sécurité dans plusieurs localités, et le renforcement des rebelles à l’entrée de la capitale.

Alors que la date du premier tour des élections présidentielles et législatives est maintenue pour le 27 décembre 2020, la situation sécuritaire sur le terrain demeure inquiétante.

À Kaga-Bandoro, puis à Grimari, les soldats FACA, basés dans ces localités, ont abandonné leur position pour se retrancher à Sibut, dans la préfecture de Kémo, située à 189 kilomètres de Bangui.

Pendant ce temps, à Ndélé, dans la préfecture de Bamingui-Bangoran, huit soldats FACA, de l’ethnie situé non loin de la ville de Kaga-Bandoro.

À Bambari, les rebelles de l’UPC et du FPRC  qui ont quitté la ville minière de Bria sont arrivés dans la ville. Ils sont présentement au carrefour limitant quartier Adji et Bornou, tandis que ceux du FPRC ainsi que les mercenaires soudanais sont à côté de la base de l’ONG internationale Mercy Corps. Malheureusement, dans la nuit du lundi à mardi 22 décembre, les rebelles ont procédé au réquisitionnement  de plusieurs motos aux quartiers Adji, Bornou  puis Élevage. On ignore leur intention réelle pour le moment, mais le gouvernement, dans un communiqué publié, a indiqué que les rebelles seraient dans la logique de boycotter la tenue des élections fixées au 27 décembre 2020 en ce qui concerne le premier tour.

RCA : les rebelles contrôlent Bambari

La ville de Bambari vient de tomber aux mains des rebelles après trois heures de violents affrontements entre les combattants du CPC et les soldats FACA.

Après trois heures d’affrontement entre les rebelles du CPC et les soldats FACA appuyés par les mercenaires russes de la société de sécurité privée Wagner, la ville de Bambari, située dans la préfecture de la Ouaka, vient de tomber aux mains des rebelles.

Alors que la situation sécuritaire demeure confuse dans la ville de Mbaïki, dans la Lobaye,   avec la présence des rebelles du CPC aux alentours de la ville, à Bambari, dans la préfecture de la Ouaka, la ville est désormais sous contrôle des rebelles du CPC après trois heures des combats.

Selon les témoins, les soldats FACA et les mercenaires russes, à bord de leur de leurs véhicules,  ont quitté précipitamment la ville  à destination de Sibut via Grimari, déjà occupée par les rebelles qui y ont installé leur checkpoint à  la sortie de la ville.

Pour l’heure, aucun bilan provisoire n’est disponible, mais des sources humanitaires parlent des morts et des blessés dans les deux camps.

Pour les observateurs, la présence des rebelles dans la quasi-totalité des villes de la RCA rend difficile la tenue des élections dans le pays. Une négociation avec les rebelles semble quasiment inévitable.

RCA : 07 morts et 100 blessés dans des affrontements le nord

Un épisode violent de plus, qui pourrait laisser penser que le pays reste embourbé dans la crise politico-militaire née en mars 2013 après le coup d’Etat ayant renversé François Bozizé.

Au moins sept personnes ont été tuées et plus de cent autres blessées dans des affrontements qui ont éclaté samedi et dimanche à Batangafo, dans l’Ouham au Nord de la République centrafricaine, a affirmé à l’agence Anadolu le sous-préfet de Batangafo Yannick Lamine.

« Nous avons enregistré 7 morts, quatre du côté des assaillants et trois du côté des civils », a-t-il expliqué.

Cet incident a occasionné le déplacement de plusieurs dizaines de personnes, poursuit-il, vers d’anciens sites abandonnés.

« Une centaine de personnes ont fui pour trouver refuge à la base de la Minusca et d’autres se sont réfugiés au centre hospitalier de Batangafo », avant de préciser que « les blessés sont pris en charge au centre de santé de la ville et à l’infirmerie de la Minusca ».

« On dénombre aussi plusieurs maisons d’habitation incendiées par les rebelles », a souligné le sous-préfet.

La Centrafrique peine à se relever du chaos de la guerre civile provoquée en 2013 par le renversement de l’ex-président François Bozizé, malgré l’accord de paix et de réconciliation signé le 6 février 2019 entre le gouvernement et 14 groupes armés.

Alors que des élections législatives et présidentielles sont prévues en décembre 2020, le spectre des violences plane toujours sur le pays.

RCA : un chef rebelle tué dans les affrontements entre anti-balaka et l’armée

De vifs affrontements ont opposé l’armée centrafricaine aux anti-balaka dans le centre du pays, dimanche 02 août 2020.

Des affrontements ont opposé dimanche dernier des rebelles anti-balaka et les Forces armées centrafricaines (FACA) dans la ville de Grimari (centre), durant lesquels un chef rebelle a été tué, a-t-on appris lundi des autorités locales.

De l’avis du préfet de la Ouaka, Victor Bissékoin, qui a également autorité sur Grimari, la tension a pris corps suite à une agression des anti-balaka qui ont tiré sur une patrouille des militaires des FACA, lesquels ont aussitôt riposté et ont tué le chef rebelle nommé Mandayo.

En plus de la mort de ce dernier, une autre source locale a mentionné le pillage par les anti-balaka de la plus importante boutique de Grimari, et le désarmement des éléments de la police et de la gendarmerie affectés à la ville. M. Bissékoin a assuré que la situation est maintenant sous le contrôle des militaires des FACA.

RCA : des rumeurs sur une prétendue mort du chef rebelle Abass Sidiki

Depuis quelques jours, des rumeurs enflent sur les réseaux sociaux, et relayés sur les antennes de certains médias centrafricains faisant état de la mort du sulfureux chef rebelle Abass Sidiki, chef d’État-major et coordonnateur du mouvement 3R.

Selon ces rumeurs, il serait tué dans un affrontement qui a opposé les forces Bangladesh de la Minusca et les combattants rebelles de 3R dans la localité de koui, sous-préfecture de l’Ouham-Péndé.

« Il est tombé dans une embuscade tendue par les forces Bangladesh de la Minusca dans la localité de koui. Après un bref échange des tirs, l’homme a été tué. Ses proches nous ont confirmé l’information », soupire un proche du chef de l’État Faustin Archange Touadera joint au téléphone par la rédaction du CNC.

Sur le terrain par contre, des sources sécuritaires locales ont démenti catégoriquement cette information et parlent d’une véritable diversion orchestrée par le 3R.

À Bocaranga, où les affrontements entre les 3R et les Casques bleus Bangladesh de la Minusca sont toujours en cours, les rumeurs sur la prétendue mort du chef rebelle Abass Sidiki ne passent pas. Même à Koui, ou encore  à Bouar, personne ne veut y croire. Tout le monde parle de manipulation de 3R appuyée par le gouvernement afin de desserrer la pression militaire exercée par la Minusca sur le 3R.

« Les autorités doivent nous exposer sa dépouille sur la place publique pour que les Centrafricains puissent confirmer que Sidiki est réellement mort », explique un député de la Nana-Mambéré joint au téléphone par CNC.

Du côté de l’opposition démocratique, la nouvelle de l’assassinat du chef rebelle Abass Sidiki étonne plus d’un. Certains se demandent pourquoi le gouvernement se « réjouit »  très rapidement de la prétendue mort de Sidiki alors qu’il n’a même pas vu sa dépouille mortelle.

Affrontements à Bria : plus de 35 morts

Samedi, des violences ont éclaté dans la ville de Bria, dans l’est de la Centrafrique, entre les membres d’un groupe de l’ex-Seleka. Des violences « a priori » à caractère ethnique. Les combats ont duré jusqu’à dimanche.

Les combats de ce weekend à Bria auront fait plusieurs dizaines de morts. Au moins 35 selon la Croix-Rouge centrafricaine. Un chiffre qui pourrait même s’élever jusqu’à 50, selon le préfet sur place. L’accès aux quartiers était difficile dimanche à cause des tensions ; de plus, des enterrements ont été rapidement effectués rendant le décompte précis des victimes difficile à réaliser.

À Bria, la pression est retombée dans la journée de lundi et les différents acteurs ont pu mener des évaluations. Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) a ainsi estimé à 11 000 le nombre de déplacés. Un chiffre qui vient s’ajouter aux 50 000 personnes ayant déjà fui de précédentes violences. L’assistance en eau, en vivres et en kits pour abriter ces populations est la priorité assure OCHA qui prépare actuellement sa réponse.

Le préfet a déclaré que des réunions se sont tenues avec les différentes parties et que la situation se normalise peu à peu dans la ville. Les commerces étaient en partie ouverts ce mardi. Mais un suivi est nécessaire affirme-t-il pour assurer la stabilité de la situation.

Bria : affrontements meurtriers entre miliciens

Plus de 50 personnes ont été tuées dans la ville de Bria, à l’est du pays le week-end dernier lors d’affrontements intercommunautaires.

Divers groupes armés et milices d’autodéfense se disputent le contrôle de cette ville, riche en diamants contraignant à l’exode des milliers de personnes.

Les affrontements meurtriers ont opposé des groupes armées et milices d’autodéfense qui se disputent le contrôle de Bria. La Minusca, la force des Nations-Unies déployée en Centrafrique, a investi la ville mais n’a pas empêché cette nouvelle flambée meurtrière.

Une médiation a été ouverte entre les autorités et les groupes armés, permettant au calme de revenir. Tout est parti à cause d’un différend entre deux membres de l’ancienne rébellion Seleka, ce groupe à majorité musulmane. Des membres de l’ethnie Rounga font désormais face à une alliance de deux autres ethnies présentes à Bria, les Goula et les Kara. Ces deux derniers groupes ont pris récemment le contrôle quasi-total de Bria faisant fuir les civils Rounga.

Ces violences rappellent l’extrême vulnérabilité de cette région excentrée du pays, loin du contrôle de l’Etat centrafricain. Au mois de septembre dernier déjà, des affrontements avaient opposés les mêmes communautés dans la ville voisine de Birao, à l’extrême nord du pays. Le diamant est bien-sûr une ressource très convoitée et permet de financer les groupes armés. L’un des enjeux est aussi de contrôler l’axe routier vers le Soudan voisin.

Depuis 2013, la Centrafrique est déchirée par un conflit qui a forcé plus du quart de ses 4,7 millions d’habitants à fuir leur domicile. Si les violences ont diminué depuis la signature d’un accord de paix en février 2019, deux tiers du territoire échappent toujours au pouvoir central.

Affrontements entre groupes armés : le gouvernement les violences

Ces affrontements opposaient le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) et le Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ), dans la partie nord-est du pays.

Le gouvernement centrafricain, par la voix de son porte-parole Ange-Maxime Kazagui, a fermement condamné mardi 21 janvier, les dernières violences dans la partie nord-est du pays entre le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) et le Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ).

Les affrontements ont démarré lundi autour de 16h heure locale (15h GMT) dans un village situé à proximité de la ville centrafricaine de Birao (nord-est), et se sont poursuivis jusque dans la journée de mardi. D’après des sources locales concordantes, quatorze personnes ont été tuées au cours des combats et une vingtaine d’autres ont été blessées.

Le gouvernement a rappelé les belligérants aux engagements pris au moment de la signature de l’Accord de paix du 6 février 2019. Il a également demandé aux garants et facilitateurs dudit accord la clarification des responsabilités et de prendre, le cas échéant, des mesures contre les auteurs de ces exactions.

Selon des sources locales, les affrontements entre le FPRC et le MLCJ ont pris corps à Birao depuis septembre 2019. Les hostilités ont recommencé lorsque des éléments du FPRC ont tué deux hommes du MLCJ. Les deux groupes sont également en rivalité pour le contrôle des barrières illégales, des couloirs de transhumance et des exploitations minières.

RCA : plus 11 morts dans des affrontements entre miliciens et commerçants

De violents combats opposent des miliciens et des commerçants depuis hier mercredi et se sont poursuivis ce jeudi au quartier PK5 de Bangui.

Des combats entre miliciens et commerçants ont éclaté mercredi soir 25 décembre et se poursuivaient jeudi dans le quartier PK5 de Bangui. Une vingtaine personnes a été tuée, selon l’imam du quartier et deux sources sécuritaires.

« Seize corps ont été apportés à la mosquée », a affirmé Awad Al Karim, imam de la mosquée Ali Babolo, selon lequel les commerçants ont pris les armes pour s’opposer à la taxation imposée par les groupes d’autodéfense qui règnent dans le quartier.

Deux sources sécuritaires évoquent respectivement au moins onze et quatorze morts, sans plus de précisions.

Ni la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca), ni les autorités centrafricaines ne contrôlent le PK5, et aucun bilan officiel des affrontements n’est disponible ce jeudi.

« Les combats se poursuivent, nous avons dépêché sur place une force de réaction rapide. Une partie du marché a été brûlée, ainsi que quelques véhicules » a indiqué Bili Aminou Alao, porte-parole de la Minusca.

« Entre 40 et 50 boutiques ont été brûlées, ainsi que quatre à cinq maisons » a précisé le colonel Patrick Bidilou Niabode, directeur général de la protection civile centrafricaine.

Les sapeurs-pompiers volontaires qu’il encadre ont réussi à éteindre deux feux qui se propageaient dans les marchés, mais ont dû abandonner deux maisons aux flammes en raison des échanges de tirs nourris à proximité, selon le colonel Bidilou.

Le PK5 est en proie à des violences sporadiques depuis 2014. C’est dans ce quartier que s’étaient réfugiés beaucoup de musulmans de Bangui après les affrontements entre rebelles Séléka et groupes anti-balaka qui ont ravagé la capitale après la chute du président François Bozizé en 2013.

Am-dafock : affrontements entre FPRC et MLCJ

Ces combats entre ces deux groupes armés rivaux ont débuté par une contre-offensive des rebelles du Front populaire pour la renaissance de Centrafrique.

Depuis dimanche après-midi, des combats ont repris entre les rebelles du Front populaire pour la renaissance de Centrafrique (FPRC), et leurs frères rivaux du mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ) dans la ville d’Am-dafock, à l’extrême nord de la RCA, a constaté sur place un journaliste du CNC.

D’après des éléments d’informations recoupées sur place, les affrontements entre les deux groupes rivaux ont débuté vers 14 heures par une contre-offensive des rebelles du Front populaire pour la renaissance de Centrafrique (FPRC), une faction puissante de l’ex-coalition Seleka dirigée par Noureddine Adam.

Le FPRC, qui a mené cette offensive sur plusieurs fronts, aurait déployé des dizaines des mercenaires dans ses rangs pour mener à bien cette bataille décisive, comme faisait le MLCJ en septembre, puis en octobre dernier.

Pendant ce temps, à Ndélé, dans la préfecture de Bamingui Bangoran, des dizaines des motos, remplie des combattants du mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC) dirigé par l’autoproclamé Général Mahamat Al Khatim sont arrivées dans la ville. L’objectif, selon un officier du FPRC contacté par CNC, serait de renforcer les troupes qui sont déjà sur le théâtre d’opérations, explique-t-il.

Cependant, les rebelles du FPRC, qui ont quitté Bria dimanche pour la ville d’Am dafock, se sont affrontés avec ceux du MLCJ dans la ville de Sam Ouaddja,située à 539 kilomètres de Birao.

Pour l’heure, les rebelles du  FPRC semblent progresser, et plusieurs positions du MLCJ auraient été anéanties par le FPRC. Aucun bilan n’est disponible pour le moment.

Il y’a lieu de rappeler qu’en septembre et octobre derniers, des combats ont opposé le FPRC, dirigé par le général Noureddine Adam, au MLCJ, du ministre Gilbert Toumou Déa, faisant au total une quarantaine des morts, principalement des combattants rebelles.

Birao : une « dizaine de morts » dans les affrontements

Des combats opposant deux groupes armés ont coûté la vie à dizaine de personnes, dimanche, dans l’extrême nord-est de la Centrafrique. Depuis le week-end dernier, ces violences ont causé l’exil de « milliers de personnes ».

Une dizaine de personnes ont été tuées depuis dimanche à Birao, dans l’extrême nord-est de la Centrafrique, dans des combats opposant deux groupes armés signataires de l’accord de paix conclu en février, a indiqué jeudi le président Faustin Archange Touadéra.

« Nous regrettons véritablement et nous condamnons la situation aujourd’hui qui semble tourner à un conflit communautaire », a-t-il déclaré dans une interwiew. « En termes de bilan […] on parle d’une dizaine de morts de part et d’autre de ces communautés », a-t-il ajouté, en précisant bien qu’il s’agissait d’une dizaine de victimes au total.

Le dernier bilan, établi par l’ONU, faisait état de deux morts depuis le début des affrontements dimanche entre miliciens du Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ) et ceux du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC).

Le président Touadéra a fait état de « dispositions avec la Minusca (force onusienne) pour que la région de Birao, la population soient sécurisée, pour empêcher que d’autres actes de violences puissent se commettre au niveau de la population civile.

« Il y a des actions aussi au niveau de la médiation des dignitaires ou des autorités traditionnelles, des contacts qui sont pris pour apaiser la tension », a-t-il ajouté.

Ces combats se sont poursuivis au moins jusqu’à mercredi, selon un communiqué du gouvernement qui a déploré des « milliers de personnes » déplacées par les violences, « un nombre croissant de blessés » et le « refus des protagonistes de revenir à la raison ».

La Centrafrique est embourbée dans un conflit depuis le renversement en 2013 du président François Bozizé par la rébellion de la Séléka, qui a entraîné une contre-offensive des milices autoproclamées d’« autodéfense », les antibalaka.

Le pays connaît une très relative accalmie depuis la signature d’un accord de paix le 6 février entre 14 mouvements rebelles et le gouvernement. La population est toutefois toujours victime de violences commises par les groupes armés qui contrôlent 70 % du territoire.

RCA : une vingtaine de morts dans des affrontements de Birao

Du 1er au 3 septembre, des éléments du Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice avaient affronté les miliciens du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique.

Les combats qui ont opposé deux groupes armés dans l’extrême nord-est de la Centrafrique début septembre, ont causé la mort d’une « vingtaine » de personnes dont un civil, a annoncé mercredi le porte-parole de la mission de l’Onu en Centrafrique (Minusca). Le président centrafricain Faustin Archange Touadéra avait parlé le 5 septembre d’ « une dizaine de morts ».

Du 1er au 3 septembre, des éléments du Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ) avaient affronté les miliciens du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) dans la ville de Birao, à 60km de la frontière entre la Centrafrique et le Soudan.

Au terme de trois jours de combats, 13.000 déplacés ont fui leur domicile, selon la Minusca.

Le MLCJ et le FPRC sont issus de la partition de l’ex-rébellion séléka, une coalition de groupes armés qui avait chassé du pouvoir le président François Bozizé en 2013. Les deux groupes ont signé un accord de paix à Khartoum avec le gouvernement centrafricain le 6 février.

« Il doit y avoir un prix concret à payer pour ceux qui font obstacle au processus de paix. Le gouvernement demande aux partenaires qu’ils appliquent les sanctions », a déclaré le porte-parole du gouvernement centrafricain, Maxime-Ange Kazagui, au cours d’une conférence de presse conjointe avec son homologue de la Minusca, Vladimir Monteiro.

Le 23 août, le représentant des Nations unies en Centrafrique, Mankeur Ndiaye, avait menacé de sanctionner « strictement » les violations de l’accord de paix.

‘L’accord de Khartoum ne donne aucune indication sur le type de sanctions. Un texte a été élaboré, mais il est en train d’être consolidé, c’est à partir de ce document que l’on pourra prendre des mesures », a précisé mercredi M. Monteiro.

Malgré les évènements de Birao, « l’accord de paix reste et demeure », a indiqué Maxime-Ange Kazagui. « On ne signe pas un accord pour aller le détruire au premier dérapage. En tant que gouvernement responsable, on ne peut pas faire cela », a-t-il ajouté.

Riche en ressources naturelles, la Centrafrique est déchirée par la guerre, qui a forcé près d’un quart de ses 4,7 millions d’habitants à fuir leur domicile.

Le pays connaît une relative accalmie depuis la signature d’un accord de paix le 6 février entre 14 mouvements rebelles et le gouvernement. La population est toutefois toujours victime de violences commises par les groupes armés qui contrôlent 70 % du territoire.